Sur la plage de la Pointe-Rouge, la Ville veut moins de pizzas et plus de transats

Actualité
le 22 Juin 2018
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Après un premier appel à candidature avorté, la mairie de Marseille va relancer la procédure pour la délégation de service public sur la plage de la Pointe-Rouge. Cette fois-ci, elle espère diversifier les activités. Avec une montée en gamme inévitable.

Sur la plage de la Pointe-Rouge, la Ville veut moins de pizzas et plus de transats
Sur la plage de la Pointe-Rouge, la Ville veut moins de pizzas et plus de transats

Sur la plage de la Pointe-Rouge, la Ville veut moins de pizzas et plus de transats

Cet été, la plage de la Pointe-Rouge arbore un nouveau visage. Fini les terrasses en bois devant les restaurants. Fini les tables qui grignotent petit à petit l’espace. Cet été, tout le monde a les pieds dans le sable et les tables des restaurants ont été remises au carré, bien rangées, sans débord. L’État est passé par là, et a fait appliquer en octobre dernier la loi Littoral, en faisant supprimer toutes les constructions en dur qui empiétaient sur le domaine public léché par les vagues. Un premier lifting avant le grand relooking. Comme vous le racontait Marsactu l’été dernier, la Ville, qui dispose d’une concession de l’État pour la gestion de la plage, a prévu pour ce bout du littoral un réaménagement complet : allée en bois de châtaigner, ...
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Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    « Il y a des gens qui viennent sur la plage pour trouver des services.” Ils “dépensent entre 60 et 70 euros par jour…” Mince alors, Marseille n’est plus la ville populaire que je croyais, où les “gens” allaient à la plage pour aller à la plage et se baigner.

    Sans rire, quelle proportion de la population locale peut sortir “entre 60 et 70 euros par jour” pour louer un transat et un parasol et manger une médiocre salade ? Où vivent nos élus ? Faut-il vraiment marchandiser jusqu’aux mètres carrés de sable ?

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    • Magnaval Magnaval

      “populaire” ? Quand on voit le prix du mètre carré et le revenu moyen des residents du quartier, l’adjectif est assez usurpé.
      Et surtout, il est assez injuste de réduire “populaire” à un synonyme de graillon et de salmonelles.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Sauf erreur de ma part, les Marseillais qui fréquentent les plages de Marseille ne sont pas seulement “les résidents du quartier”, loin de là : les plages ne leurs sont pas réservées, pas plus à la Pointe-Rouge (qui attire beaucoup de monde en raison de la facilité de la mise à l’eau) qu’ailleurs.

      Je ne réduis en rien “populaire” à quoi que ce soit : je n’étais pas plus favorable à la pérennisation des cafoutches qui défiguraient cette plage que je ne le suis à sa privatisation partielle et à sa “montée en gamme”. Je postule que sur une plage, on n’a pas besoin de “services”, “d’activités” ou de restauration qui prennent de la place et génèrent des nuisances, qu’ils coûtent 60 euros ou 10 euros : on n’y a besoin de rien d’autre que de sanitaires.

      L’exemple de la plage de Pampelonne, qui fut magnifique et est totalement défigurée par un chapelet d’établissements commerciaux tout son long fait peut-être rêver certains, mais pas moi.

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  2. Alceste. Alceste.

    Où vivent nos zélus , au “Cercle des Nageurs” ou bien au club “La Pelle” cher 8e, donc bien loin des marseillais qui “vont” à la mer prendre un bain.
    Encore un délire de la mairie qui veut transformer la Pointe rouge et la Vieille Chapelle en Moorea ou bien en Voile Rouge comme à Ramatuelle.
    Monsieur Réault , l’été, un conseil. Faut mettre le ‘bob” Ricard sur le teston, le cagnard y tape

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    • Magnaval Magnaval

      Si les gens se contentent d’aller à la mer “prendre un bain”, ils n’auront besoin ni de oparasols et transats, ni de restaurants. Et rien ne les prive de ce droit de prendre un bain.
      En revanche, livrer ceux qui le veulent à la mafia du cradingue qui squattait le domaine public auparavant n’est pas un objectif acceptable.

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  3. Dark Vador Dark Vador

    A lire les commentaires ci-dessus tout est dit. Mais nos “édiles” ne veulent rien savoir, donc on aura, évidemment, tout ce que l’on ne voulait pas. Il n’y aura pas de surprise, les choses vont repartir comme avant. Ce que ne dit pas Monsieur Réault, c’est qu’il a un parent implanté là depuis des décennies. Mes amis, le débat est (d’ores et déjà) clos.

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  4. barbapapa barbapapa

    Non monsieur Reault, dégun ne veut des matelas transats à la Pointe Rouge, sauf des voyous “plagistes” bien en cour à la mairie, et svp arrêtez de privatiser à tout crin les minuscules bouts de plage qu’il reste à Marseille !

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  5. Alceste. Alceste.

    Cela sent aussi bon qu ‘à Cortiou cette affaire.

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  6. reuze reuze

    C’est un secret de Polichinelle que la consultation qui vient d’être annulée était taillée sur mesure pour les restaurateurs existants, tout comme les modalités du réaménagement de la plage elle-même.
    Pas étonnant que les restaurateurs de la Pointe Rouge aient été les seuls à se positionner…

    Ensuite, je ne comprends pas bien les regrets de M. Rebuffat: suite au démontage des installations en dur ordonné par les services de l’Etat, le projet des restaurateurs consiste à… installer des baies vitrées et du chauffage pour ouvrir à l’année? Vraiment?

    Enfin, j’aime toujours beaucoup les chiffres avancés à la volée concernant la dépense qui s’évapore de Marseille. Après les hordes de consommateurs s’envolant vers les centres commerciaux d’Aix, d’Aubagne et d’ailleurs, les poches pleines de billets ; la manne des croisiéristes dépensant sans compter autour du Vieux Port en faisant chauffer la carte bleue ; voici les CSP++ de la plage, dépensant 60 à 70 euros par jour pour un transat et trois boissons.

    Et si on parlait plutôt de tous les contribuables qui paient la taxe foncière, la taxe d’habitation, et consomment, et finissent par fuir Marseille devant la qualité déplorable des services publics et le bazar généralisé?

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  7. Alceste. Alceste.

    Contribuable marseillais payant taxe foncière et taxe d habitation de montants exorbitants je confirme les observations de Reuze, seuls ces derniers chiffres sont vrais à Marseille. Les autres chiffres pondus par la mairie sont toujours aussi fantaisistes.
    Je trouve même le terme de bazar employé un peu léger, mes cousins italiens eux emploiraient celui de Casino, à vos dictionnaires.

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      C’est le bazar à l’hôtel de ville, quoi.

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  8. petitvelo petitvelo

    Les transats de l’escale Borely ne semblent pas saturés, et il reste encore beaucoup de marseillais sur les routes de la cote bleue ou de St Cyr le week-end. Il semble donc un peu pré-maturé de transformer aussi la pointe rouge en centre commercial. Maintenant, si les 20% de privatisé sont pris sur la nouvelle liaison avec vieille chapelle, c’est plutôt gagnant, gagnant pour tous les bords. Mais les promesses, on a l’habitude.

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  9. Athena Athena

    Les gens qui vont dans le Var cherchent des plages sans staphylocoques et une eau sans matière fécale… peut être est ce par la qu il faudrait commencer…

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