Pôle emploi place ses agents au pied des tours
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Ca y est ils ont enfin trouvé il y a 5 millions de chomeurs parsce que les agences pole emploi n’était pas dans les quartiers mais dans les centres ville. On va tous mieux dormir ce soir grace à ce beau conte de fées. Le chomage va disparaître très vite à présent.
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Je suis content que le Centre Social de Frais-Vallon soit mis en valeur par cette initiative dont par ailleurs j’attendrai pour me prononcer sur son adéquation aux problématiques du terrain. Mais s’il faut attendre la venue de 2 Préfets (quoique ils y sont tous venus) pour éclairer ce que fait ce Centre Social c’est un peu dommage. Les mannequins dont vous parlez sont ceux de la boutique d’insertion Vêti-Toi qui menait un formidable travail autour de la “fringue” et dont les actions ont périclité faute de soutiens pertinents.
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Clin d’œil à Jdeharme. Collectivement, le chômage n’a pas encore de solution. Individuellement il reste possible de s’insérer si l’on est déterminé et que l’on accepte de jouer le jeu d’une formation. Mais c’est parce que tout le monde ne le fera pas.
Il n’est pas sûr du tout que le plein emploi, au taux d’activité actuel de la population (un taux qui comprend les chômeurs), puisse réellement exister, maintenant que dans un couple il faut que les deux travaillent pour avoir un revenu qui permettra de fonder un foyer. Un presque plein emploi, peut-être, avec une économie comme l’Allemagne. Mais est-ce possible sans « canards (ou coqs gaulois) boiteux » ailleurs ?
Un salaire minimum pour tous comme solution, certains esprits généreux ou inquiets y pensent, dans des groupes de réflexion style Davos. C’est aussi simple (hum) que de taxer les plus-values du capital. Mais quelle faisabilité et d’abord quelle acceptabilité de la part de « ceux qui travaillent » ?
Alors Pôle emploi au pied des tours ? C’est déjà une façon de continuer à faire bouger Pôle emploi. Lorsque j’ai créé mon entreprise, le militant de gauche genre LCR de l’ANPE aixoise qui était mon interlocuteur, m’en avait dissuadé : « tu vas contribuer à la société capitaliste ». En tout cas chacun est maintenant au pied du mur pour faire ce qui peut être fait. Enfin une demi-journée par semaine, un leurre.
En Espagne ou au Portugal, la population des basses rémunérations gagne moins qu’en France. Mais son pouvoir d’achat est supérieur, de l’alimentation au logement. On peut vivre et se loger pour moins cher. Alors en France, si les marges des grandes entreprises (voir le coût d’accès au logement que l’on produit) et les prélèvements de l’Etat étaient moins élevés, on vivrait mieux. Si les bas salaires étaient plus élevés, les couples fonctionnant sur un seul salaire seraient plus nombreux. Il y aurait probablement moins de chômage. Si ce n’est pas le cas actuellement, sauf dispositifs financés par l’Etat et emplois publics des collectivités, on a quand même créé pas mal d’emplois privés en France par le passé. Ce qui a permis de rapprocher le taux d’emploi féminin de celui des hommes. Comment aller au-delà ?
Pour éviter qu’on me vole dans les plumes : je ne suis pas de ceux qui voudraient renvoyer les femmes à la maison, les hommes peuvent également s’occuper quelques années des enfants. En Suède, une partie du congé de maternité peut être prise par le père, sinon elle est perdue.
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PAYSAGE APRES LA BATAILLE (explosion desx inégalités,du CAC 40,duchomage et de la précarité de masse ) : -L’insertion: S’il n’y a pas assez d’emploi,à chaque fois que les travailleurs sociaux préposés réussissent à insérer un chomeur,il y a un passager invisible qui le croise sur la passerelle et se desinsère (finde cdd,plan social,fin de “stage”…). Les travailleurs sociaux rêvent eux aussi. Le taux de dépressions et d’hospitalisations dans cette catégorie sociale est tendaciellement à la hausse . – LES DIPOSITIFS: L’un chasse l’autre ou pousse l’autre pour mieux atteindre sa cible,de plus en plus ciblée et de moins en moins atteinte. Ensuite, il faut des coordinateurs pour réguler le tout et des coordinations de coordinateurs,mais également des stages d’immersion pour que tous ces gens ne s’éloignent pas trop d’une réalité toujours poursuivie mais rarement saisie au col. _ LES CENTRES SOCIAUX : Les salles sont toujours encombrées des témoins-muets?-( ici des mannequins) de l’action précédente (qui marchait bien,après un gros boulot de mise en place et de convictions )arrétée en plein vol pas l’arrêt des crédits de l’emploi précaire précédent… Et les personnels n’ont “rien” à dire au journaliste (qui plus est devant le préfet )… Ambiance! Mettons des mannequins en haillons de partout,et le dernier qui part éteint la lumière ! – LES MINISTERES : Une dernière pensée émue pour les énarques/bricolos Qui,dans la trés haute administration ou dans les cabinets,inventent le P.A.P.E,le transforme en M.O.L.E, échéance les stages d’immersion…et qui ainsi nous tricotent au quotidien un univers fort irréel (sauf pour les agences de comm des dits ministères ).Il faudra bien qu’un jour on finisse par les “immerger”,dans frais-vallon par exemple . – Le seul point positif dans tout çà c’est la qualité de votre article,sa peinture du paysage,ses traits d’humour, la parole donnée a ceux qui parlent encore entre ceux qui ont pris le parti de se taire et ceux qui depuis longtemps ont confisqué tous les micros,mais que plus personne ne veut écouter .
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Un article du Monde passé peut-être inaperçu : “A Marseille, un marché de l’emploi opaque”.
Morceau choisi : “L’emploi public ou associatif, obtenu via un contact politique, est souvent le seul débouché dans les quartiers. « Les associations viennent nous voir pour demander des contrats aidés et elles ont souvent déjà leur candidat », raconte ainsi un responsable de Pôle emploi. « Et si nous leur disons qu’ils ne correspondent pas aux critères, ils passent par le préfet. » Pôle emploi a même vu récemment arriver une association sportive, flanquée d’un élu, demander des contrats aidés pour une vingtaine de jeunes pour travailler chez Auchan. « La plupart n’était pas éligible ou ne voulait même pas travailler dans la sécurité », glisse une responsable.
De telles pratiques semblent généralisées de haut en bas à Marseille. La directrice de la mission locale ne prendra par exemple même pas la peine de quitter la pièce où se trouve un journaliste du Monde pour demander à un responsable de Pôle emploi « un regard bienveillant » sur la demande de contrat aidé d’une amie de son fils. Et tout le monde se souvient dans la ville de la façon dont les conseillers généraux ont adapté les emplois d’avenir à leur sauce, en proposant chacun leur propre candidat.” (http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/01/28/a-marseille-un-marche-de-l-emploi-opaque_4354971_1698637.html)
Bon courage aux agents dévoués de Pôle Emploi !
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