[Retour aux sources] L’adieu aux rigoles et à l’aiguadier

Série
le 21 Août 2020
8

Si l'histoire de l'eau à Marseille est connue, il reste peu de traces du réseau d'irrigation qui a permis à des centaines de paysans de produire fruits et légumes. Première étape d'un retour aux sources qui commence avec la découverte d'un métier disparu : l'aiguadier.

Carte postale présentant un cantonnier arroseur devant le canal de la Barasse. Collection : Jean-Albert Chiapero.
Carte postale présentant un cantonnier arroseur devant le canal de la Barasse. Collection : Jean-Albert Chiapero.

Carte postale présentant un cantonnier arroseur devant le canal de la Barasse. Collection : Jean-Albert Chiapero.

La série

Depuis le robinet que l'on ouvre sans y penser, Marsactu remonte le fil de l'eau amenée par le canal de Marseille. Des rigoles aux glacier des Écrins, c'est notre retour aux sources estivales.

L’histoire commence là où l’eau finit. Il y a quelques mois, le pas de l’actualité nous menait au domaine des Charmerettes. Le dernier agriculteur du Cabot, Jean-Pierre Zurbuch craint de voir disparaître les terres arables qui ont fait vivre sa famille durant plusieurs décennies. Il y fait encore pousser quelques rangées de légumes dans la […]
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Commentaires

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  1. Electeur du 4-5 Electeur du 4-5

    Sympa cet article.
    Vivement la suite ( enfin, l’amont… 😁)

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  2. MarsKaa MarsKaa

    Une serie d’été qui commence bien ! Un petit voyage dans le temps rafraîchissant….
    et une possible projection dans le futur : à quand un plan de développement de l’agriculture périurbaine ?

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  3. marguerite.deschamps marguerite.deschamps

    Ces canaux étaient présents jusque dans le centre ville actuel. Par exemple, la rue Jussieu (4ème – aujourd’hui voie privée partiellement fermée) était traversée par un canal d’irrigation il y a encore 70 ans. Mon mari a rencontré un vieux monsieur qui lui a raconté les cultures maraichères encore présentes dans ce temps-là. Il y a des restes visibles dans cette rue et dans les parcelles environnantes : fontaines, bassins, etc. Il y a parfois des promenades urbaines qui passent par là. Un article là-dessus, Marsactu ? Merci

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  4. LN LN

    Ah mais oui ! Avant que la Ville ne réquisitionne et ne rase une partie de la propriété à Saint Mauront, dans le jardin il y avait un immense bassin alimenté par l’aiguadier. Tous les soirs, mon grand-père vidait l’eau pour arroser l’immense terrain cultivé et irrigué par une foultitude de petits canaux et le lendemain il était de nouveau rempli ce qui l’été, faisait la joie de la famille parait-il. Je n’ai pas connu, c’était du temps où le quartier était encore une campagne…

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  5. Richard Mouren Richard Mouren

    Du Chemin du Four de Buze à la traverse du camp Long (maintenant boulevard Notre Dame de Santa Cruz et à la propriété Montgolfier (14°) quartier maintenant renommé Hauts de Ste Marthe, les rigoles étaient en eau jusqu’en 90 je crois, avec grands bassins d’arrosage qui servaient de piscine aux mioches. J’espère que la large bande de terrains agricoles (actuellement propriété de la Soleam) devenus disponibles par l’abandon de la voie RD4D et de la tranche nord de la ZAC pourra être confiée à des jeunes maraîchers qui pourraient s’y installer assez facilement (il reste d’ailleurs quelques maisons expropriées mais en bon état) L’eau du canal tout proche pourrait leur être fournie par les anciennes rigoles remises en état. Un idée pour la nouvelle municipalité.

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  6. Jean Luc Jean Luc

    Quid du canal de Marseille nord qui pourrait également servir de réseau structurant cyclable, puisque quasi horizontal? 1 structure, 2 usages?

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  7. Danièle Jeammet Danièle Jeammet

    Il serait sans doute utile de préciser que la SEM, c’est Véolia et que Véolia est la nouvelle appellation de la Compagnie générale des Eaux… A quand une gestion de l’eau par la ville et la fin des subsides à une multinationale ?

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