Parakian : une politique "avec des entrepreneurs pour des entrepreneurs"

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le 7 Mai 2014
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Parakian : une politique "avec des entrepreneurs pour des entrepreneurs"
Parakian : une politique "avec des entrepreneurs pour des entrepreneurs"

Parakian : une politique "avec des entrepreneurs pour des entrepreneurs"

Il aura fallu moins de 20 secondes pour qu'il revienne sur le Pavillon M. Adjoint au maire de Marseille délégué à l'économie, Didier Parakian avait défendu ce concept à l'occasion de la capitale européenne de la culture. Aujourd'hui, il en fait un symbole de ce "jeu collectif" qu'il entend pratiquer dans le domaine de l'économie. Dans le bâtiment, construit aux frais de la mairie, toutes les collectivités mais aussi les grandes entreprises partenaires de MP2013 avaient été invitées à s'exposer.

Dans la mandature à venir, il veut faire un club d'ambassadeurs de ceux qu'il appelle les "fleurons", les "pépites", de la CMA-CGM à Jaguar Networks. Il va aussi "prendre son bâton de pèlerin pour rencontrer les autres collectivités" afin de mettre en place un "guichet unique" à destination des entreprises.

Quand un investisseur vient sur notre métropole, on peut pas se permettre de prendre un risque de le perdre parce qu'il doit aller voir plusieurs interlocuteurs. Il faut qu'il y ait une seule entrée possible pour qu'on puisse dérouler le tapis rouge pour les investisseurs.

Didier Parakian ne s'en cache pas, il a construit "un programme avec des entrepreneurs pour des entrepreneurs". Ce sont les fameux "cercles de réflexion" de la campagne municipale, dans le cadre desquels il a rencontré "une centaine d'entrepreneurs pendant un an". Ces acteurs, chambre de commerce, CGPME, UPE13, doivent aujourd'hui constituer "une task force qui puisse aiguiller la politique économique du maire". On notera que le "cercle" est ainsi beaucoup plus restreint que la "société civile" normalement représentée par les conseils de développement.

Dans les préconisations de ces cercles, on trouvait aussi la nécessité de mettre sur pied un marketing territorial à l'échelle de la métropole. "On ne pouvait pas le faire avant parce qu'on avait une marque très forte qui était Marseille Provence 2013". "On" avait pourtant tenté en 2010, avec "Marseille on the move", qui faisait bien rire les collègues lyonnais

Mais parfois, le "jeu collectif" a bon dos. Après avoir vanté la "dream team" des adjoints au maire chargés de domaines économiques (commerce, formation, tourisme…) il explique qu'"une cellule a été mise en place au sein de la ville de Marseille" pour suivre les installations d'entreprises. Soit le job de Marseille Provence métropole qui, reconnaît-il, "est compétente en matière d'économie". C'est à la communauté urbaine qu'on trouve les services chargés des technopoles, des zones d'activités, de la promotion économique, de l'immobilier d'entreprises, des zones franches urbaines… "Avec Guy Teissier nous allons travailler main dans la main", répond-il. Un signe que, comme dans d'autres domaines, la mairie a du mal à passer la main ?

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Commentaires

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  1. kerozene kerozene

    un battant pour l’ emploi à Marseille. Et puis enfin un type crédible qui lui même a développé de l’ emploi.

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  2. Citoyen de l'Estaque Citoyen de l'Estaque

    Son approche ouverte sur le développement économique, pleine d’enthousiasme, est bien trop brillante dans la sphère politique, où la jalousie et la médiocrité guettent les moindres faits et gestes des concurrents potentiels. Malheureusement, ce sont ses amis qui vont lui mettre des freins en pleine cote qui rapidement le ramèneront à la dure réalité. Cet entrepreneur se trouve trop brillant pour réussir dans un environnement qui n’est pas le sien. D’autant plus, qui arrive la Métropole où les postes, dans le domaine économique, seront bien trop chers et convoités. Aussi, il devra se garder de ses amis et de la planche sur laquelle il s’aventure…..Le savon de Marseille est fabriqué en quantité industrielle…

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  3. Anonyme Anonyme

    J espère qu il ne pipotera pas.
    Un entrepreneur, entre son entreprise,son banquier,ses clients,ses fournisseurs,ses salariés,sa famille,sa santé,et les autres n a pas le temps de faire autre chose,surtout en cette période.
    Le croire c est mentir,surtout dans une PME familiale.
    C est un commerçant ,pas un industriel ou un exploitant,c est un manque pour lui dans le monde économique.
    De plus quand je vois qu il ait pu avoir le terrain de l ancien camping municipal à Bonneveine pour faire ses bureaux et des investissements immobiliers je merts un bémol sur le reste.
    Peut être arrive t il au stade de la vie ou l on a besoin de reconnaissance et de titre après avoir eu une partie du reste,c est humain.

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  4. JL41 JL41

    La mode est un vrai créneau à Marseille, la nomination de Didier Parakian comme adjoint à l’économie est de bon augure. Merci à Julien Vinzent pour cet article qui fait bien sentir ce que cet homme peut apporter.
    C’est en principe la communauté urbaine, où sont passés les effectifs de l’ancien service économique de la ville, qui a l’économie en charge. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit inutile que la ville de Marseille désigne un adjoint à l’économie. Cette responsabilité devrait être partagée avec Roland Blum, puisque ce dernier est adjoint aux finances et au port. Ainsi qu’avec Solange Biaggi qui a le commerce en charge, une composante en mutation de l’économie marseillaise, ou encore Dominique Vlasto pour le tourisme.
    « Avec des entrepreneurs pour des entrepreneurs », le slogan dit bien ce qu’il veut dire. Il ne travaillera pas de façon éloignée avec les entreprises, comme la plupart de ceux qui les conseillent ou sont fonctionnaires en charge des questions économiques, qui ne sauraient pas eux-mêmes créer une entreprise ou la gérer sans appels à l’aide.
    Son entreprise de prêt-à-porter féminin possède un site : http://didierparakian.com/
    28 M€ de CA en 2007 (pourquoi pas de donnée plus récente ?), 300 points de vente en France et 1 000 à l’étranger. Dans une entreprise de ce type il faut savoir créer ce qui plaira dans un domaine porté par les évolutions non rationnelles de la mode. Il faut le produire et le faire à un prix qui assure les ventes et la pérennité de l’entreprise. Mais fabrique-t-il en France ?
    Un autre site donne des informations complémentaires : http://www.toutma.fr/10919/didier-parakian-mode-et-militantisme/
    « Il faut s’ouvrir à l’Asie qui nous tend les bras. Je fais le contraire de mes confrères, je fabrique en France et je vends en Chine ! ».
    Il est ou a été Président du Syndicat de l’Habillement de Marseille et de la Fédération Française du Prêt-à-Porter.

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  5. Anonyme Anonyme

    Enfin un élu entrepreneur! Enfin un élu qui veut sortir la 2ème ville de France de son insoutenable léthargie économique. La volonté est la et c est déjà ça … Il faudra les mesures et les moyens pour attirer des grands groupes et des futures pépites. Continuez Mr parakian !.

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  6. méditerrannée méditerrannée

    une politique avec des entrepreneurs, pour des entrepreneurs MAIS surtout par un entrepreneur crédible qui a réussi à créer une marque et des emplois

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  7. Citoyen Phoceen Citoyen Phoceen

    Didier Parakian prend à fond son mandat à l’Economie. Et il réussira car c’est un homme d’entreprise et de terrain. Il connait son métier et surtout il aime Marseille.

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  8. Le Marseillais Le Marseillais

    Didier Parakian ne fait pas de la politique pour faire de la politique. Il fait de la politique pour faire évoluer sa ville Marseille où il est né, une ville qu’il aime profondément Il veut par ses compétences du monde de l’Entreprise et de l’Economie, donner à Marseille l’occasion de briller, créer des emplois et tenir la place qu’elle mérite en Europe, en Méditérrannée et dans le monde. Didier Parakian est l’homme de la situation.

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  9. AMER AMER

    Que d’éloges a priori pour cet homme!
    Soit. Je ne vais pas faire un procès d’intention alors que je ne le connais pas du tout, et si, après tout, il réussi quelque chose, je m’en réjouirai.
    Mais le fait est quand même que la ville présente de nombreux adjoints sur des domaines économiques, pour lesquels la compétence est…métropolitaine! hum, quand même. Non?
    Bon courage en tout cas à ce monsieur.

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