Trois ans après les effondrements, le nombre d’immeubles en péril continue de grossir
Marsactu a compilé les quelque 1500 arrêtés municipaux pris pour des immeubles dangereux depuis le 5 novembre 2018. Cet état des lieux inédit met en lumière l'empilement des périls à Marseille. De nouveaux bâtiments s'ajoutent alors que les précédents connaissent de longs délais de réalisation des travaux.
Depuis fin 2018, les cadenas fermant les immeubles en péril se sont multipliés dans les rues de Marseille. (Photo LC)
Nos données sont basées sur les arrêtés publiés sur le site internet de la Ville de Marseille, où le classement se fait par adresses. Dans certains cas, plusieurs immeubles peuvent être inclus dans une même procédure, avec une terminologie différente comme aux Flamants, voire traités séparément dans un arrêté ultérieur ce qui a compliqué le suivi de l'évolution. Les chiffres agrégés que nous présentons comportent donc une marge d'erreur. Nous avons aussi dû reclasser les types d'arrêtés, pour déterminer le statut exact de l'immeuble. Des erreurs ont pu là encore persister malgré nos efforts. Enfin, ce travail ne distingue pas le nombre de logements concernés, de la maison de ville inhabitée à la grande copropriété. Il ne s'agit même parfois que d'un balcon et non d'un logement. Nous avons considéré là encore que l'agrégation sur un tel volume limite ce biais.
Commentaires
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Faut-il que le Président de la République de déplace à nouveau à Marseille pour expliquer à cet adjoint que le synonime de prioriser est se bouger.Argument choc selon lui,la lourdeur administrative,mais qu’il aille les secouer.
Quelle improductivité !
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les propriétaires seront d’autant moins enclin à faire les travaux que ces immeubles sont “des passoires thermiques” selon le terme à la mode écolo dont les appartements ne pourront plus être loués
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Bonjour, encore bravo pour cet article ou plutôt cette enquête fouillée .
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Que dire d’un immeuble voisin juxtaposé à un autre placé en péril?
Péril « simple »? Péril « imminent « quelles sont les différences ?
Que dire d’une évacuation partielle d’un immeuble en péril ?
Que dire des procédures qui s’éternisent avec un risque d’aggravation ?
Que dire enfin des entreprises tout corps d’état qui en profitent pour faire grimper les coûts ?
Merci d’avoir aborder ce sujet qui mine les arrondissements du centre ville de Marseille et ses habitants!
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Péril imminent en 2012 Impossible de faire les travaux nécessaires car des copropriétaires ne voulant pas payer.
Demande de substitution de la Mairie : refusé . Donc 6 ans en attente pour arriver à une expropriation, et spoliation, avec indemnisation au lance pierre !
Mais dans un immeuble où il y a des bons et des mauvais payeurs : pourquoi les uns devraient être mis dans le même sac ? On dit “les copropriétaires” sans jamais différentier ceux qui sont coupables du manque d’entretien de leur lot et qui s’abstiennent de payer les charges, empêchant les travaux, de ceux qui sont victimes et ayant toujours payé leurs charges et entretenu leur bien.
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