Salariés surexposés à des gaz toxiques : le coupable laisser-aller d’ArcelorMittal
Exposés à des gaz toxiques, les salariés qui travaillent à la cokerie d'ArcelorMittal se battent depuis des années pour que leur santé soit protégée. Face aux alertes multiples, l'industriel a réagi tardivement et sans régler totalement le problème, qui touche près de 300 salariés.
Photo extraite du rapport "Programme sic-2015" de l'Association pour la prise en charge des maladies éliminables. Plancher d'enfournement de la cokerie (2012).
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Le problème sera bientôt “résolu” : grâce aux ordonnances Macron réformant le Code du travail, le CHSCT va disparaître. Et il y a fort à parier que, faute de temps et/ou de moyens, la sécurité et la santé au travail seront les parents pauvres de la nouvelle instance unique censée reprendre ses prérogatives avec celles du comité d’entreprise.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Dommage que l’on ne s’intéresse pas au milieu du recyclage. Les hommes souffrent aussi des conditions difficiles, problèmes pulmonaires : poussières de métaux, odeurs, etc…Il y a vingt ans auparavant, les salariées n’avaient aucune aide ni soutien…Quant à l’Inspection du travail….aucune réponse à mes courriers..
C’est malheureusement aux salariés de se défendre mais l’individualisme divise au lieu d’unir les forces pour faire valoir leur droit de retrait. Diviser pour mieux régner.
J’en ai eu la douloureuse expérience ou l’on a préféré m’enfoncer par des faux témoignages de la part de salariés afin de m’empêcher de faire reconnaître mon préjudice malgré ma reconnaissance en inaptitude pour danger immédiat…
Se connecter pour écrire un commentaire.