Sylvie Goulard : "Les Français voient l'Europe comme la France en plus grand"
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la parachutée dans toute sa splendeur comme peillon, ils se souviennent qu’ils sont né à Marseille pour justifier leur parachutage
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Superbe interview, merci à Benoît Gilles. Je n’ai jamais appris autant de choses d’un seul coup sur le fonctionnement des institutions européennes. Nous en aurions d’autres des élus comme ça en région marseillaise, que ce serait bien ! Sylvie Goulard n’a pas non plus sa langue dans la poche, bien qu’elle s’exprime tout en finesse.
Question au passage, un nom se trouve dans la photo qui illustre l’article : Mariama Hassani. C’est la photographe ou quoi d’autre ?
Tout est intéressant, même si je reviens surtout à cette affaire des travailleurs étrangers mal payés qui viennent faire concurrence aux salariés français des entreprises du BTP, question qui reste d’ailleurs posée, ne serait-ce que pour avoir des informations un peu plus précises sur le sujet. Elles manquaient dans les articles de Marsactu.
Sylvie Goulard apporte des éclairages auxquels nous ne pensions pas, tellement nous sommes autocentrés. « Il y a entre 150 et 200 000 Français qui travaillent à l’extérieur ». « Il y a une autre dimension que les Français ne veulent pas voir : s’il y a des travailleurs détachés dans notre pays, c’est que les charges sociales y sont très supérieures à ce qui se passe dans d’autres pays européens. »
Sur l’efficience des institutions et de notre économie : « En France, 56% de notre PIB est consacré à de la dépense publique. A part le Danemark, tous nos compétiteurs sont à des taux beaucoup plus bas. Or, on ne peut pas dire que l’Allemagne, l’Italie sont des pays sans services publics. Pourquoi a-t-on besoin de pomper autant d’argent dans l’économie pour financer des dépenses non productives ? »
Sur le contrôle des institutions : « En France, nous avons eu des gens qui étaient dans le conflit d’intérêt, qui était totalement incompétents et qui étaient ministres. C’est l’arbitraire du prince. Ce qui se passe au parlement n’est pas parfait, mais les commissaires passent trois heures sur le gril à être interrogés sur leur carrière, sur de possibles conflits d’intérêts. Certains candidats ont été recalés. D’autre part, la Commission travaille sous le contrôle du Parlement. Nous pouvons faire venir les candidats quand nous voulons devant les commissions [parlementaires]. »
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Les libéraux souhaitent la disparition, ou du moins une forte diminution des services publics, pourtant indispensables au bon fonctionnement du pays et gages d’une égalité de traitement pour tous les citoyens.
Mme Goulard semble regretter que 56% de notre PIB soit consacré à la dépense publique, alors que nos voisins européens sont à des taux beaucoup plus bas. Il est certes difficile de détailler ce que représentent ces 56% en quelques lignes mais selon le Rapport sur la dépense publique et son évolution, en 2011 les prestations sociales représentaient 45 % de la dépense publique et la masse salariale 23%.
Est-ce vraiment le rôle d’un député européen de dénoncer la part du PIB consacrée aux fonctionnements des services publics de notre pays, en ayant l’ambition de les diminuer fortement ?
Pour réduire la dépense publique, il serait peut-être plus judicieux de commencer par nous proposer des solutions efficaces concernant nos chers élus et permettant de réduire leurs indemnités parlementaires, frais de mandats, crédits affectés à la rémunération des collaborateurs, et ce, sans oublier d’inclure tous les avantages dont ils bénéficient et de réformer sérieusement leurs régimes de retraite.
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