Pollution du golfe de Fos : les élus dénoncent “une chape de plomb”

À la une
le 14 Fév 2017
3

L'agence régionale de santé a saisi sa tutelle nationale Santé Publique France pour analyser les résultats de l'enquête participative menée à Fos et à Port-Saint-Louis. Pour les maires des deux communes, c'est un premier pas salutaire pour faire la lumière sur une problématique sanitaire déjà ancienne.

L
L'usine Arcelor de Fos-sur-Mer (Photo : Clémentine Vaysse)

L'usine Arcelor de Fos-sur-Mer (Photo : Clémentine Vaysse)

Ce n’est pas un nuage qui s’éloigne mais un voile qui se soulève un peu. Après la publication par Marsactu de l’étude participative d’une équipe de chercheurs (lire notre article ici) sur les effets des pollutions sur les populations de Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône, les maires de ces communes espèrent que la gravité apparente de ces données feront réagir l’État et les institutions sanitaires. Sur un échantillon de 800 personnes, y ont été trouvés deux fois plus de cancers, de diabète et d’asthme que les moyennes nationales. “À force, on a l’impression d’avoir une chape de plomb. Là c’est peut-être un début. Est-ce qu’on est vraiment plus malades chez nous ? On voudrait le savoir”, ...
Vous voulez lire la suite ?
Abonnez-vous à Marsactu

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    C’est vraiment un travail remarquable qu’a fait là Marsactu en rendant public cette étude

    Signaler
  2. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    publique ! pas public !

    Signaler
  3. Jean Luc Jean Luc

    Bravo pour cette mise en lumière et pourvu qu’elle ne s’éteigne pas de sitôt…
    Bizarre cette impression d’avoir pas mal de structures d’état chargées de veiller sur la santé des populations; ARS, SPF, Assurance Maladie, INVS, autres? et aucune vision d’ensemble sur ces pollutions depuis pas mal de décennies, ce que dit bien M Raimondi :
    Il n’y a aucune prise en compte par les services de l’État du cumul des pollutions », entre les différentes usines comme entre les substances.
    Est ce du à un manque de moyens financiers, une organisation déficiente, une volonté politique insuffisante face aux enjeux économiques immédiats ou un sourd pressentiment que regarder sous le tapis remettrait trop en cause notre mode de vie occidental moderne?
    Il n’est pas possible de charger seulement les élus et il n’y a d’ailleurs pas beaucoup de commentaires à cet article…
    Comment garder la lumière allumée?

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire