“À Marseille, le traumatisme est un problème de santé publique”

Décryptage
le 1 Juil 2016
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Flavie Derynck est psychiatre à l'hôpital de la Conception et coordinatrice de la cellule d'urgence psychologique (CUMP) pour la région Sud. Elle en explique les missions et le fonctionnement, et insiste sur l'importance du suivi post traumatique à Marseille.

Manifestation des professeurs aux Cèdres, suite à une fusillade qui a touché un élève du collège Renoir
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Flavie Derynck, psychiatre à l’hôpital de la Conception et coordinatrice de la Cellule d’urgence médico-psychiatrique (CUMP) répond à nos questions. Marsactu : Qu’est-ce qui justifie de dépêcher une cellule d’urgence médico-psychologique et comment fonctionne-t-elle ? F.D : D’abord, il faut savoir que la cellule de coordination de Marseille intervient sur toute la région Sud. En termes de présence et d’efficacité, cela complique déjà les choses. Ensuite, l’équipe est constituée d’agents hospitaliers volontaires. Sur le département des Bouches-du-Rhône, il y en a 200 répartis dans 5 hôpitaux. Ils doivent se détacher de leur activité pour intervenir sur des événements tels que des attentats. C’est en effet au lendemain de ...
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Commentaires

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  1. Renardsauvage Renardsauvage

    Je pense que les personnes les plus atteintes par le stress post-traumatique sont les policiers et les militaires. Existe t il des professionnels en nombre suffisant pour soigner leurs souffrances ? J’en doute et de plus leur laisser leur arme de service est une très mauvaise idée, le passage à l’acte est plus facile. Il doit exister un seuil où la mort et la douleur ne sont plus supportables. Les politiques, hommes et femmes devraient réfléchir, la parole dans les médias est leur métier mais réfléchissez . L’action à tout prix ne sert à rien. Les populations des quartiers défavorisés ont ėtė endeuillés, il faut développer leur suivi sanitaire, la santé mentale est malheureusement méprisée, cela fait peur. Pourtant, ces maladies se dėveloppent et sont difficilement guėrissables. L’accès aux soins existe dans notre pays mais les personnes qui en ont le plus besoin en sont elles bėnėficiaires ?

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