Un collectif se bat pour protéger l’église Saint-Maurice et son architecture ébouriffante
Corine et Bernard Franchi, deux paroissiens de Pont-de-Vivaux, veulent voir la singulière église Saint-Maurice, mise en vente par le diocèse de Marseille, protégée. La Ville demande à la métropole que ce bâti aux formes audacieuses puisse être préservé.
Extérieur de l'église Saint-Maurice de Pont-de-Vivaux. (Photo : C.By.)
Coralie Bonnefoy
Commentaires
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J’ai toujours eu un rejet face à cette architecture, la voile de béton n’a pas un bel arrondi, avec des courbes cassées, les matériaux des murs de façades ont l’air très pauvres, je pensais à une église moderne construite à la va-vite et à l’économie. Peut-être à cause de son environnement très banlieue ? Les architectes auront un avis plus averti.
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Personnellement j’ai toujours apprécié l’architecture de ce batiment. J’ignore sa surface globale mais selon le métré : Pourquoi une bibliothèque pour les 9/10
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Moche à décourager les tagueurs les plus destroys.
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C’est vrai que l’église a un style… disons, avant-gardiste. Mais si même les tagueurs les plus hardcore la respectent, c’est peut-être qu’ils y voient une œuvre d’art brut ! Finalement, elle est peut-être plus sacrée qu’on ne le pense…
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Bien plus intéressante que les “néo” — néo-gothiques, néo-byzantines — truffées d'”art” saint-sulpicien qui ont enlaidi nos villes depuis le début du XIXème siècle. Mais quand c’est “néo” on met volontiers des millions de notre argent pour pour restaurer ces bâtiments dégradés !
Mais on n’est pas très doué à Marseille pour mettre en valeur la vraie architecture religieuse construite dans le style de son époque – comment visiter la Vieille Major, belle réalisation du roman provençal, qui avait failli être totalement détruite sous Napoléon III pour déployer la très laide Major et dont la pression combinée de la population et de la Société de Protection des Monuments avait permis de conserver un morceau, qu’on ne peut voir que du dehors ?
Heureusement il reste une partie de la très romane provençale Église Saint-Laurent (là c’est sous Louis XIV qu’on en a détruit un bout pour faire de la place au Fort Saint Jean…), et Saint-Victor, pour peu que le nouveau projet immobilier voisin n’en ébranle pas les fondements…
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Plutôt ‘sixties’ qu’avant-garde, sans doute… J’ai dû la voir quand j’étais gamine, on passait par là pour aller du Coin-Joli à l’autoroute d’Aubagne.
Sur les photos de Coralie Bonnefoy, je trouve le geste architectural du voile de béton plutôt chouette, et j’espère que la commission ad hoc validera au moins un ‘patrimoine contemporain remarquable’. Quant à l’avenir, bibliothèque des 9è-10è pourquoi pas ? les courbes et recoins ‘souples’ ne sont pas forcément propices à l’alignement des étagères de bouquins ou des tables de consultation, les vitraux multicolores ne donnent pas toujours la meilleure ‘lumière de lecture’, mais ça pourrait stimuler la créativité de jeunes architectes.
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Passant devant tous les jours pendant des années, je ne l’ai jamais trouvé belle ou originale. Le style (pour les puristes) est inintéressant. Inutile de restaurer cet encombrant (désolé pour les amoureux).
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une solution utile et viable : la transformer en mosquée ! Quelle honte raciste pour Marseille que de ne pas avoir de grande Mosquée, vu la dimension de la Ville…
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Je partage absolument le point de vue de @zumbi, en ajoutant que le style néo-, particulièrement à Marseille le néo-‘byzantin’ déplorable en soi (charlotte à la pistache surmontée de meringue), peut répondre à une nostalgie ‘orientaliste’ de communautés chrétiennes immigrées, pas toujours volontaires, venues des bouts de l’empire ottoman.
Pourquoi pas une mosquée, après tout ?
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Avec la voile de béton en guise de minaret fondant ?
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Ne soyez pas, avec @Zumbi, si sévères contre les meringues romantiques et post romantiques néoromanogothicobyzantines, la France de Napoleon, de la Restauration puis du 2e Napoléon, sans parler du virage républicain, avait “besoin” d’églises dont bon nombre ont été pillées ou rasées pendant la Révolution.
Sinon le néo byzantin marseillais ne répond en rien à des demandes nostalgiques de communautés chrétiennes de la Sublime Porte. C’était la mode. La Major a vu sa première pierre posée en 1852, l’arrivée massive des arméniens c’est en 1923. Du néobyzantin vous en avez à Reims, Lyon ou Paris, et aux Etats-Unis – où on aime les grosses meringues – n’en parlons pas !
Quant à transformer l’église en mosquée, encore faudrait-il que l’église soit achetée par une association cultuelle musulmane qui en finance les travaux. Beaucoup d’interlocuteurs ont tendance à oublier que l’Etat est séparé du culte depuis 1905…
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Moi j’aime bien son architecture avant gardiste de l’époque. Je vois bien une bibliothèque (privée) pour l’occuper.
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