Salle de consommation de drogue à Marseille : “on va la faire”, réaffirme le maire

Actualité
le 13 Juin 2023
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Silencieux sur le sujet depuis les remous déclenchés dans la majorité, le maire de Marseille assure à Marsactu qu'il ira au bout du projet de salle de consommation à moindre risque. En coulisses, le dossier avance, mais doucement.

Benoît Payan à la sortie du conseil métropolitain le 30 juin 2022. (Photo : ML)
Benoît Payan à la sortie du conseil métropolitain le 30 juin 2022. (Photo : ML)

Benoît Payan à la sortie du conseil métropolitain le 30 juin 2022. (Photo : ML)

Un morceau de trottoir, une entrée de parking, un tunnel de métro… “Ce sont ça, les salles de shoot marseillaises”, s’indigne Stéphane Akoka, directeur de l’association ASUD Mars say yeah, en pointant les photos qu’il a affichées, avec d’autres membres de cette association de prévention des risques liés à la drogue, sur le kiosque du haut de la Canebière. À côté de ces images de “scènes ouvertes” marseillaises de consommation, souvent jonchées de déchets, de crasse et de matériel d’injection, les militants ont apposé des photos des haltes soin addiction (nom officiel des salles de shoot) existant déjà à Paris et Strasbourg, parfaitement propres et adaptées. Le contraste est frappant.

En ce vendredi 9 juin, journée internationale en faveur des politiques sanitaires en matière  de drogues, le mot d’ordre est : “support, don’t punish”, soutenir plutôt que punir. ASUD et ses partenaires ont décidé d’axer l’événement sur le besoin d’une salle de consommation de drogue à Marseille. Celle-ci a pour but d’accueillir les usagers les plus précaires, afin de leur offrir un endroit propre et sécurisé où consommer et de les accompagner vers du soin ou de l’aide s’ils en font la demande. Le dispositif figurait dans les promesses de campagne du Printemps marseillais mais peine à voir le jour, comme le racontait Marsactu, il y a peu. “Nous avons des échanges réguliers avec la mairie, mais rien n’est fixé, il faut accélérer”, continue de défendre Stéphane Akoka, dont l’association est censée, à terme, gérer le projet.

“C’est nécessaire”

Jusqu’ici, Benoît Payan n’avait pas pris la parole sur le sujet, laissant à la première adjointe Michèle Rubirola le soin de le défendre. Le maire de Marseille a finalement accepté d’aborder ce dossier avec Marsactu. Il maintient la promesse contenue dans le programme : une salle de consommation à moindre risque ouvrira bien ses portes à Marseille, sous sa mandature. “On va le faire parce que c’est nécessaire et que c’est un engagement fort”, assure le maire qui se dit conscient du “courage politique” nécessaire pour porter ce dossier impopulaire auprès de certains électeurs.

L’opposition s’est d’ailleurs déjà mobilisée sur le sujet, axant son argumentaire sur la sécurité [voir encadré au bas de l’article]. Mais l’édile ne s’aventure pas sur un calendrier, ou sur un lieu, principal point de blocage de ce projet : “Il faut trouver un compromis pour que les choses se fassent, et c’est en ce sens que travaillent nos services, Michèle Rubirola et les mairies de secteur. Le lieu doit être adapté et répondre à des besoins spécifiques. Je me rangerai derrière l’avis des professionnels et la réalité de la ville.”

“Ça doit se faire dans le coin”, insistent les associatifs qui militent pour ce projet lors de l’événement pour la journée internationale des politiques sanitaires en matière de drogue, organisé sur la Canebière. photo : VA

Benoît Payan souhaite en tout cas rester à l’écart des dissensions sur le sujet entre son adjointe à la santé et Sophie Camard, la maire de secteur du 1/7, aussi membre de la majorité municipale. Tandis que Michèle Rubirola imaginait la salle de consommation dans le 1er arrondissement, la seconde refuse de l’implanter dans son secteur. “Il ne faut pas en faire un débat politique, c’est un enjeu de santé publique qui a du sens, un intérêt”, conclut le premier magistrat de la ville qui tranchera “en temps voulu”. Probablement sait-il qu’en coulisses, les choses avancent, doucement.

Le 1er arrondissement toujours ciblé

“Il y a eu le mois dernier une réunion de concertation avec l’ensemble des acteurs”, indique en effet Michèle Rubirola à Marsactu. Ce rendez-vous, qui s’est tenu le 17 mai, est nécessaire à l’avancement du projet, comme le précise le texte de loi qui régit l’autorisation d’expérimentation de haltes soin addiction. Les mairies de secteur du “grand centre-ville” (1/7, 4/5, 6/8), l’agence régionale de santé, la procureure de Marseille, la préfecture et l’Assistance publique-hôpitaux de Marseille (APHM) y étaient représentées.

Si le maire reste discret sur la localisation envisagée du projet – “je ne suis pas agent immobilier”, rétorque-t-il à Marsactu –, son adjointe, elle, conserve sa position. “Nous ciblons un lieu qui nous intéresse fortement dans le 1er arrondissement”, maintient Michèle Rubirola. Il s’agirait plus précisément d’un terrain privé, situé entre la gare, la porte d’Aix et Belsunce. “Mais l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque ne concerne pas que le 1er arrondissement, cela aura un impact sur plusieurs secteurs, c’est pourquoi nous devons être solidaires et travailler en collectif”, ajoute l’élue à la santé dans l’espoir d’apaiser le débat. Contactée à plusieurs reprises, Sophie Camard n’a de son côté pas rappelé Marsactu. “En tout cas, elle était présente à la concertation, même si on ne l’a pas beaucoup entendue”, glisse une source qui a assisté à cette réunion.

Comité de pilotage en attente

L’association ASUD Mars say yeah sait que le temps est compté. Comme le passé l’a démontré, l’annonce de l’ouverture d’une salle de shoot fait souvent les frais de la proximité avec des échéances municipales. “Et il faut le temps que la structure puisse faire ses preuves et démontrer son efficacité”, ajoute Michèle Rubirola consciente de cet enjeu. Les prochaines, municipales auront lieu dans trois ans.

La semaine dernière, l’association porteuse du projet et ses partenaires ont envoyé un courrier à la mairie centrale pour faire suite à la réunion de concertation. Dans cette lettre, consultée par Marsactu, les associatifs demandent la tenue d’un comité de pilotage dans l’été, avec l’objectif d’entrer le plus vite possible dans la phase opérationnelle. Ils proposent également un ordre du jour, avec notamment l’ambition de trancher définitivement la question du lieu. “On a proposé plusieurs lieux, au cas où”, complète Maëlla Lebrun, directrice de l’association Bus 31/32, émanation de Médecins du monde, sans démentir que le lieu qui fait le plus l’unanimité auprès des associations serait dans le 1er arrondissement. “On travaille, et on fait tout pour y parvenir. Si on échoue, ça sera uniquement sur une question politique”, ajoute-t-elle. Le lieu est encore loin d’ouvrir, mais il a en tout cas déjà un nom : Ferry B. “Pour le ferry-boat, symbole marseillais, et pour le B de Béatrice Stambul”, psychiatre marseillaise, décédée en février dernier, qui a œuvré pour ce projet. Et peut-être aussi comme une métaphore des nombreux allers-retours politiques du projet depuis toutes ces années ?

L’opposition mobilisée

D’autres sont moins précautionneux que la majorité municipale. C’est le cas du sénateur marseillais Reconquête Stéphane Ravier. Il organisait il y a quelques jours une “campagne de terrain” dans le 1er arrondissement. “Ce n’est pas parce qu’ils sont discrets qu’ils ne vont pas le faire”, répétait-il sur le parvis de la gare Saint-Charles. Le vendredi 2 juin, l’élu a ainsi distribué des tracts “salle de shoot à Saint-Charles, c’est non”. “Cela va participer à une banalisation de la drogue et la sécurité du lieu ne sera pas assurée. S’il y a des consommateurs il y aura des vendeurs, cela va générer du trafic dans le quartier”, a-t-il assuré devant les caméras de BFM-TV. Des arguments contestés par les défenseurs du projet, qui s’appuient notamment sur une ÉTUDE DE L’INSERM au sujet de l’impact de ces dispositifs sur leur environnement.

Le 2 juin, le sénateur Reconquête Stéphane ravier organisait “une campagne de terrain” contre le projet d’halte soin addiction à Marseille. Photo : VA

Stéphane Ravier prévoit ainsi, comme il l’avait déjà fait en 2019, de lancer une pétition pour s’opposer à l’installation d’une salle de shoot. “J’hésite à lui répondre”, réagit de son côté Michèle Rubirola questionnée par Marsactu.

Dans la même lignée et avec les mêmes arguments, le groupe d’opposition municipale de droite, Une volonté pour Marseille, a fait paraître un communiqué fin avril, intitulé  “salle de shoot : ce sera toujours non”. Oubliant ainsi que Jean-Claude Gaudin avait longtemps soutenu l’idée d’une ouverture de salle de consommation à moindre risque – portée alors par son adjoint Patrick Padovani très favorable au projet – avant de rétropédaler… à un an des municipales de 2020.

Avec Julien Vinzent

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Commentaires

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  1. didier L didier L

    Agir plutôt que laisser pourrir les situations, comme ce fut toujours le cas à Marseille. Il serait temps. C’est vrai pour la drogue, mais aussi pour les enfants qui font la manche à l’heure où les écoles sont ouvertes, pour les sdf qui installent leurs matelats un peu partout en ville, pour les coins de rues transformés en décharge etc … Comment une municipalité peut abandonner ainsi – être élus cela engage évidemment – et ne pas proposer des solutions, bref prendre les pb en charge. ?
    Comment peut-on voir à Marseille ( hier à côté du Centre Bourse une jeune femme plutôt mal en point, assises sur un escalier, le bras noir de piqures, avec un gros hématome à la jointure du coude – sur le Vieux-port un gamin qui fait les terrasses de café en demandant de l’argent etc … ) ce qu’on ne voit dans aucune autre ville alentours… Il serait temps d’agir. avec l’humanité, l’efficacité et la fermeté qui s’imposent. Et ce n’est pas utopique cela se fait ailleurs, voir seulement à Barcelone !

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    • Charlie Pierre Charlie Pierre

      Je vais proposer à Benoît qu’il vous nomme directeur général des services de toutes les peines du monde… puisqu’à vous lire, ça vous paraît si simple derrière votre pc ou votre téléphone…

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    • MarsKaa MarsKaa

      Le “c’est pas si simple” autre version de “ici c’est compliqué” a toujours servi à couvrir le manque de volonté,l’immobilisme, le jemenfoutisme, l’incompétence.
      Personne ne dit que c’est simple ou que ces problèmes sociaux, qui depassent les seules compétences de la mairie, peuvent être resolus en un claquement de doigts.
      On voudrait juste entendre et voir un debut de commencement de prise en considération de ces questions et d’action. Parce que l’on a voté contre l’abandon, l’immobilisme.

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    • Charlie Pierre Charlie Pierre

      Ça me rappelle les y’a qu’à faut qu’on de certains élus actuels jadis dans l’opposition, qui s’aperçoivent que tout est beaucoup plus compliqué lorsqu’on est aux manettes

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  2. Alceste. Alceste.

    Si l’actuelle administration municipale n’arrive pas à mener au bout ce projet qui n’est pas d’une difficulté insurmontable reconnaissez le, comment voulez-vous qu’elle arrive à gérer des problématiques plus ardues?.
    La question se pose de façon évidente.
    Ce centre d’accueil est d’une nécessité absolue.
    Si il n’est pas abouti,le rideau alors pourra se baisser alors pour le reste et sur des illusions définitivement perdues.

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  3. Marc13016 Marc13016

    Et regardez qui voilà, sur le parvis de la gare St Charles, un tract à la main avec “salle de shoot” marqué dessus, menton en avant, mèches conquérantes, regard d’acier, potiches sagement placées derrière ?! Notre Stéphanou local bien sûr, qui vient faire un peu son marché. (au passage, bravo à la presse pour la photo, c’est exactement comme ça qu’il la voulait ! Perso, j’aurais un peu orienté la caméra vers la Bonne Mère juste à droite, elle a le pouvoir de remettre les idées en place …).
    Par pitié, montrez nous des riverains, des travailleurs sociaux, des toxicos, des lieux d’implantation, mais pas lui ! D’ici la fin des élections dans 3 ans, l’overdose nous guette.

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  4. Marc13016 Marc13016

    Un qui n’a pas la même inspiration photogénique, c’est notre cher Maire … Franchement, il nous l’ont un peu raté sur la photo, à la sortie du conseil Métropolitain. Disons qu’il bosse, lui, dans le conseil. Pas le temps d’organiser le décorum, comme l’autre coq du RN. Commounicazioné … Berlusconi s’est ré-incarné à Marseille, c’est sûr !

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  5. pm2l pm2l

    L’auteur de cet article est la spécialiste des “papiers” à sens unique, où on développe toujours un seul point de vue, et où jamais n’est seulement évoqué un point de vue contraire … Elle a dû faire ses études de journalisme à la Havane. Il suffirait peut-être de faire une petite enquête sur “le terrain” en interrogeant les riverains du 1er arrondissement, qui subissent déjà l’hyper concentration dans leur voisinage d’une foule d’associations d’aides à toutes les formes de “précaires” qu’on puisse imaginer, concentrant ainsi l’hyper-précarité et multipliant les problématiques sur un petit espace. Il aurait été par exemple utile de rappeler que la principale association qui porte ce projet (ASUD-Mars …) est déjà connue pour sa mauvaise gestion des lieux dont elle a la charge et a été condamnée 2 fois pour troubles à l’ordre public … Ce genre d’information est à même d’éclairer le lecteur sur les réticences qu’entraîne ce projet.

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    • julijo julijo

      l’exagération nuit à la crédibilité.

      je reste étonné de vos critiques envers l’auteurE de cet article que je trouve plutôt mesuré, et “balayant” les réflexions de plusieurs acteurs très différents.

      pour ce qui concerne l’assoc “asud” ces condamnations étaient assez injustes, et l’assoc n’est pas directement coupable des troubles à l’ordre public générés… je pense justement qu’elle se débat plutôt avec les “décideurs” pour faire évoluer dans le bon sens la situation.
      par ailleurs, j’imagine aisément les inconvénients que subissent les riverains, et je reste certain pour l’avoir vu dans d’autres villes, qu’une salle de consommation serait un début de solutions.

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    • pm2l pm2l

      julijo :
      Je tombe au moins d’accord avec vous sur votre conclusion. Je ne nie pas le bien fondé d’une salle de consommation, ce que je conteste, d’ailleurs avec l’unanimité des associations de riverains et la mairie de secteur, c’est le projet d’implantation très proche de la gare St Charles, dans un secteur qui concentre déjà d’innombrables associations d’aides aux publics précaires, et qui attire ainsi dans le même périmètre toutes les problématiques sociales de la Création. Le quartier n’a pas besoin qu’on lui en ajoute !
      Par ailleurs, le rapport de l’INSERM sur les salles de consommation de Paris et de Strasbourg insiste sur l’implantation de ces salles à proximité immédiate d’un hôpital … Il ne vous aura pas échappé qu’il n’y en a pas dans le 1er arrondissement.
      Sur l’association que vous défendez, je vous laisse la responsabilité de votre propre jugement sur une décision de justice, mais s’il y a bien un point sur lequel vous faites erreur, c’est que cette dite association est bien responsable des troubles générés par son activité. Elle en est responsable au premier chef devant les riverains auxquels elle impose des situations insupportables. Ma remarque avait seulement pour but de faire remarquer qu’il était curieux de confier un projet aussi ambitieux à une association condamnée par la justice pour manquement à ses obligations.

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  6. Patafanari Patafanari

    Y a qu’à faire une salle de shoot autogérée à la Villa Valmer ou à la friche Louis-Armand.

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    • julijo julijo

      “y a qu’à ” juste ouvrir une grande concertation…..

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  7. didier L didier L

    Réponse à Charlie Pierre …. ” être élu évidemment cela engage …” et certes rien n’est simple. Mais faudrait arrêter avec le fameux ” particularisme marseillais”. Pourquoi ici tant de tergiversations pour une ” salle de shoot” en sachant que dans d’autres villes cela fonctionne. Cette salle devrait exister depuis des années: en effet l’immobilisme ou le manque de volonté politique de la précédente municipalité qu’il s’agirait peut-être de ne pas reproduire. Par ailleurs je ne suis ni élu , ni DGS certes, juste un citoyen responsable et engagé … et alors ?

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  8. Alceste. Alceste.

    Le Docteur PADOVANI avait un projet ficelé qui a échoué du fait que Bruno Gilles sous l’influence de la coiffeuse et du patron de bar du coin où devait s’installer ce fameux centre d’acceuil a cédé à leurs injonctions.C’est dire le niveau de l’élu.
    Bon Dieu , que Rubirola et Padovani se rencontrent, ils se connaissent , ils sont médecins et humanistes et qu’ils fassent enfin aboutir enfin ce projet.
    Il attend quoi Payan , le Messie ?

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    • didier L didier L

      D’accord avec vous Alceste … et il ne s’agit même pas d’un problème politique mais de ” bons sens”, de responsabilité sociale, et d’humanité dans la gestion d’une ville. Comment dormir tranquille quand on est au responsabilité dans une ville où des dizaines être humains se piquent aux coins des rues et dorment sur le trottoir. … ce n’est pas un coup de com qui réglera le problème, faut agir. Plus compliqué en effet de ” célébrer” la ” victoire” de l’OM il y a 30 ans !!

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