Thierry Ollat, "ça valait la peine d'attendre un peu pour l'ouverture du MAC"

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le 30 Mai 2013
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Thierry Ollat, "ça valait la peine d'attendre un peu pour l'ouverture du MAC"
Thierry Ollat, "ça valait la peine d'attendre un peu pour l'ouverture du MAC"

Thierry Ollat, "ça valait la peine d'attendre un peu pour l'ouverture du MAC"

"Faire attendre un peu c'est comme la mariée qui se fait désirer, ça excite la curiosité. ça valait la peine d'attendre l'ouverture du Mac". Ainsi donc, à en  croire Thierry Ollat, directeur du Mac, Le Pont, cette exposition majeure de l'année capitale présente sans conteste un petit côté… sexy. Il est vrai que pour rassembler les 145 artistes internationaux participants (dont la plasticienne rencontrée à Alger Amina Menia), puis pour installer l'ensemble de leurs oeuvres et en plus pour effectuer des travaux de réfection, le musée a affiché portes closes durant trois mois. 

En pleine année capitale, cela nous avait semblé plutôt étrange. Sauf que lorsque Thierry Ollat commence à nous raconter par le menu détail les coulisses – cocasses – de l'installation, il se montre persuasif sur "cette fermeture indispensable". Ainsi, pour l'oeuvre de Claire Fontaine, l'immense phrase "They hate us for our freedom" empruntée à Georges W. Bush,  le directeur chargé d'y mettre le feu a bien manqué brûler l'ensemble de son musée : "Le commissariat d'à côté a pris peur en voyant les flammes sortir des fenêtres". Mais surtout, l'année capitale apporte un regain de visiteurs dont le Mac avait justement besoin. 1500 personnes rien que pour la soirée de vernissage. "Les chiffres de fréquentation sont exceptionnels! Nous obtenons des chiffres dignes des journées du patrimoine".

Le Pont est à découvrir au Mac et dans l'ensemble de la ville jusqu'au 20 octobre.

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Commentaires

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  1. Fréd Fréd

    Si on lit l’article AVANT de voir la vidéo, on se fait une fausse idée sur son contenu… A se demander si l’interview a été vue et écoutée AVANT d’écrire. Témoin, ce passage écrit, destiné, sans doute, à attirer le lecteur :

    “Ainsi, pour l’oeuvre de Claire Fontaine, l’immense phrase “They hate us for our freedom” empruntée à Georges W. Bush, le directeur chargé d’y mettre le feu a bien manqué brûler l’ensemble de son musée : “Le commissariat d’à côté a pris peur en voyant les flammes sortir des fenêtres”.”

    A la lecture, il semblerait que le directeur du MAC ait fait preuve d’amateurisme, au point de (presque) mettre le feu à son propre musée ! Sauf que la réalité est toute différente (c’est lui-même qui l’explique, vers 6:40) :

    L’opération, sécurisée (murs de protection, major des pompiers prévenu…) s’est parfaitement déroulée et la fumée (et non les flammes) s’est naturellement échappée par les trappes d’évacuation (et non les fenêtres). Le commissariat (qui, certes, n’avait pas été prévenu) a pris peur et a appelé les pompiers.

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  2. joliette13 joliette13

    Si lui il y croit c’est le principal ! Après prévoir des travaux de climatisation en 2013 après une exposition qui a duré toute l’année 2012 et prévoir 3 mois pour un montage, on sent qu’ils ont perdu l’habitude de monter des expositions au Mac !!

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  3. manumars1 manumars1

    Rien sur l’inondation de fin 2013 ? Rien sur les œuvres endommagées ?
    Il faudrait pousser un peu plus loin … sinon ça pue la version officielle !

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