Petite note à l'attention de ceux qui promettent des emplois à Marseille

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le 18 Sep 2013
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Petite note à l'attention de ceux qui promettent des emplois à Marseille
Petite note à l'attention de ceux qui promettent des emplois à Marseille

Petite note à l'attention de ceux qui promettent des emplois à Marseille

Créer 100 000 emplois d’un coup de baguette magique, sur la durée d’un mandat. Voilà qui pourrait faire rêver tout électeur légèrement naïf. 10 000, 50 000, 100 000, le nombre varie mais les candidats à la primaire socialiste partagent tous la même ambition de créer de nouveaux emplois pour la ville. De son côté, Jean-Claude Gaudin flatte également son bilan sur ce point. En 2010, lors d’un colloque intitulé “Un emploi pour tous”, la municipalité se vantait d’avoir créé 40 000 emplois en huit ans à Marseille. Aujourd’hui même, le premier adjoint Roland Blum se félicitait du bilan des Zones Franches Urbaines (ZFU) qui auraient permis de créer 13 000 emplois depuis leur mise en place en 1997.

Les chiffres fusent certes mais ne donnent pas tous les mêmes tendances. Si tous les prétendants à la mairie évoquent des chiffres de création d’emplois pour la commune de Marseille, les statistiques sur l’emploi à Marseille même sont très dures à trouver. Il faut se tourner vers l’Urssaf pour avoir des chiffres sur le nombre d’emplois privés “intra muros”.

Face aux promesses et bilans, on ne peut que s’interroger sur la manière dont sont calculées ces données. Petit décorticage des chiffres les plus entendus, à la lumière d’autres bien moins souvent brandis.

1) Pas de création nette d’emplois privés depuis 2008

En fait, à chaque fois qu’un politique évoque des créations d’emplois, il parle en brut et non en net. C’est-à-dire que ces chiffres n’incluent pas la disparition d’emploi sur la période donnée. Pour avoir des statistiques sur l’évolution du nombre d’emplois salariés privés, il faut se tourner vers l’Urssaf, seule véritable entité à avoir des données par commune et non par zone d’emploi. Voici leurs chiffres entre 2008 et 2012 :

En 2009, Marseille comptait 245 582 emplois privés. En 2012, il n’en reste que 242 432. Si on en croit leurs données, la ville a perdu 3 150 emplois depuis 2008. Le solde est donc négatif. “Ce qui est frappant, c’est que les variations sont très inégales d’une année à l’autre, commente l’économiste Philippe Langevin. Mais il est certain que depuis 2008, la tendance est à la baisse. Reste à savoir si cela est structurel ou conjoncturel.”

En se basant sur les chiffres de l’Unedic, pour lesquels les critères sont légèrement différents, on obtient une évolution du nombre d’emplois privés par secteur. Sur cette période 2009/2012, l’industrie a perdu 2278 emplois et le commerce 2097 tandis que le BTP et les services sont à la hausse avec respectivement 379 et 3512 emplois supplémentaires.

A voir ces chiffres, on se demande bien comment un candidat peut trouver la solution pour changer de braquet et créer des dizaines de milliers d’emplois en si peu de temps. En fait, ces ambitions à six chiffres ont une origine commune : un chiffre, sorti un peu de nulle part, censé représenter le retard de Marseille.

2) Le mythe des 100 000 emplois privés manquant à Marseille

Cela fait tellement longtemps qu’on l’entend qu’on ne sait plus d’où ce chiffre sort. Dans une tribune publiée dans le Monde il y a un peu moins d’un an, le sociologue (également président du comité de soutien d’Eugène Caselli) Jean Viard expliquait : “A Marseille, on estime qu’il manque 100 000 emplois dans le privé pour que la ville soit à la hauteur des métropoles européennes de même taille”. Aujourd’hui, il ne sait plus trop d’où il vient. “La première fois que je l’ai entendu, c’était il y a cinq, six ans. Je crois qu’il provient d ‘une étude de l’Agam”.  A l’agence d’urbanisme de Marseille, on peine à retrouver ce chiffre. En fait, depuis des années, ces 100 000 emplois ont été pris comme référence sans source précise. “C’est un vieux chiffre qui circule, commente Philippe Langevin, maître de conférence et économiste. On ne sait pas vraiment à quoi il correspond même s’il est pertinent de comparer Marseille à d’autres grandes villes” .

Ce chiffre est largement repris par les candidats à la primaire socialiste comme Marie-Arlette Carlotti qui explique, dans une interview à la Provence en juillet : “Il manque, selon plusieurs études très sérieuses, environ 100 000 emplois privés dans l’aire marseillaise”. Lors du débat sur France 3 la semaine dernière, elle a également déclaré : “Je veux créer 100 000 emplois dans la métropole”. Patrick Mennucci entend quant à lui “créer les 50 000 emplois privés qu’il manque à Marseille”. Légèrement plus prudent, Eugène Caselli évoque quant à lui un “retard de 100 000 emplois par rapport à l’agglomération lyonnaise”.

Suivons donc sa thèse. Si on rapporte le nombre d’emplois privés (à partir des chiffres de l’Unedic) au nombre d’habitants sur les deux communes, il manque en réalité 150 000 emplois privés à Marseille pour atteindre le niveau de Lyon. A 50 000 emplois près, Eugène avait la bonne estimation. En tout cas, la courbe de Lyon donne envie à bien des candidats. Car selon les chiffres de l’Urssaf, Lyon (commune) a créé plus de 9000 emplois entre 2008 et 2012:

3) 50 000 emplois, ça représente quoi ?

Dans cette logique de rattrapage de la ville, des outils ont déjà été mis en place pour attirer les entreprises et inciter à la création d’emplois sur des zones géographiques préalablement définies. Pour cerner l’ampleur de ce que peut représenter la création de 50 ou 100 000 emplois privés sur la durée d’un mandat, il est éclairant de revenir sur les chiffres en matière de création brute d’emplois des différents dispositifs mis en place ces deux dernières décennies et fortement aidés par l’Etat.

Euroméditerranée et ses quinze ans d’existence revendique être “un bassin de 32 331 emplois privés (chiffres Urssaf) et 4 730 entreprises implantées en 2011”. Pour autant, le chiffre en termes de création d’emploi reste modeste : “l’O.I.N (Opération d’Intérêt National) Euroméditerranée a permis de générer plus de 10 000 emplois supplémentaires (sachant qu’en 1995 l’effectif salarié présent était estimé à 19 800) et a attiré sur son périmètre près de 800 entreprises” selon Euromed. Leur objectif est de créer 20 000 emplois supplémentaires d’ici 2025 avec le développement de la Joliette.

Quant aux deux zones franches urbaines (Nord littoral / 14e-15e Sud), soumises à un dispositif d’exonération de charges fiscales et sociales pour les entreprises, elles auraient permis de créer 13 000 emplois selon la mairie depuis leur mise en place en 1997 ? On ne sait pas pour autant si ces chiffres sont bruts ou nets. Même si des statistiques sont sûrement disponibles sur la question, impossible de mettre la main dessus pour le moment. Même la création de 10 000 emplois semble donc difficilement réalisable en un mandat municipal, sauf miracle économique.

4) “Moi maire, je vais créer X emplois à Marseille”

La promesse fait sourire les économistes pour deux raisons : car le maire a une marge de manoeuvre très limitée en matière de création d’emplois et parce que raisonner sur la base d’une commune n’a plus aucun sens. “Le maire a une capacité plus qu’indirecte à influencer l’installation de nouvelles entreprises et la création d’emploi, explique Philippe Langevin. Ce ne sont pas les élus qui créent les postes mais les conditions du développement économique”. Le seul rôle que peut alors avoir le maire est celui de participer à la valorisation de l’image de la ville.

Les instituts de statistiques ne travaillent d’ailleurs plus sur la base des communes. Pour les chiffres du chômage, l’Insee s’appuie sur des “zones d’emplois”. Ainsi, à partir des déplacements, Marseille et Aubagne sont enrobées dans la même entité ainsi qu’une partie de l’ouest de l’Etang de Berre.

A l’approche des municipales, le goût des élus pour les chiffres ronds a encore frappé. Mais avant de penser créer des emplois, il s’agira surtout “d’inverser la courbe” selon la formule de François Hollande et de ne pas perdre des emplois supplémentaires. Faire une campagne sur le thème de l’emploi est déjà glissant, certains y ont déjà perdu quelques plumes. Heureusement, les promesses s’oublient vite.

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Commentaires

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  1. Jacqueline Sissakian Jacqueline Sissakian

    Comment peut on être aussi naif de croire les promesses de nos élus, ils nous font rire ou pas.Quand verra t’on Marseille se relever de ses cendres le bassin économique marseillais est au plus bas aucun virage vers un essor quelconque ou alors tellement timide .Des propos pessimistes certainement ,nous avons deux jeunes dans notre famille qui aimeraient enfin participer activement à la vie économique de notre ville.Messieurs Mesdames nos élus ,ne leurrez plus vos concitoyens pour servir vos intérêts.Une utopiste.

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  2. Régis de Marseille Régis de Marseille

    Il est un bilan qu’il faudrait préparer, combien d’emplois durables ont été créés avec MP2013. Parce qu’avec les sommes englouties dans ce “truc” on est en droit d’attendre un retour sur investissement. D’autant que tous les parisiens “acteurs” de cet événement vont rentrer chez eux.

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  3. Régis de Marseille Régis de Marseille

    Il est un bilan qu’il faudrait préparer, combien d’emplois durables ont été créés avec MP2013. Parce qu’avec les sommes englouties dans ce “truc” on est en droit d’attendre un retour sur investissement. D’autant que tous les parisiens “acteurs” de cet événement vont rentrer chez eux.

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  4. Anonyme Anonyme

    création d’emplois oui !!!!!!!! Mais combien de ses emplois sont occupés par des personnes qui ne résident pas dans notre commune et même pas dans la future métropôle et ni dans notre département (une sorte de fuite fiscale concernant les împots locaux)………

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  5. SARAZIN13 SARAZIN13

    En effet la création d’emploi doit concerner les locaux résidant sur la métropole Marseillaise.

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  6. Anonyme Anonyme

    Un nouveau projet, la ville devrait commencer par chercher dans les listes du Pôle Emploi quels sont les demandeurs pouvant correspondre aux profils recherchés, je suis certaine que des emplois réellement Marseillais seraient alors créés.

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  7. MP MP

    Pour créer des emplois à Marseille , il faut que des entreprises viennent s’installer. Quelles sont les conditions favorables qui font choisir Marseille plutôt qu’une autre ville ? il y a des critères d’attractivité que l’on peut appeler le back office . Nous en avons certainement une géographie avantageuse, une météo clémente,des ressources naturelles accessibles ( l’eau). Mais , nous n’avons pas un bon réseau de transport bien interconnecté, une densité d’établissements d’enseignement supérieurs et des écoles en bon état, des résultats scolaires performants, une fiscalité locale favorable, une sécurité des biens et des personnes, l’accessibilité de nombreux services ,un environnement préservé (qualité de l’air, embouteillage de voitures.) Et c’est cela que les politiques peuvent changer. C’est de cela qu’ils doivent s’occuper. Une entreprise pense toujours au plus qu’elle peut apporter à ses salariés en dehors des salaires.Il faut aussi développer les petites et moyennes entreprises qui correspondent mieux à la qualification de la population.

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  8. JL41 JL41

    Il y a davantage d’emplois par rapport à la population en région lyonnaise, où taux d’emploi et taux d’activité sont plus élevés qu’en région marseillaise. Un tissu économique plus lourd, des chefs d’entreprise et une chambre de commerce de poids, une économie continentale sérieuse. Marseille est une ville portuaire, une ville refuge pour des populations marginales ou paupérisées, une région touristique où l’on est en déficit de personnalités politiques ou économiques de premier plan. La débrouille et le clientélisme règnent en maître, avec l’injustice sociale et l’incompétence des élites qui l’accompagnent. C’est une région où l’économie souterraine est multiforme et puissante. Elle n’entre pas dans les statistiques. Les fameux 100 000 emplois dont parlent les élus et leurs conseils, sont ceux qui nous manquent officiellement pour être au niveau de la région lyonnaise et qu’on peut avoir l’ambition de créer. Je ne sais pas si ce chiffre rond relève d’une comparaison à l’échelle des villes, du département, ou d’un autre périmètre. Les communes de Marseille et de Lyon n’ont pas la même morphologie quant au déploiement de l’habitat et des entreprises, les départements non plus.

    Les chiffres de l’Urssaf ne sont pas fiables. Beaucoup d’entreprises sont en retard de leurs cotisations (qui attestent du nombre d’emplois) ou de leur déclaration. Ce retard évolue à coups d’accordéon, selon les efforts variables de recouvrement.

    Une autre source que celle de l’Insee, un pluralisme nécessaire des sources, ne serait pas une mauvaise chose. On l’avait avec l’Unedic, qui était devenue une source fiable et neutre dans les interprétations d’arrière plan, mais depuis la fusion avec l’ANPE, elle n’est plus disponible.

    Dans un domaine clé comme celui de l’emploi, la source Unedic permettait de réfléchir et de promouvoir des actions moins désincarnées que les aides classiques. On pouvait anticiper sur l’évolution des marchés.

    C’est surtout dans la création d’entreprise que l’on brandit des chiffres qui oublient de tenir compte des disparitions. Dans le domaine de l’emploi, les chiffres liés à la création d’entreprise ne sont pas du tout utilisables.

    En période récente, où l’emploi des entreprises est en réduction, tandis que le développement de l’emploi public est modéré. Que peut-il bien se créer comme emplois à Marseille ? On ne sait pas vraiment, mais entre les deux derniers recensements de l’Insee, c’est-à-dire entre 1999 et 2009, le solde de l’emploi total (privé et public) a été de 43 004 sauf erreur, ce qui est quand même pas mal. C’était une période plus prospère du port, c’est pour une part les ZFU de Gaudin, Euroméditerranée aussi, mais il faudrait distinguer honnêtement entre emplois nouveaux créés et emplois déplacés au sein du territoire.

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  9. Mistral Boy Mistral Boy

    Je rejoins MP, l’attractivité pour les entreprises ce n’est pas juste de construire des immeubles de bureaux, il faut aussi que l’environnement soit agréable, le chef d’entreprise pense aussi à ses salariés, dans quel environnement vont-ils vivre, y a t-il des crèches, des écoles, des équipements sportifs de qualité, des parcs et jardins avec des jeux pour les enfants, des espaces publics de qualité… et bien entendu des transports en commun développés et fiables…
    C’est là que pêche Marseille et tout cela c’est bien du ressort des politiques et ce sont bien les 18 ans de mandat de Gaudin qui nous ont fait prendre un retard énorme dans tous ces domaines.
    Il est temps de changer, d’installer à la Mairie et à MPM des politiques qui pensent à la qualité de vie des marseillais sur le long terme.

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  10. Toine Toine

    Comment les marseillais peuvent-ils encore réélire Gaudin avec un bilan qui est juste catastrophique sur toute la ligne…C’est déprimant! Marseille est en queue de classement pour TOUT!

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  11. Anonyme Anonyme

    Les maires ne peuvent pas créer des emplois en dehors de leur administration qui est financée par impôt. Les promesses de création des emplois marchands sont sans fondement. Il est étonnant que la majorité d’électeurs gobent ces mirages. A Marseille, une ville qui est endettés au delà du raisonnable, lors de la création de la communauté urbaine MPM M. Gaudin a transféré vers MPM 3120 employés de la Mairie de Marseille avec l’objectif de mutualiser des ressources des communes membres de MPM. 180 fonctionnaires de Marseille ont refusé leur transfert alors que 2.940 l’ont été. La Mairie de Marseille a rembauché environ 2.500 personnes pour remplacer les partants vers MPM. Incroyable. Alors qu’il était prévu de mutualiser des ressources de différentes maries de MPM, le contraire c’est produit car les effectif ont été augmenté et les nouveaux impôts locaux pour financer MPM ont été aussi crée.
    Nos collectivités territoriales (Mairie, Conseil Général et Région) ont augmenté les impôts locaux dans les six dernières années de plus de 50 %. Leurs effectifs continuent à augmenter. Il faudra que les électeurs ouvrent les yeux.

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  12. guido guido

    MA Carlotti est la plus volontariste avec ses 100 000 emplois! Elle c’est : “je veux …” mais sur presque tout elle peut peu! Désolant!

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  13. Anonyme Anonyme

    beaucoup de marseillais travaillent hors de Marseille, beaucoup des créations d’emplois se font dans l’aire métropolitaine différente de la zone d’emploi définie selon l’INSEE, et beaucoup choisissent d’habiter Marseille car elle offre des conditions avantageuses en matière d’immobilier, et une vie urbaine à laquelle beaucoup de personnes sont attachées, il faut le rappeler. La comparaison avec Lyon n’a de sens que si elle est réalisée à l’échelle métropolitaine car la configuration lyonnaise est différente.

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  14. Toine Toine

    Pendant que JC Gaudin se la dore tranquille au soleil depuis 15 ans, Gérard Collomb (maire de Lyon) se démène pour vendre sa ville à l’étranger.

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/le-maire-de-lyon-en-tournee-asiatique-pour-attirer-des-investisseurs-16-07-2013-2986327.php

    Voila ce que devrait faire Gaudin depuis 15 ans et qu’il ne fait pas. En même temps, papy Gaudin ne sait même pas utiliser un téléphone portable alors prendre l’avion…

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  15. Marseillais indigné Marseillais indigné

    Transports en commun et éducation tels auraient du être les priorités de “Monsieur le sénateur Maire ” la preuve vivante que cumuler les mandats ,être à la tête de la seconde ville de France et proche de ceux qui ont été aux affaires pendant 10 ans a été inutile

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  16. ReBelle ReBelle

    Pour atteindre un taux d’emploi comparable à la moyenne des aires urbaines de même taille il manque à la future métropole Aix-Marseille 62 000 emplois (publics et privés).

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  17. TPASTUREL TPASTUREL

    Nos élus font dans la propagande.

    Nos entrepreneurs sont dans la quête des subventions.

    Nos syndicalistes cherchent à assurer leurs rentes.

    Nos demandeurs d’emploi sont dans la logique du fini-parti.

    Nos voyous servent les politiques, les chefs d’entreprises et se servent.

    Le sabianisme peut se décliner en defferisme, en gaudinisme et en guérinisme.

    A quand la mise sous tutelle de cette ville qui suce le sang de ses pauvres contribuables pour le transfuser à ses bourgeois et ses sportifs à 93 millions d’euros ?

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