Série
L'Emprise

Un mort par semaine : quand les trafiquants imposent leur terreur

Série
le 3 Mai 2023
8

Sur fond de guerre des stupéfiants, Marseille a été le théâtre de 16 homicides depuis le début de l'année 2023. L'ultra violence de ces fusillades interroge plus que jamais la mainmise des réseaux sur le quotidien des habitants. C'est cette réalité que Marsactu souhaite interroger au travers d'une nouvelle série d'enquêtes. Épisode 1 : l'emprise de la violence.

(Illustration : Emilie Seto)
(Illustration : Emilie Seto)

(Illustration : Emilie Seto)

“Pourquoi un guetteur a-t-il besoin d’une kalachnikov ?” La question, posée par un magistrat marseillais, montre que les temps ont changé. Au rythme d’un assassinat par semaine en moyenne depuis le début de l’année, la mort plane désormais sur tous les acteurs du trafic de stupéfiants à Marseille, même les plus petits. Surtout les plus […]
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Commentaires

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  1. polipola polipola

    Puissante et essentielle enquête. Bravo Marsactu, de donner des images, des noms et de véritables éléments de compréhension pour se représenter ce que ce sont ces assassinats et cette violence inouie.

    Espérons que ça fasse réagir du côté de ceux qui ont le pouvoir mais apparemment peu de volonté, ou peu d’intelligence pour répondre à ça.

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  2. vékiya vékiya

    notre ministre de l’intérieur traque les écoterroristes il ne peut pas tout faire.

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  3. julijo julijo

    oui darmanin est très occupé ailleurs.
    il n’empêche que les mères de félix pyat, le nouveau collectif du 1er mai…et d’autres tous très respectables, ne demande que la sécurité et la paix pour leurs familles et leurs enfants. les flics ne sont qu’une partie de solutions.
    j’ai développé un peu cet argument ailleurs : il faut éradiquer cette économie souterraine qui permet à des familles de vivre.
    j’ai fréquenté ces quartiers, il y a 30 ans, le mail, les 3 cités : picon fontvert, busserine, à partir du rond point de ste marthe jusqu’au fond du capitaine gèze, il y avait à l’époque beaucoup d’usines, d’ateliers et d’artisans, qui ont quasiment tous disparus, il y a d’ailleurs quelques friches industrielles surprenantes.
    il faut remettre dans ces quartiers des usines, des ateliers, des emplois, il faut régler la galère économique de cette population et ce ne sont pas forcément les flics qui règleront ce problème, même si leur utilité est certaine.
    alors, aux tables rondes, réunions, commissions, y a participé le “monde” économique marseillais ? a-t-il été seulement invité ?

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    • polipola polipola

      Pour remettre de l’emploi, des usines et des ateliers dans ces quartiers encore faudrait-il que le tissu local l’accepte ! on passe trop souvent sous silence l’impossibilité parfois de développer de chouettes initiatives, non pas à cause du politique mais à cause des associations et des habitants sous couvert de légitimité et de concurrence sur les financements.

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  4. Dark Vador Dark Vador

    Bravo Marsactu pour ces enquêtes, toutes mes félicitations, j’ai appris des choses, merci 😉

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  5. Doc Boxk Doc Boxk

    Série nécessaire. J’espère que MARSACTU abordera également la question sous l’angle des consommateurs. On se bat pour des points de vente mais alors qui sont ces « chers » consommateurs que rien ne semble effrayer pour les fréquenter. Les chiffres d’affaire progressent, c’est donc que la demande croît et que les balles n’effraient pas les acheteurs. Mais qui sont-ils ? D’où viennent ils ? Quelques interviews?
    A suivre.

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    • Happy Happy

      Oui, même félicitations à Marsactu et même intérêt pour compléter l’enquête du côté des consommateurs.

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  6. Lowe Thornvald Lowe Thornvald

    j’ai lu attentivement cet article et les deux suivants de cette série. C’est affligeant tous ces morts, si jeunes; ces familles détruites, les habitants de ces quartiers qui vivent dans la peur constante alors qu’ils pourraient vivre paisiblement sans le trafic de drogue qui ronge leurs existences. Merci aux journalistes qui font du bon boulot. Merci aux policiers qui essayent de limiter la casse dans la mesure de leurs moyens. Pour le reste, on se demande quand et comment ce cauchemar prendra fin ? Il faut que cela cesse.

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