Pour se racheter une image, le Grand port de Marseille sort la carte de la concertation
Après la "Charte Ville-Port" le Grand port maritime de Marseille s'est lancé dans le "Dialogue Ville-Port". Celui-ci consiste en une série d'ateliers de concertation avec habitants, associations et collectivités locales sur l'ouverture de son enceinte. Marsactu a participé à l'un d'entre eux.
Le premier atelier de la série était consacré au sujet de la digue du Large. (Photo VA)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Et le boulot énorme fait depuis le début est ici https://www.dialoguevilleportmarseille.fr/bibliotheque
On peut toujours critiquer d’office toute tentative de concertation, reste que si tout le monde les menait aussi professionnellement que ces gens le font ce serait déjà une avancée.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je trouve l’initiative intéressante et a priori le fonctionnement de ces ateliers aussi.
Mais, 1. Qui vient à ces ateliers ? La population est-elle représentée dans son ensemble ? Le “socle” de la concertation est limité aux personnes libres 2h ce soir de semaine là, et en capacité de se déplacer jusqu’au lieu de l’atelier puis de rentrer tard chez elles.
2. Comme le souligne l’article, cette concertation va-t-elle réellement être prise en compte dans les décisions futures ou sert-elle seulement la comm’ ? Malheureusement, en France, nous avons rarement vu une concertation aboutir à une réelle décision commune entre divers acteurs.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ne serait-ce que le titre de cette commission souligne le problème , dialogue port-Marseille.
Le port comme entité exogène à une ville-port,mais nous n’en sommes plus à une curiosité près ici.
Alors Martel fait une commission, le compte rendu du déroulement est rigolo, la technique de la feuille blanche est à mourir de rire,bref passons.
Un os à ronger ou vraie concertation,nous verrons,mais l’expérience locale m’incite plutôt à être circonspect. WAIT and SEE
Se connecter pour écrire un commentaire.
Proposition immédiatement réalisable, et peu onéreuse :
Faire immédiatement de la Grande Jetée une superbe réserve maritime, un des plus beaux spots de plongée du monde et aussi le plus beau parcours de nage et de snorkeling de Méditerranée. Il suffit de peu de moyens et de juste un peu de volonté politique.
– Création d’une réserve maritime et d’un couloir de nage et aussi spot de snorkeling et de plongée le long de la grande jetée sur 1.5 km entre le pont tournant et le pont levant, avec interdiction de mouillage, de pêche et de navigation de tous engins sur une bande d’env. 75 mètres de large, avec pose de bouées jaunes tous les 50 mètres (30 bouées sphériques d’env. 40 cm de diamètre suffisent)
– La grande jetée, avec ses blocs, failles, trous et profondeurs est propice à la présence de mérous, de chapons, de canthes, de dentis, de moustelles, de corbs, d’apogons, de congres et murènes, de petites et de grandes cigales, de homards, de langoustes, de gorgones, que l’on pourrait admirer au milieu de nuées de castagnoles roses et noires, sars, oblades, bogues, mandoules et autres mugelons… Sans prédation, ces espèces peuvent y revenir en grand nombre en 2/3 ans et y être le plus souvent admirées dans de l’eau limpide ! (point n’est besoin de dépenser des fortunes pour mouiller d’impressionnants récifs comme au large du Prado, pour des résultats peu probants car le lieu est trop profond, et il faut dire aussi que les autorités ont cédé aux pêcheurs pro pour en limiter grandement le périmètre)
– Les accès Nord et Sud, cad pont levant et pont tournant pourraient se faire autorisées en mode doux à pied par les portes de la Madrague Ville et d’Arenc, avec marquages au sol à suivre pour ne pas s’égayer dans les quais, ou à vélo avec barres métalliques parkings à vélos au bas des escaliers de traverses de la jetée, ou par taxi ou mini bus accrédités. On peut imaginer devoir fournir une carte de licence de nage en eau libre, ou de la fédération française de natation. La Métropole, La mairie de Marseille, son maire et ses adjoints concernés : mer, sport et tourisme doivent avoir assez d’arguments et de poids pour enfin libérer ces kms de façade maritime face à l’incongruité de 20 années de plan Vigipirate ! La Mairie de Marseille et la Métropole prennent des décisions à beaucoup de niveaux qui mettent en jeu des milliards d’euros pour le GPMM, alors laisser passer quelques piétons c’est pipi de chat…
– Quelques coups de tronçonneuse pourraient tailler 3 ou 4 marches dans 2 blocs de la jetée pour faciliter 2 entrées à l’eau, et une corde ou une corde échelle fixées aux blocs pour faciliter la sortie en cas de houle.
Des panneaux explicatifs et préventifs pourraient être posés.
Plusieurs bouées de mouillage pour bateaux de plongée et bateaux de plaisance venus faire du snorkeling pourraient être posées.
Qui cela pourrait-il gêner ? Quelques pêcheurs sous-marins amateurs, quelques pêcheurs professionnels. Mais 1/ l’époque n’est plus à la prédation, mais à la protection des espèces 2/ ce serait dans leur intérêt puisque les espèces présentes en masse dans la zone iraient forcément peupler les zones limitrophes… Le Port Autonome ? il faudrait qu’il fasse avec, qu’il supporte le passage à pied ou à vélo ou en minibus de quelques sportifs vers la façade maritime, ce n’est pas la mer à boire, il suffit de s’organiser et d’un minimum de bonne volonté, il s’agit d’une population adulte, responsable, propre, sportive. Au pire ça peut s’encadrer avec un ou deux policiers municipaux…
Ce serait l’occasion, à peu de frais, de créer une très forte action écologique, sportive et citoyenne pour Marseille. L’occasion de de faire du “démarketing positif” avec une communication telle que “Beaucoup mieux que les calanques : la Grande Jetée de Marseille, à vivre en plongée, snorkeling et en nage en eau libre !”(et à pied si la grande jetée est enfin accessible aux promeneurs et aux joggers)
Se connecter pour écrire un commentaire.
Et bien voilà de bonnes idées ,et pas besoin de l’exercice ridicule de la feuille blanche.
Se connecter pour écrire un commentaire.
En synchrone à ces ateliers de dialogue pour une “traversée” vers le littoral par les usagers et résidents de la ville, je ne peux pas m’empêcher de sourire : je vous défie de trouver le moindre contact direct avec le port pour signaler l’inverse : le débordement des activités du port sur le territoire et vie de résidents de la ville en littoral. De la mer vers la terre cette fois… Sans parler de la pollution que nous connaissons déjà tous bien sûr (et pas que des bateaux de croisière : des signalements successifs sur les dépôts d’alumine dans le quartier depuis plus de 15 ans restent lettre morte par la Préfecture).
Des files interminables de véhicules de vacanciers, arrêtés ou au pas, en attente d’embarquement, on en parle ? La solution ? la seule proposée par les services de la ville ou métropole (le port ne répond pas à son seul “formulaire de contact”) : signaler à la police municipale pour, s’ils ont des patrouilles disponibles, faire la circulation ! la circulation dans l’enceinte du port et non sur la voie publique, des “percées” entre le Port et la Ville en-dehors des cartes postales et vues sur mer,, activités culturelles ou sportives… ?
Peut-être pas assez de temps ou moyens à dédier pour des ateliers participatifs avec “pages blanches” ? Oui, c’est super de commencer à dialoguer avec toutes les parties prenantes présentes mais… ah pardon, Oui ET cela permet au moins d’avoir l’occasion d’être entendus si on était informés et présents pendant cette tranche de 2h programmée…
Se connecter pour écrire un commentaire.