Pour les régionales, Yvon Berland divise les centristes d’Agir
L'ensemble des élus locaux du parti politique Agir signe une lettre contre le positionnement du candidat malheureux aux municipales Yvon Berland, nouvellement adhérent, comme chef de file pour les élections régionales. Au motif que cette candidature hypothèquerait une alliance future avec la présidente sortante Martine Vassal (LR) lors des élections départementales.
Affiche de campagne d'Yvon Berland, lors de la présentation de son programme, durant les élections municipales en mars 2020. Photo J.V.
Commentaires
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Merci pour cet article – et bravo pour votre “entrée” dans l’équipe. J’avais une question à propos des Régionales au centre. Il se murmurait qu’une candidature de Frédérique Vidal se préparait pour LREM. Ça se confirme ? Au-delà, on peut imaginer une candidature LREM ET une candidature Berland (Agir) ? Ou cette dernière enterre-t-elle l’hypothèse d’une candidature LREM ?
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Bonjour et merci 😉 d’abord. Ensuite, pour répondre à votre question, Agir (comme LREM et le Modem, autres composantes de la majorité présidentielle) vont désigner dans les jours à venir des “chefs de file” régionaux qui auront pour tâche, dit-on pudiquement, de “coordonner” les élections futures. En clair de négocier avec les autres partis pour établir des listes qui conviennent à tous (il est évidemment exclu qu’Agir parte seul, par exemple). La cheffe de file de LREM en Paca devrait, comme vous le dites, en toute logique être la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal. Et Yvon Berland est donc proposé pour devenir celui d’Agir (hypothèse qui ne réjouit pas certains élus locaux comme le montre ce courrier).
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“Nous nous permettons de vous rappeler que le département est un grand pourvoyeur de fonds pour les communes dans lesquelles nous sommes élus. Il est pour nous d’une importance capitale que le département reste aux mains de la droite.”
Entre clientélisme et intérêts général, ces élus se positionnent sans ambiguïté.
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J’allais soulever le même passage, tellement révélateur des pratiques locales… y aura-t-il un “printemps provençal” pour décrocher toutes ces arapèdes toxiques ?
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Cette phrase est tellement incroyable que je suis allé la relire en me pinçant.
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2021 année exceptionnelle de la transparence où les élus locaux n’hésitent plus à louer par écrit les bienfaits du clientélisme. Mais que faut il comprendre, que le département accorde des subventions aux communes en fonction de leurs orientations politiques et non pour l’intérêt commun?
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Avec cet aveu écrit (et quelques faits notables) il n’y a aucun doute..
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Vous en doutiez ?
Il suffit de regarder les subventions accordées aux communes de droite et les autres !
Stupéfiant !
Si vous voulez profiter des plus beaux équipements, actuellement emménagez dans une commune de droite de la Métropole !
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Il est grand temps que les critères d’attribution des fonds départementaux aux communes soient votés publiquement par l’assemblée départementale, connus de tous, stables et dépolitisés.
Il faut sortir de ce clientélisme mortifère qui aboutit à ce que le bon plaisir du président ou de la présidente soit le critère principal. Et à ce que des élus municipaux écrivent en toute innocence qu’en raison de ce clientélisme assumé, il leur paraît “d’une importance capitale que le département reste aux mains de la droite.”
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oui, c’est vraiment LE point déterminant : l’attribution des fonds aux communes, qui permet toute une série d’arrangements politiques parfois contre nature…. et souvent en incohérence avec d’autres élections.
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Ce “clientélisme” est en réalité généralisé, vous le savez bien. Les “renvois d’ascenseur” de ministres à des élus qui les ont aidé à acceder au pouvoir, etc, etc… C’est vieux comme le monde.
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et pourtant Yvon Berland est le mieux placé compte tenu de sa performance à la municipale
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La distribution de fonds du département au bénéfice des communes est en effet un puissant levier de clientélisme. Il se pare d’appellations ronflantes : « contrat de développement » …La preuve : un ancien président du conseil général 13 continue à se faire élire sénateur à la faveur de cette reconnaissance du ventre par les petits maires et conseillers municipaux.
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Monique Cordier qui déclare (à propos de Berland) : “quelle est sa légitimité à incarner un mouvement dynamique?” L’hôpital qui se fou de la charité! 😂😂😂
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Ah bon ! C’est qui ? -;
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Monique Cordier, ancienne adjointe de Jean-Claude Gaudin issue de la société civile, nouvelle adhérente d’Agir et signataire du texte
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Surtout ancienne présidente des CIQ marseillais et dont Gaudin l’a affublé de la légion d’honneur.
On se pose la question d’ailleurs à quel titre ?
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Difficile et complexe la politique ici et ailleurs. Je ne crois pas qu’on lave plus blanc dans d’autres villes, d’autres grandes agglomérations, d’autres régions. Peut-être que dans le midi on est moins discret qu’ailleurs ? Ce qui est certain c’est que le pouvoir contraint certains à passer des convictions à des arrangements, d’intérêts collectifs ou personnels. Le citoyen dans un vote qu’il pense démocratique, se soucie majoritairement de l’intérêt public et il ignore tout, de ce qui se trame en coulisses et qui vient généralement modifier le projet pour lequel les citoyens ont voté. Une démocratie plus forte devrait associer davantage durant le mandat, la société civile, mettre en débat les grands projets avec les citoyens pour passer de l’information (pas toujours très transparente) à une vraie concertation en tenant compte de l’expertise des usages, des avis techniques, politiques et financiers. Malheureusement une fois le temps du vote passé, le pouvoir en place décide et la démocratie ne devient plus qu’un hologramme pour laisser croire qu’elle existe bien en vue de prochaines élections.
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test
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