Paysage de l’habitat indigne dans le centre-ville de Marseille
Depuis le 5 novembre, l'habitat dégradé, un mal dont souffre le centre-ville marseillais, est au cœur des débats. Une foule de questions ont émergé pour tenter d'en comprendre les raisons et l'ampleur. Plusieurs études réalisées avant le drame offrent de précieuses clés de compréhension.
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Tiens? revoilà en fin d’article le rappel du grand n’importe quoi dans les travaux sur les réseaux “sans plan d’ensemble ni récolement”, qui affectent gravement la voirie — marchez en zigzaguant parmi le délabrement des trottoirs, scrutez les creux et bosses pour sinuer en vélo ; et bien sûr tout le bâti — bon exemple avec le creusement d’un parking de plusieurs étages sous le square Michel Levy, où les questions des habitants de la rue en contrebas ont été éludées avec mépris : il n’y aura pas de déviation des flux souterrains de la colline, point barre. Espérons qu’on ne s’étonne pas d’ici quelques années de nouveaux effondrements par là…
Si l’on reparlait de notre leader mondial vendant sa compétence et son expérience dans la gestion des eaux de Marseille ?
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Le logement indigne n’accable malheureusement pas le seul centre-ville de Marseille. Il frappe également parmi14 des 16 arrondissements marseillais. Seuls les 8ème et 9ème sembleraient épargnés pour le moment. A titre d’exemple, le petit immeuble de 2 étages que j’habite, dans le 5ème à la rue Terrusse, a été évacué “à titre conservatoire” (procédure juridique absconce) en mon absence le dimanche 19 novembre au soir. Les 2 appartements et local commercial de cet immeuble sont loués à 3 occupants différents avec 3 syndics d’immeubles distincts. Les propriétaires des 3 locaux sont en conflit depuis de nombreuses années au sujet du réglement des charges et de la rénovation des parties communes de l’immeuble. Au passage, notons que le cabinet d’infirmières qui occupait tout le rez-de-chaussée n’a que partiellement été scellé, côté couloir intérieur commun, et pas du côté de son accès principal depuis la rue. De toute façon, ce cabinet devait déménager et ses infirmières occuper un autre local non loin de là, au 3 rue de Verdun, qu’elles faisaient aménager dans l’intervalle et avant leur évacuation. Le locataire du second étage occupait un logement dont il se serait plaint depuis longtemps et aurait découvert 2 jours avant son évacuation une fuite d’eau de la toiture et tous ses murs lézardés le samedi 18. Selon le syndic de ma propriétaire, il serait demandeur d’un logement social de longue date. Quant à moi, me voilà relocalisé tardivement dans un hôtel après avoir passé 12 nuits dans une voiture, à 64 ans, étant petit retraité et grand invalide !
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