Safina Athoumani, mère courage, sort enfin du naufrage de la rue d’Aubagne

Portrait
le 28 Fév 2019
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Depuis le 5 novembre 2018, Afina Athoumani vit d'hôtel en hôtel. Un périple qui devrait s'arrêter cette semaine pour cette ancienne habitante de la rue d'Aubagne. Un épisode sombre d'un destin déjà ballotté par la lutte contre la maladie orpheline de sa fille.

Safina Athoumani, dans son appart-hôtel qu
Safina Athoumani, dans son appart-hôtel qu'elle doit bientôt quitter.

Safina Athoumani, dans son appart-hôtel qu'elle doit bientôt quitter.

Le petit Ibada Saïd lance son ballon qui rebondit sur la porte, le pied de la table ou le lit. Le terrain de jeu est réduit. Le petit garçon de 11 mois en a passé deux dans cette chambre étroite d’un appart-hôtel du centre-ville, trois en comptant les premiers hôtels où la petite famille a été ballottée depuis le 5 novembre 2018. La grande soeur d’Ibada, An-Ichat est quant à elle à l’école en ce lundi où nous la rencontrons. Depuis ce qu’on appelle communément le drame de la rue d’Aubagne, Safina Athoumani lutte contre le destin têtu qui semble s’acharner contre sa petite famille. Safina Athoumani est une des quelques 2000 délogés qui ont dû apprendre à vivre loin de chez eux. La mère de 38 ans vivait au n°73 de la rue d’Aubagne. Une ...
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Commentaires

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  1. chlochette chlochette

    Merci pour cet article. Merci de retranscrire le courage de cette famille.

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  2. Zumbi Zumbi

    Article recommandé à l’abject auteur de la délicieuse blague : “le kwassa-kwassa il pêche peu, il ramène du Comorien, c’est différent.”

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  3. David David

    @zumbi,merci de le dire, moi aussi j’ai instantanément pensé à cette phrase abjecte, qui montre bien à quel point le méprisant de la république, malgré son cinéma (visite des sdf avec les maraudes etc), considère comme des choses, pas des humains, ceux “qui ne sont rien” parce qu’ils n’ont rien. Heureusement que marsactu suit ce dossier, ça permet à la mairie de savoir qu’elle est tenue à l’œil. Ne leurs faisons pas confiance…

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  4. David David

    @zumbi,merci de le dire, moi aussi j’ai instantanément pensé à cette phrase abjecte, qui montre bien à quel point le méprisant de la république, malgré son cinéma (visite des sdf avec les maraudes etc), considère comme des choses, pas des humains, ceux “qui ne sont rien” parce qu’ils n’ont rien. Heureusement que marsactu suit ce dossier, ça permet à la mairie de savoir qu’elle est tenue à l’œil. Ne leurs faisons pas confiance… Et courage à cette dame, qui n’en manque pas.

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