On n'a pas dansé la sévillane à Arles avec Martine Aubry. Ah ça non.

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le 19 Juil 2011
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Lundi 18 juillet, 14h30 place de la République devant la permanence parlementaire de Michel Vauzelle, Frédéric Vigouroux, maire de Miramas, et président du fan club local de Martine à l’Elysée en 2012 arrive à la rencontre du président de la région Paca. Michel Vauzelle est en bras de chemise, pull autour du coup. Oups, mauvais dress code pour le maire de Miramas, qui range aussitôt sa cravate dans sa poche. On attend la visite de Martine Aubry. Mais elle vient, cool, en voisine, depuis Avignon. Une viste « off ». On n’a pas bien compris d’ailleurs qui avait lancé l’invitation le premier. Pour les spin-doctors de Vauzelle, c’est Aubry qui s’est invitée « Martine Aubry voulait rencontrer le Président« . Pour ceux de la maire de Lille, c’est « Michel qui nous a dit, si tu passes à Arles, viens nous faire une bise« .

Bon en tout cas, Vauzelle, après avoir offert une visite de chantier à son « ami » François Hollande la semaine passée à Marseille, était tout content de recevoir « en Arles » comme on dit dans le 6e arrondissement, son « amie » Martine. Après un week-end « en Avignon » à jouer au chat et à la souris et à l’échelle de perroquet avec son camarade corrézien, Martine est donc venue visiter les rencontres photographiques d’Arles en famille, accompagnée de son mari. C’est donc un Michel Vauzelle lyrique et tout sourire qui accueille la candidate aux primaires socialistes, lui donnant de la Vénus d’Arles « O douço Venus d’Arle ! O fado de jouvènço ! », après un petit cours d’histoire qui semble la passionner :

Comme cette visite était soit-disant « off », Martine a donc tordu un peu le nez quand elle a aperçu les journalistes qui l’attendaient eux aussi place de la République. Pourtant pas bien méchants, et pas très nombreux. La Provence, La Marseillaise, LCM, Marsactu. Des journalistes locaux, essayant juste de faire leur job. C’est donc un rien pincée que Martine Aubry a improvisé une petite conférence de presse, après avoir rencontré Michel Vauzelle en tête à tête, et répondu brièvement à quelques questions, notamment sur les Rencontres d’Arles où bien entendu « elle vient chaque année » et Hadopi qu’elle souhaite supprimer quitte à se fâcher avec »ses amis » Pierre Arditi, Michel Piccoli et Maxime Leforestier :

On aurait bien aimé l’interroger un peu plus, sur son regard sur Marseille 2013, ses relations avec son ami Jean-Noël Guérini, au hasard, où même la suivre à travers les expositions, mais on a vite compris qu’on dérangeait. Bon, on était prévenu pourtant. La presse, Martine s’est pas son truc :

Après avoir pris une belle veste souleiado, on a laissé Martine vivre sa vie en Arles et  on en a profité pour tailler la bavette avec Michel Vauzelle, lui au moins, moins condescendant avec la presse locale :

Voilà, on s’est donc pris un beau râteau. Allez, sans rancune Martine.

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Commentaires

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  1. Alain Le Lougarou Alain Le Lougarou

    Reportage vivifiant et clin d’oeil réaliste à la drague en conclusion.M.AUBRY n’a rien à dire car elle comptait sur DSK pour gagner un poste de première ministre. DSK out et c’est heureux car il aurait dérapé tôt ou tard , elle prend le relais dans le seu but de flinguer F.HOLLANDE qui avait eu le courage de lui refuser une circonscription en or dans le paysage lillois en 2002.AUBRY n’a pas froid aux yeux , elle est prête à tout pour détruire ses rivaux quitte…à faire battre son parti en 2012.Elle est la plus mauvaise des candidats à la primaire. Heureusement S.ROYAL saura faire face avec brio , elle qui a été privée de la tête du parti par AUBRY qui a accepté des votes frauduleux.

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  2. Gérard Gérard

    J’avais compté 17 fautes d’orthographe dans l’article, il y en a moins désormais… C’est bon d’être un nouvejournaliste !

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  3. Gérard Gérard

    nouveau journaliste… reste une réponse à “Alain”, Martine Aubry semblait ,selon les images de Marsactu, très surprise des caméras…Elle a fait le service minimum. Aubry n’a pas la gâchette aussi facile que Mennucci, pour sûr !

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  4. Gérard Gérard

    Reportage? Il est où?

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  5. Gérard Gérard

    vivifiant !

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  6. astri astri

    Au contraire je trouve qu’elle a beaucoup d’humour! Je préfère une Martine Aubry un peu bourrue qu’un Jean Claude Gaudin clairement méprisant (cf sa sortie sur les journalistes de Liberation…). Et pourquoi ne cesser de l’appeler Martine (MIchel Vauzelle et Jean Noel Guerini ont bien droit a leur nom complet, eux) comme si d’office elle n’était pas crédible? Meme attitude des journalistes qu’envers “Ségolène” ou “Sego”.

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  7. Anti-mafia Anti-mafia

    L’itw de Vauzelle est quand même hallucinante : balancer autant de poncifs à la minute est ahurissant, sans compter l’incapacité à reconnaître que les pays ne sont fragiles qu’à cause des déficits sur lesquels ils vivent à crédit.

    Quant à la “démocratie participative”, elle est l’exact opposé de ce qui se pratique au Conseil régional. Sauf pour la fameuse “machine à signer”, dont il semble que l’accès soit du domaine du libre service ?

    Enfin, la gauche n’a jamais eu en PACA qu’une majorité relative : c’est grâce aux triangulaires que Vauzelle est président. Il est pour cela un président fragile, d’où son poids très relatif sur la scène politique. Ce cumulard est d’ailleurs si peu présent à l’Assemblée nationale que ses indemnités sont régulièrement rognées en punition.

    La Justice américaine n’est pas parfaite, mais au moins elle est rapide, à inculper comme à disculper. Où en est l’affaire des subventions détournées ? A-t-elle été bloquée par l’ancien Garde des Sceaux socialiste ?

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  8. Caganis Caganis

    Que c’est nunuche quand les politiques parlent d’art, de culture et de nouvelles technologies. Par exemple, pour positionner la politique du Parti socialiste sur une taxe à la consommation d’internet à 2 euro alors que nulle proposition n’est formulée pour apprendre l’informatique dès les classe primaires, c’est se ranger du côté d’universale et des blockbusters hollywodiens.

    Aubry hoche la tête pour un oui et pour un non et le Michel il est fatigué, un discours en bois, heureusement que les indignados sont là pour servir d’élément de langage…

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