Salariés surexposés à des gaz toxiques : le coupable laisser-aller d’ArcelorMittal

Actualité
le 1 Fév 2019
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Exposés à des gaz toxiques, les salariés qui travaillent à la cokerie d'ArcelorMittal se battent depuis des années pour que leur santé soit protégée. Face aux alertes multiples, l'industriel a réagi tardivement et sans régler totalement le problème, qui touche près de 300 salariés.

Photo extraite du rapport "Programme sic-2015" de l
Photo extraite du rapport "Programme sic-2015" de l'Association pour la prise en charge des maladies éliminables. Plancher d'enfournement de la cokerie (2012).

Photo extraite du rapport "Programme sic-2015" de l'Association pour la prise en charge des maladies éliminables. Plancher d'enfournement de la cokerie (2012).

“Le vrai problème à ArcelorMittal se trouve à la cokerie.” Les représentants du personnel le savent tous. Travailler au sein de la cokerie d’ArcelorMittal à Fos-sur-mer, où est préparé le coke, combustible utilisé dans la fabrication de l’acier, comporte des risques mortels. Depuis plusieurs années, les syndicalistes et le comité d’hygiène, santé et conditions de travail (CHSCT) se battent pour que ces risques soient pris en compte par leur employeur. Les services de l’État eux-même somment, depuis plusieurs années également, l’industriel de mettre ses employés en sécurité. Mais, jusqu’à présent en tout cas, ArcelorMittal n’a pas daigné remédier définitivement à cette “situation grave et avérée” – ...
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Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Le problème sera bientôt “résolu” : grâce aux ordonnances Macron réformant le Code du travail, le CHSCT va disparaître. Et il y a fort à parier que, faute de temps et/ou de moyens, la sécurité et la santé au travail seront les parents pauvres de la nouvelle instance unique censée reprendre ses prérogatives avec celles du comité d’entreprise.

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  2. neplusetaire neplusetaire

    Dommage que l’on ne s’intéresse pas au milieu du recyclage. Les hommes souffrent aussi des conditions difficiles, problèmes pulmonaires : poussières de métaux, odeurs, etc…Il y a vingt ans auparavant, les salariées n’avaient aucune aide ni soutien…Quant à l’Inspection du travail….aucune réponse à mes courriers..
    C’est malheureusement aux salariés de se défendre mais l’individualisme divise au lieu d’unir les forces pour faire valoir leur droit de retrait. Diviser pour mieux régner.
    J’en ai eu la douloureuse expérience ou l’on a préféré m’enfoncer par des faux témoignages de la part de salariés afin de m’empêcher de faire reconnaître mon préjudice malgré ma reconnaissance en inaptitude pour danger immédiat…

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