Un “laboratoire” pour faire passer la pilule de l’industrialisation de l’étang de Berre
L’État vient de lancer un "laboratoire territorial" réunissant trente citoyens et cinquante élus, industriels ou associatifs pour évoquer l’avenir de l'industrie sur la zone de Berre et Fos. La démarche vise à mettre en avant les aspects "positifs" de ces projets.
Le lancement du laboratoire territorial industrie à Istres le mercredi 29 mars. (Photo : RB)
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ça ressemble bigrement aux “charte et dialogue ville-port” de Marseille, le GPPM en rigole encore d’avoir fait bavasser les citoyens, les responsables, des élus pendant 3 ans pour ne pas bouger d’un pouce à l’arrivée, voir son communiqué de vouloir fermer l’accès à la mer aux citoyens, sauf à les enfermer sur un petit bout de digue et à les faire en plus raquer au passage.
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C’est un billet d’humeur ou de l’information ? Car dès le titre, l’auteur de l’article nous dit ce qu’il faut en penser sans d’ailleurs donner d’information sur le fond dans l’article … simplement du ressenti.
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Encore un bidule de la Macronie, c’est encore une fois le peuple qui se fait marcher dessus, encore du greenwashing. Tout cela est de la technocratie loin des gens, pour valider ce qui sera décidé dans les conseils d’administration des grands groupes présents sur la zone. L’outil “réponses” était noyauté par les lobbyistes de l’industrie, et les communicants de l’industrie notamment Arcelor. Et maintenant un peu de nucléaire pour compléter le tableau… Les Istréens se demande bien ce qu’a pu raconter Joulia; la caméléon de la politique , de gauche au moment d’être élue et soldat de Vassal pendant le mandat.
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Tout à fait d’accord. C’est une farce. Hâte de voir comment ça va finir….
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Rappelons-nous de la Convention Citoyenne pour le Climat dont les propositions devaient être soumises “sans filtre” à référendum, à vote du parlement ou à application règlementaire directe……..
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Cet article fait presque entièrement l’impasse sur une instance de dialogue recouvrant précisément le même champ, et qui a fêté ses 50 ans cette année : le SPPPI !
du coup la question se pose : l’objectif est-il de bypasse, cornériser, remplacer le SPPPI ?
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Si j’ai bien vu la composition de ce cénacle, le GPMM n’y participe pas en tant que tel (il y a seulement un syndicaliste et des sous-entités du GPMM). Étonnant, c’est quand même “chez lui” que ça se passe …
Je saisis l’occasion pour rappeler un principe fondamental : la zone de Fos a vocation à accueillir le portuaire “lourd” qui perdure à Marseille (conteneur, chimie, minerai …). Marseille a besoin du foncier actuellement occupé par ces reliquats des années 50 pour déployer de la logistique urbaine sur cette surface actuellement peuplée de conteneur, de bagnoles et de citernes, qui n’ont plus rien à faire au milieu d’une ville de 800 000 habitants.
Trop petite, cette lorgnette sur l’industrie à Fos. L’étendre à Gardanne c’est bien, la penser avec Marseille (et Miramas, Salon etc) c’est mieux.
Les dialogues organisés façon “Dialogue Ville-Port”, c’est sûrement une bonne chose, tant que ce n’est pas du dialogue instrumentalisé … Espérons que celui ci sera fertile. Il aurait en tous cas intérêt à cultiver large, à l’échelle du vrai bassin industriel, Marseille incluse.
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