Payan à mi-mandat : “Quand ça ne va pas, je l’assume et je ferai tout pour changer ça”

Reportage
le 18 Nov 2023
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Benoit Payan a ouvert samedi une série de rendez-vous visant à présenter un bilan de mi-mandat. Dédié à la rencontre avec les citoyens, la première session a versé dans le meeting politique au cours duquel le maire de Marseille a dressé ses priorités. Et fustigé un mille-feuille administratif qui selon lui l'entrave.

Benoit Payan a présenté son premier rendez-vous de mi-mandat sur le Vieux-port samedi 18 novembre. Photo JML
Benoit Payan a présenté son premier rendez-vous de mi-mandat sur le Vieux-port samedi 18 novembre. Photo JML

Benoit Payan a présenté son premier rendez-vous de mi-mandat sur le Vieux-port samedi 18 novembre. Photo JML

Trois barnums blancs, de grandes pancartes suspendues sur des grilles vantant l’action municipale, quelques flyers de communication, du café dans des gobelets en carton et une scène minimaliste aux airs de chalet de Noël. Le maire de Marseille a entamé samedi 18 novembre sur le Vieux-Port une tournée de mi-mandat qui le verra semaine après semaine parcourir les différents secteurs de la ville. La mise en scène est volontairement modeste, pour un événement annoncé à la dernière minute aux citoyens.

Il y a un peu moins de trois ans, Benoît Payan prenait la place de Michèle Rubirola, maire choisie par les Marseillais au début de l’été 2020. Cette dernière, toujours première adjointe, n’est pas présente ce samedi matin, comme plusieurs figures écologistes, au contraire d’autres pièces importantes de la majorité comme Samia Ghali (rénovation urbaine, grands événements), Pierre-Marie Ganozzi (plan écoles) ou Audrey Garino (solidarité). Ceints de leur écharpe bleu-blanc-rouge ou bleu et blanche selon leur grade, les élus sont arrivés en avance pour répondre aux interpellations de la grosse centaine de personnes présente, pour la grande majorité des sympathisants et militants de cette gauche plurielle qui gouverne la ville.

Vendredi 10 novembre, en fin de journée, ils avaient été briefés et remerciés par un maire qui doit s’appuyer sur eux pour réussir cette série de rendez-vous comme la suite de son mandat. “On a parfois l’impression d’être très éloignés de la décision, ce genre de rendez-vous collectif – assez rare – ça ressoude, ça remotive”, commente une adjointe de secteur, sous couvert d’anonymat.

“Moi je ne promets rien”

L’exercice de la confrontation directe recèle une part de “risque”, dira le maire qui n’est pas le plus porté sur les visites de terrain. À son arrivée un peu plus tard dans la matinée, il n’y échappe d’ailleurs pas. Un couple vient se plaindre des dysfonctionnements dans les crèches municipales pendant que le jeune bénéficiaire patiente sagement dans la poussette. Les fermetures intempestives se multiplient et désorganisent la vie de ce couple qui travaille. Le maire demande quelques renseignements mais s’agace vite : “Et vous me dites tout ça devant les journalistes ?” Il confie rapidement les deux parents à une conseillère et s’éclipse. Classique de ce genre de rendez-vous, la sollicitation d’une dame pour un dossier individuel : “Si vous m’aidez, je ne vous oublierai pas.” Sans même l’ouvrir, le maire confie l’enveloppe à case qui lui est tendue à sa directrice adjointe de cabinet, Laurianne Deniaud. Mais il prévient : “Pendant des années, les politiques ont fait des promesses. Moi, je ne promets rien. Et je ne fais pas ça pour ça.”

De nombreuses poignées de main plus tard, Benoit Payan rejoint la petite scène. Quelques élus s’invitent avant que le ban et l’arrière-ban de la majorité ne forment un arc de cercle autour du patron. Prévu pour être bref, le discours dépasse les trois quarts d’heure. Le maire retrouve là un exercice qui lui correspond. Après avoir dénoncé l’immobilisme de la précédente majorité, il proclame sa volonté de faire de Marseille “une capitale”, de “recoudre cette ville”, de la “faire avancer”. Les exemples de réalisations qu’ils donnent sont structurants – le plan de rénovation des écoles et les plans de rénovation urbaine construits avec l’État – ou symboliques : la piétonisation ponctuelle de la Corniche avec “la voie est libre”, les événements culturels avec l’été marseillais. Il insiste encore sur les nouveautés de la police municipale avec ses brigades équestre, maritime et cynophile, assume de reprendre le déploiement de la vidéosurveillance.

Mais il insiste surtout sur la méthode. Alors que depuis un an, la Ville de Marseille s’est embourbé dans plusieurs dossiers – citons le château de la Buzine, les activités périscolaires ou encore le départ de l’adjointe à l’urbanisme Mathilde Chaboche – le maire de Marseille choisit l’humilité. Il promet un discours de vérité et assure : “Quand dans les écoles ça ne va pas, je sais que c’est de ma faute. Quand dans les crèches ça ne va pas, je l’assume. Quand dans les bibliothèques ça ne va pas, je l’assume et nous ferons tout pour changer les choses.”

Critique contre “la complexité administrative”

Cette posture lui permet de mieux cibler ce qui ne lui incombe pas : la propreté notamment, compétence de la métropole exercée par Martine Vassal (divers droite). En 2021, il avait déjà plaidé pour le retour de cette compétence de proximité avant de renoncer fin 2022, au terme d’âpres négociations. Depuis quelques jours et une interview dans La Marseillaise, le maire a rouvert un combat politique pour obtenir une réforme institutionnelle. Il dénonce “une complexité administrative que [lui-même] a eu du mal à comprendre. Il y a trop de strates et de complexité, trop de gens dont on ne sait pas ce qu’ils font. Nous devrions avoir les mains libres pour agir, nous sommes entravés”. Sa vision reviendrait à toucher aux deux institutions présidées par Martine Vassal, fondre le département dans la région et réduire le champ d’intervention de la métropole au profit des communes.

À plusieurs reprises, les applaudissements interrompent le maire. Lui harangue l’assistance en souriant de ses facilités – “nous sommes la plus grande ville de France”, “nous sommes les plus beaux”. Le rendez-vous prend alors des airs de meeting électoral. À mi-mandat, alors que la droite fourbit ses armes et l’accuse d’avoir fait “sombrer Marseille”, cela ressemble à un tour de chauffe, avant de nouvelles élections qu’il abordera pour la première fois sous son nom.

A sa descente de scène, les journalistes n’auront que 4 minutes 50 chrono pour l’interroger sur ce premier bilan. Les habitants présents n’auront pas ce luxe. Benoit Payan a déjà filé.

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Commentaires

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  1. Peuchere Peuchere

    Il s’agace quand on l’interpelle sur les dysfonctionnements des crèches. Il préfère vu la faiblesse du bilan taper sur vassal.
    Ce meeting électoral est payé par nos impôts locaux ? Augmentés de 25% !!!!

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    • julijo julijo

      “nos impots locaux” ? lesquels ??
      25 % en plus où ça ???

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    • RML RML

      Oui. De quels impôts parlez vous exactement?

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    • Peuchere Peuchere

      Taxe foncière. Vous savez, cette taxe que le printemps marseillais avait promis de n’a pas augmenter !!!!

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    • julijo julijo

      taxe foncière augmentée de 14 % en 2023.
      une part commune, une part métropole, l’état a augmenté sa part de 7%.
      alors, ils sont où les 25 % ????

      par ailleurs, ce meeting “électoral” sur le port…quel coût ?

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    • RML RML

      Oui .c’est plus prcis: faut avoir du foncier pour ça 🙂 ça ne concerne pas tout le monde, loin de là.
      D’autre part, concernant le foncier, il faudrait que l’Etat revoit la grille d’évaluation des valeurs. Il n’est pas normal de payer plus de foncier pour un T3 à Noailles que pour une maison avec piscine à La Fourragère. La valeur immobilière de la deuxième étant trois fois celle du premier.

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    • Peuchere Peuchere

      Jilito, RML.
      Désolé pour l’erreur de chiffrage. Mais vous même en me corrigeant reconnaissez que la promesse du printemps marseillais de ne pas augmenter les impôts n’a pas été tenu.
      Merci pour ce constat partagé

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    • julijo julijo

      oui, tous les organismes concernés ont augmenté effectivement : l’état pour 7%, la métropole et la mairie.
      je ne veux rien justifier. mais tout ça a été, par la mairie largement documenté en son temps, (et nous sommes largement “chanceux” beaucoup de villes sont largement au dessus) . la métropole s’en est bien gardé, vassal, elle, n’a pas de comptes à rendre aux contribuables.

      ce n’est pas la peine d’en rajouter, on est tous ok, le bilan reste moyen-moyen.

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    • Pierre Pierre

      @julijo, à part les frais de gestion, y a pas de “part de l’etat” dans la taxe foncière.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Peuchère, quand l’équipe à Gaudin arrosait avec “nos” impôts les écoles privées (et laissait s’écrouler les écoles publiques) on ne vous a guère entendu. Pourtant cela représente un budget autrement plus important que trois tentes de marché.

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  2. Christian Christian

    Le changement avec l’ère du clan Gaudin-Tian-Moraine et consorts qui a laissé des gouffres financiers, est très grand.
    Entre autres, cette nouvelle équipe ne compte pas d’élus épinglés par la Justice comme marchands de sommeil, et ce n’est qu’un exemple..
    Il y a aussi d’importantes déceptions, en premier lieu l’incroyable permis de construire accordé récemment malgré l”enquête publique à la société suisse Gingko, pour construire sur la friche Legré-Mante plus de 300 appartements de standing qui asphyxieront le petit quartier de La Madrague.

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    • Mars, et yeah. Mars, et yeah.

      Gingko est une émanation de la Caisse des Dépôts, avec derrirère eux, pour la promotion, Constructa (en rapprochement avec CEPAC). Donc ça reste français, et très local.

      Le contraire aurait été décevant vu le projet…

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  3. Alceste. Alceste.

    Un humoriste du millénaire passé disait dans un de ses sketches ” je n’ai rien à dire,mais je tiens à ce qu’on le sache”.Et bien avec Payan ,nous sommes servis.

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  4. Jean Pierre RAMONDOU Jean Pierre RAMONDOU

    Au lieu des grandes messes creuses il pourrait commencer par répondre aux lettres que lui adresse les citoyens comme l’impose :

    CODE DES RELATIONS ENTRE LE PUBLIC ET L’ADMINISTRATION

    EXTRAITS

    1 ACCUSÉ DE RÉCEPTION

    Article L112-3
    Toute demande adressée à l’administration fait l’objet d’un accusé de réception.
    Les dispositions de l’alinéa précédent ne sont pas applicables :
    1° Aux demandes abusives, notamment par leur nombre ou leur caractère répétitif ou systématique ;
    2° Aux demandes, définies par décret en Conseil d’Etat, pour lesquelles l’administration dispose d’un bref délai pour répondre ou qui n’appellent pas d’autre réponse que le service d’une prestation ou la délivrance d’un document prévus par les lois ou règlements.
    Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat.

    Article R112-5
    L’accusé de réception prévu par l’article L. 112-3 comporte les mentions suivantes :
    1° La date de réception de la demande et la date à laquelle, à défaut d’une décision expresse, celle-ci sera réputée acceptée ou rejetée ;
    2° La désignation, l’adresse postale et, le cas échéant, électronique, ainsi que le numéro de téléphone du service chargé du dossier ;
    3° Le cas échéant, les informations mentionnées à l’article L. 114-5, dans les conditions prévues par cet article.
    Il indique si la demande est susceptible de donner lieu à une décision implicite de rejet ou à une décision implicite d’acceptation. Dans le premier cas, l’accusé de réception mentionne les délais et les voies de recours à l’encontre de la décision. Dans le second cas, il mentionne la possibilité offerte au demandeur de se voir délivrer l’attestation prévue à l’article L. 232-3.

    2 TRANSMISSION À L’ADMINISTRATION COMPÉTENTE

    Article L114-2
    Lorsqu’une demande est adressée à une administration incompétente, cette dernière la transmet à l’administration compétente et en avise l’intéressé.

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  5. patrick R patrick R

    une intervention de 5 minutes aurait été amplement suffisante tant son bilan tient sur une feuille de papier à cigarette.

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    • julijo julijo

      ben ya du mieux !
      une feuille c’est en gros 10×10 cm.
      pour les nuls de gaudin ça faisait du 0.1×0.1 maximum ! et encore on ne le savait pas ! il n’a jamais fait de bilan.

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    • polipola polipola

      merci julijo de ramener un peu d’objectivité 🙂

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  6. BRASILIA8 BRASILIA8

    On approche de la période des crèches les “ravi” sont de sortie

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  7. Leloup Leloup

    Je vois que les revanchards du clientélisme sont de sortie. Heureusement que la clique Gaudin a été éjectée !
    Il y a malheureusement tant de retard dans tous les dossiers que le chemin sera long.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      ma remarque porte sur l’air ravi que tous ces élus ont sur la photo même si certains sourires ressemblent à des grimaces

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  8. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    On peut évidemment trouver que ça ne va pas assez vite, qu’il n’y a pas beaucoup de changement. Je fais partie moi aussi des impatients. On savait cependant que 25 ans d’incompétence et de gabegie ne se rattraperaient pas en 3 ans, ni même en 6.

    Et comme, aux élections, il faut éliminer les pires, je préfère une majorité qui tâtonne un peu et fait ce qu’elle peut au gang LR, dont un éminent représentant dans les Bouches-du-Rhône fait parler de lui aujourd’hui, et pas en bien : https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/19/stephane-le-rudulier-l-ambitieux-senateur-lr-qui-s-arrange-avec-les-regles_6201061_3224.html

    Le vrai problème que nous avons ici, c’est qu’une candidate battue aux élections puisse s’asseoir sur le choix des électeurs et appliquer quand même son programme.

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    • julijo julijo

      pas pu lire, pas abonné ; mais sur twitter il annonce qu’il porte plainte pour diffamation contre “le monde”

      ce qui m’avait beaucoup plu il y a quelques temps, ce sont ses diatribes enflammées sur la vidéo surveillance trop légère à marseille, en donnant pour exemple nice !!!
      connaissant les chiffres de la délinquance nicoise…je l’avais trouvé gonflé de donner son copain ciotti en exemple ! (notamment l’attaque du 14 juillet 2016, comme triste preuve de leur efficacité)

      je crois qu’en ce qui concerne le respect tout simple des citoyens, et de leurs électeurs, il y a quelques cas sérieux dans notre région.

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  9. Patafanari Patafanari

    Figure de poupre

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  10. Alceste. Alceste.

    Votre commentaire est judicieux sur les 25 années d’une gaudinie incompétente et ayant ruiné cette ville.
    Alors oui bien sûr, 25 années ne se rattrapent pas en trois ans.Sauf que l’équipe actuelle n’a pas plus de compétences que la précédente .Un exemple précis, nul n’est besoin de 3 ou 6 années supplémentaires pour remettre en route une administration municipale, mais comme les pratiques douteuses avec FO de la gaudinie perdurent avec Payan ,rien ne change .Et ce n’est pas quelques années de plus ou de moins qui changeraient quoi que ce soit dans cette incurie. Pas grand chose à mettre au crédit de l’actuel maire, un clientelisme plus que présent,les associations en sont les grandes bénéficiaires, les embauches de chargés de missions pleuvent comme à Gravelotte. Des maux différents, des effets similaires.
    Payan tâtonne, le mot est faible.Il me revient à la memoire les effets de manches quand il était dans l’opposition place Bargemon, de ses trémolos dans la voix pour l’entendre dire que lui maire,nous verrions ce que nous verrions. Aucun projet, aucune ambition. Vassal à été battue, oui cela est vrai, mais rappelez vous le soir de la victoire du PM , ces derniers venaient de réaliser le peu de pouvoir qu’ils auraient.
    Les seuls domaines où ils peuvent agir,comme la culture ,est une véritable catastrophe,et le reste avec.
    Alors entre deux poses de plaques commémoratives,il pique sa crise.Menace de quitter la Métropole. Si politiquement Payan pesait quelque chose,il serait audible ou écouté, mais il est aussi léger qu’une plume d’édredon.
    Les grandes compétences lui échappent, la ville est sous tutelle sur les grands projets, les finances sont “à la rue” et heureusement que la garantie de l’Etat est là.
    Trois années pour rien.Les trois années à venir ne seront pas mieux ,d’autant plus que la campagne électorale va démarrer.Trahisons, ambitions électoralistes, petits arrangements et magouilles à venir. Tout cela va faire un pitoyable plouf.
    Face à son calvaire à venir, son cœur va saigner.Mais Marseille va encore s’enfoncer après 1/4 de siècle de Gaudin et 6 années de Payan inutiles.
    Après les LR , fidèles à eux mêmes. Rien à attendre de ces gens là.

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  11. julijo julijo

    aie aie alceste.
    vous vous répetez constamment. et pourquoi tant de haine.
    le printemps marseillais ne vous convient pas, lr, non plus, vous voyez qui ??? à vous lire, on n’a plus qu’à se noyer dans le vieux port.

    (avez vous pensé aux “pastilles rennie” elles sont parfaites : antiacide pour l’estomac.)

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    • polipola polipola

      J’avoue, c’est fatiguant !

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  12. Alceste. Alceste.

    Je n’ai aucune acrimonie particulière à l’encontre de Benoît Payan,sûrement un gentil garçon. En revanche ce qui m’horripile ,c’est l’incompétence de ces politiques marseillais dans leurs ensembles, qui se croient capables ,qui jouent avec nos impôts, qui ne sont pas au niveau pour gérer une ville de la taille de Marseille et dont les résultats sont pitoyables. Et Payan et son orchestre musette, en font partie.
    Après Julijo, vous devriez aller dans des réunions avec les verts marseillais écouter madame Chaboche, c’est du vécu, dont le seul but est de pourrir la vie des marseillais qui ont une voiture.
    Vous parliez de haine ,vous voilà servi.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Vous devriez mesurer vos mots, vraiment. De la “haine” quand il s’agit simplement de faire à Marseille ce qui est fait depuis les années 1990 dans toutes les autres grandes villes : rééquilibrer le partage de l’espace public entre ses différents utilisateurs ! Les automobilistes sont minoritaires mais disposent de 90 % de l’espace public, en comptant les trottoirs squattés, et l’idée est juste de ramener cette part à une proportion plus raisonnable.

      Marseille est la ville la moins “marchable” et la ville la moins cyclable de France, mais pour qu’Alceste puisse garer sa belle bagnole sur le trottoir devant sa boulangerie, il faudrait ne rien faire. Les piétons ? Quels piétons ? Vraiment ridicule. Mais on comprend mieux désormais votre haine anti-PM.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      ohlalalala mais Alceste, vous avez 90 ans !
      Besançon, dont je reviens (oui mon métier me fait visiter moultes préfectures) a pietonnisé son centre il y a… 50 ans.
      Je ne sais pas comment était la ville de Besançon il y a 50 ans (et pour cause, j’étais sur le point de naitre), mais en 2023 le centre ville est animé, des commerces partout, des parcs et jardins à l’envi, bref s’il n’y faisait pas si froid je pourrais presque y vivre.
      Bordeaux la belle endormie a opéré une rénovation totale de son centre, devenu piéton, il y a une vingtaine d’année. Avec un grand écolo à sa tête : Alain Juppé. Vous devriez aller à Bordeaux Alceste, rien de mieux que de marcher tranquillement dans une vieille ville sans se remplir les poumons de remontées de gasoil.
      Ah oui à Besançon et Bordeaux il n’y a pas de métro, mais il y a un vaste réseau de tram. OK Bordeaux c’est plat, mais pas Besançon. Il y a aussi des pistes cyclables. Des vraies pistes cyclables.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Moi aussi, mon métier me fait voyager : Lyon aujourd’hui, Rennes demain, Clermont-Ferrand dans trois jours. Mais c’est Alceste qui a raison. Car Alceste a toujours raison. Et quand Alceste se trompe, c’est encore lui qui a raison. Et il a toujours le dernier mot. Avec des arguments qui feraient perdre ses cheveux à un chauve : tant que Marseille est une ville sale et violente, pas touche à ma bagnole.

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  13. Alceste. Alceste.

    Julijo, après si la situation passée , actuelle de Marseille vous convient cela est parfait.
    En matière d’avenir je ne peux en parler, le Printemps Marseillais n’ à aucun projet. Ah non, il en a un : la police municipale à cheval, à condition que les chevaux soient syndiqués FO.

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    • julijo julijo

      non, la situation ne me convient pas plus que ça, mais quel choix avons nous ? (tina ?)
      je ne trouve pas cela “parfait”
      ce qui est consternant c’est votre démolition systématique de tout !
      on dit souvent cette phrase un peu imbécile : on a les élus qu’on mérite !

      je suis tranquillement critique de l’activité du printemps marseillais, et sûr par contre qu’avec les équipes qu’aurait proposé vassal élue, cela aurait été pire. par ailleurs je reste certain que les 25 ans de la nullicipalité gaudin ont laissé la ville dans un état lamentable.
      alors il leur faut du temps.

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  14. Alceste. Alceste.

    Vous signez pour 25 ans avec ces guignols ,pardon ces communicants ?

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    • julijo julijo

      pas plus que je n’avais signé pour la nullicipalité antérieure !
      n’oubliez pas les électeurs.

      votre détermination péremptoire, est malvenue.
      votre haine, inappropriée et arrogante vous égare.
      en plus, dans vos déclarations, vous ne faites aucune proposition, aucune idée, aucune ouverture, nada, vous détruisez./

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  15. marseillais marseillais

    Un bilan de mi mandat bien creux.
    On ne fait pas un bilan sur l’inauguration de placettes (place du 5 nov…) ou la Voix est Libre sur la Corniche.
    Soyons sérieux !
    Question culture par ex, c’est le vide abyssal.
    L’école, c’est l’état qui paie
    Consternant tout cela

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Et vous pensez avec le plus grand sérieux que ce 1,5 milliard de l’Etat est tombé du ciel ? C’est Noël ?
      Vous croyez que l’Elysée va filer une telle somme sans contrôle ?
      Sinon l’aide de l’Etat, ce qui s’appelle la solidarité nationale, on n’avait pas à une période un vice président du Sénat, ancien ministre et SG du parti au pouvoir (au moins jusqu’en 2012) comme maire ? Pourtant on ne fait pas plus proche de l’Etat…
      A croire qu’au lieu de 14% d’augmentation de la taxe foncière vous auriez préféré 100%

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  16. Alceste. Alceste.

    50 meurtres, capitale du trafic de drogue, saleté repoussante, rien ne fonctionne, du chômage, une administration inefficace, des impôts locaux très chers et mal répartis, économiquement à la dérive,culturellement absente, problèmes de logement, problèmes d’écoles, de transports et votre gros soucis 8eme ou plutôt votre priorité virer les voitures pour “rendre” les trottoirs aux piétons. Belle ambition.
    Au passage, je marche le maximum et je ne gare pas ma bagnole pour acheter le pain, je prends le tram.Mais et oui effectivement j’ai une belle bagnole ,italienne,d”un rouge magnifique de 250 chevaux ,et je me régale avec. Si vous insistez, je vous invite et on fait un tour. Si vous entendiez le bruit du moteur une merveille .

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    • julijo julijo

      « On est attaché à la bagnole, on aime la bagnole. Et moi je l’adore », a déclaré Emmanuel Macron. (tout récemment)

      et bé voilà, on soit de quel côté vous penchez !
      LOL !

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Ce que j’admire chez vous (non), c’est votre obstination à caricaturer pour être sûr d’avoir toujours raison. Je reprends le mot d’un autre lecteur plus haut : “j’avoue, c’est fatigant !”

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Monte dans ton Alfa… Roméo

      Curieusement au pic de la violence meurtrière à Marseille (2010, près d’une centaine de règlements de compte) on n’avait pas trop brocardé le Printemps marseillais…
      Et l’administration était si efficace avant 2020. A vous écouter le temps de la Gaudinie était aussi joyeux que le temps béni des colonies. Et il y avait si peu de problèmes dans les écoles. La preuve, Gaudin disait ne pas être au courant de tous les robinets qui fuient. Ce n’était donc qu’une histoire de canalisations.

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    • Moaàa Moaàa

      Mais…mais c’est le bilan de l’ancienne majorité ça, vous êtes risible🤣

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  17. Alceste. Alceste.

    Julijo, nous ne sommes heureusement pas dans un pays où les commissaires politiques sévissent, donc je vote pour qui je veux.
    8eme effectivement vous semblez fatigué, vos exagérations concernant les automobilistes sont inquiétantes..

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    • julijo julijo

      alceste, pour une dernière fois, personne ne met en cause votre liberté de vote.
      de même ce n’est pas parce que vous annoncez posséder une belle voiture, une carrière professionnelle florissante, et avoir traversé plusieurs pays ou faire du ski en italie, que vous avez toujours raison. moi, je doute, très volontairement. vous m’aviez conseille de “m’enrichir intellectuellement” c’est ma méthode : douter !
      « la pensée nait du doute » (anatole france)

      Votre opiniâtreté est arrogante, relativement égale à votre façon de lire, comprendre et interpréter les écrits de vos interlocuteurs. Cette manie est inquiétante, et il est vrai que je suis –moi aussi- en état d’épuisement rédactionnel.

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  18. Alceste. Alceste.

    C’est que vous n’avez plus d’arguments 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

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    • julijo julijo

      copié-collé : je suis –moi aussi- en état d’épuisement rédactionnel.

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  19. julijo julijo

    pour “pierre” suite à son commentaire d’hier soir

    trouvé sur impôts.gouv :
    En 2023, compte tenu de la valeur de l’IPCH* constatée en novembre 2022, le coefficient de revalorisation est fixé à 1,071, soit une augmentation forfaitaire de 7,1 % de la base de calcul des propriétés bâties et non bâties (hors locaux professionnels). La taxe d’enlèvement des ordures ménagères est impactée de la même façon.
    *IPCH : l’indice des prix à la consommation harmonisé

    c’est bien l’état ! et c’est une valorisation annuelle.

    Signaler
  20. didier L didier L

    Je retiens un truc dans cet article : “Rubirola n’est pas là …” après le ” Rubirola est là” qui a gagné les élections. Cela fait désordre quand même pour gagner les prochaines non ? Car le bilan pour l’instant n’a rien de spectaculaire. Ok, ok la tâche est difficile, mais ils ont voulu être là, donc pas de gérémiades svp. Ce Printemps me semble un peu en vrac et les mines sur la photo mis à part celle de Payan le ravi et Samia l’indestructible, pas si joyeuses. Un peu tristounettes mêmes.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      vous êtes éthologue sur papier glacé ?

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Cette histoire de bonneteau concernant Mme Rubirola pourrait enfin être dépassée, non? C’est le Conseil Municipal qui élit le maire qui n’est donc pas élu par suffrage direct des marseillais. Il s’agit d’un scrutin de liste proportionnel. La personnalisation à outrance des institutions, débutée sous Mongénéral, devient toxique. Messieurs les journalistes, évitez d’écrire à tout bout d’article: Payan a décidé que… Vassal ne veut pas de…. Joissains exige que… C’est bien sur plus facile que d’écrire: la mairie de Marseille, la Métropole, la mairie d’Aix.

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    • julijo julijo

      oui, richard mouren, je suis complètement de votre avis.

      a-t-on vraiment besoin d’une sorte de gourou. chef de file incontesté voire incontestable et qui agrègerai davantage les suffrages ?
      je me suis toujours basé sur le programme proposé, en me fichant à peu près d’une tête de liste.

      et puis, dans le cas rubirola-payan, comment peut on penser qu’il y aurait eu une différence de choix dans l’activité du conseil municipal ?
      et il est vrai que la loi plm donne peu d’importance à la “tête de liste”.

      là, on est contraint de trouver le bilan très moyen, ok, est-ce vraiment la faute du seul payan ?
      c’est faire peu de cas du groupe printemps marseillais.

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      Personnifier la représentation d’une ville peut découler de notre tendance naturelle à attribuer des caractéristiques humaines aux lieux pour mieux les comprendre. Cela peut également aider à créer un lien émotionnel avec la ville, en lui attribuant des traits distincts qui évoquent des sentiments spécifiques. La personnification peut servir à rendre la ville plus vivante et à faciliter son identification dans notre expérience quotidienne.

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    • Patafanari Patafanari

      Surtout quand le Maire, comme la grenouille de la fable, s’enfle et se gonfle : « Quand ça ne va pas, je l’assume et je ferai tout pour changer ça” et finit par exploser d’orgueil.

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