Pape Diouf : "le foot français est raciste". L'OM : "chez nous ça n'existe pas"

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le 2 Mai 2011
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Pape Diouf : "le foot français est raciste". L'OM : "chez nous ça n'existe pas"
Pape Diouf : "le foot français est raciste". L'OM : "chez nous ça n'existe pas"

Pape Diouf : "le foot français est raciste". L'OM : "chez nous ça n'existe pas"

Une info chassant l’autre, la mort de Ben Laden va peut-être faire passer la polémique au second plan. Pourtant c’est un gros, gros buzz médiatique qu’a déclenché le site internet d’information Médiapart (dont nous sommes partenaire) en fin de semaine dernière. Le football français est-il raciste ? Ou plus exactement certains (hauts) dirigeants du foot hexagonal ont-ils, même d’une façon involontaire, essayé de mettre en place des critères de discrimination à la sélection des futurs joueurs ? Comme l’analysent Les Cahiers du football, « la retranscription (d’une réunion publiée par Médiapart, ndlr) ne comporte pas de propos ...
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Commentaires

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  1. Evan Evan

    A Marseille, on vit sur des clichés : la vie est douce à Marseille, la plus belle ville du monde puisqu’il y a le soleil, la mer, les boules, le pastis, l’OM, la vie associative, grâce à Euromed le développement économique est fulgurant et on va dépasser Barcelone…
    L’OM va passer entre les gouttes avec ces mêmes clichés qui ne tiennent pas la route : Marseille est une ville cosmopolite où il n’y a ni problème de racisme ou de ségregation. Le stade est lieu de communion, de mixité ethnico-sociale et de fraternité entre les hommes. L’OM permet de sublimer tous les problèmes et toutes les différences. Au PSG le nazisme, à l’OM la diversité, etc…
    Pourtant, il y a des assertions troublantes dans ce compte-rendu de la FFF. Et qui, si elles s’avèrent exactes, ne sont franchement pas glorieuses pour le club et Henri Stambouli

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  2. chris chris

    @Evan: “L’OM va passer entre les gouttes” parce qu’il suffit de regarder la composition de ses équipes de jeunes pour s’apercevoir qu’il n’y-a pas de quotas imposant une limite de joueurs d’origine étrangère.
    La formation française privilégie actuellement les jeunes ayant certaines qualités physiques (puissance, explosivité …), les jeunes doués techniquement, avec un sens du placement ou de l’anticipation supérieur à la moyenne mais qui n’ont pas ce bagage physique sont généralement recalés des meilleurs centres de formation, je citerai notamment l’exemple de Griezmann ou Valbuena, pour deux cas qui ont réussi malgré tout à percer grâce à une grande persévérance, combien d’internationaux potentiels sont restés sur la touche ? Il n’y-a donc rien de scandaleux à passer d’une forme de discrimination (privilégier le physique) à une autre (privilégier la technique).
    Bien entendu, je ne cautionne pas l’amalgame qui consisterait à dire que les jeunes d’origine africaine ont avant tout des qualités physiques et que par conséquent exclure ce profil c’est forcément limiter leur nombre dans les centres de formation. Les gens de la DTN savent très bien qu’une telle affirmation est fausse, avoir des qualités physiques n’est pas exclusives d’autres qualités. En conséquence, je doute de la totale exactitude des propos publiés par Mediapart

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  3. Jimbo Jimbo

    Bonjour
    une précision : Mediapart ne dit pas que les centres de formation de Marseille et Lyon ont déjà des quotas. Les auteurs relatent ce qu’a dit Mombaerts

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  4. etranger 30 etranger 30

    Attention, L. BLANC n’a peut être forcément tort !!
    Il faut savoir que sur 23 joueurs (avec les remplaçants) composant l’équipe d’Algérie, lors de la dernière coupe du monde de foot ,18 ont été formés en France avec nos impôts et nos cotisations puis ont opté pour la nationalité algérienne C’est cela que L. B. veut faire cesser et il trouve de plus que les critères de repérage des jeunes ne sont pas forcément les bons. Il souhaiterait se rapprocher des criteres espagnols par exemple.

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  5. M34 M34

    L’analyse de “chris” concernant les critères retenus est réelle.

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  6. liseron duveteux liseron duveteux

    Pape Diouf,serait d’accord avec José D’arrigho,Marseille n’est pas en France.

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  7. Evan Evan

    Sur la même voie que dans un com précédent, pour évaluer la validité de l’argument économique, j’aimerai que soit évalué pour les bi-nationaux qui n’évoluent pas en équipe de France :
    – le coût réellement supporté par la collectivité
    – ce qu’il rapporte en impôts, taxes et cotisations à la collectivité quand ils évoluent en Ligue 1 (ils contribuent à la création du chiffre d’affaires de leur secteur d’activité)
    – ce qu’il rapporte lorsqu’ils sont transférés dans un championnat étranger (flux financier de l’étranger vers la France)
    – ce que les bi-nationaux expatriés injectent dans l’économie nationale. Ils ont beau être sélectionnés par d’autre pays, leurs attaches (familiales notamment) sont quoiqu’on en dise en France. Il n’est pas illogique de penser qu’ils y investissent une partie de leurs revenus gagnés à l’étranger ou simplement qu’ils consomment une autre partie de ses mêmes revenus lors de leurs passages en France.

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