Paradis fiscaux et villes endettées : les grands écarts de la redistribution métropolitaine

Décryptage
le 25 Oct 2021
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Loin d'être pauvre, la métropole Aix-Marseille Provence est surtout marquée par ses inégalités, y compris dans les budgets de ses communes membres. À l'heure où l'État réfléchit à réduire les reversements dont elles bénéficient, Marsactu en donne l'illustration en quatre portraits de villes.

Au jeu de la comparaison, la commune de Gémenos  bénéficie d
Au jeu de la comparaison, la commune de Gémenos bénéficie d'une situation particulièrement avantageuse. (Photo Frédéric Legrand)

Au jeu de la comparaison, la commune de Gémenos bénéficie d'une situation particulièrement avantageuse. (Photo Frédéric Legrand)

Sur ce point au moins, pas de “chicayas”. Depuis la visite d’Emmanuel Macron début septembre, rien ne semble pouvoir fissurer l’unité des maires de la métropole Aix-Marseille Provence sur les questions financières. Le sujet a pourtant été posé comme l’un des éléments clés du débat par le président de la République, soucieux qu’une aide sur les transports “ne se disperse pas en redistributions inutiles, en compensation diverses, en paiement de fonctionnement indus, mais qu’il garantisse des réalisations concrètes utiles aux déplacements de tous”. Pour tous ceux qui avaient suivi l’historique des échanges entre l’État et la métropole, le message était clair : il va falloir que les communes fassent un effort, en ...
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Commentaires

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  1. Haçaira Haçaira

    Très instructif, mais quelle serait la méthode juste pour tous ?

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Il y a une phrase, dans cet article, qui situe bien les limites de la fiscalité locale au périmètre communal : “Autre avantage de la zone des Paluds : les salariés résident très majoritairement dans d’autres communes et n’utilisent donc pas des services publics communaux tels que les écoles.”

    Nous avons donc là un paradis fiscal qui bénéficie d’une rente de situation créée avec le soutien de l’Etat pour amortir le choc de la fermeture des chantiers navals. Les salariés qui travaillent sur son territoire n’y résident pas – certains sont probablement marseillais. Mais une seule commune capte l’essentiel de cette rente au détriment de ses voisines – y compris La Ciotat qui avait subi la saignée dans ses emplois et dans sa population.

    On marche vraiment sur la tête ici. Seuls les égoïsmes communaux se portent bien.

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  3. MPB MPB

    Le concept de péréquation (solidarité, ça sent trop le collectivisme et l’assistanat pour bon nombre d’élus donc de citoyens…) n’a pas encore pénétré les esprits par ici…

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  4. reuze reuze

    La commune de Cassis est contributrice, mais elle bénéficie sur son territoire de la seule piscine construite et mise en DSP par l’ex EPCI MPM.
    Quand on compare Cap Provence aux piscines municipales de Marseille…
    Si on regarde de plus près, je ne serais pas surpris qu’on trouve bien d’autres contreparties et façon de récupérer plus que sa contribution, façon “I want my money back” bonifié.

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