Nouvelle ministre et nouvelle maire face au vide de la rue d’Aubagne
Michèle Rubirola faisait ses premiers pas en tant que maire de Marseille sur le lieu des effondrements du 5 novembre 2018, à l'occasion d'une visite ministérielle. Un passage sans annonce particulière au cours duquel des riverains ont exprimé leur attente de perspectives pour le quartier.
Un fonctionnaire présente les travaux en cours au 74 rue d'Aubagne. Derrière le cortège, le 71, promis à la démolition "en extrême urgence". Photo : Julien Vinzent
L'enjeu
La démolition de deux immeubles est l'objet d'une bataille d'experts tandis que le devenir plus large de la rue est dans le flou. La ministre promet une réunion pour "donner de la visibilité".
Le contexte
Un après la signature par l’État et les collectivités d'un "programme partenarial d'aménagement" pour s'attaquer au logement indigne du centre-ville, la participation des habitants reste en suspens.
Commentaires
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Le MIKADO marseillais vient de commencer et le cesse tête chinois en même temps.
Si je démolis 1 . 2,3,4 et 5 risquent de s’effondrer.Mais si je garde 1.2,3,4 et 5 doivent êtes réparés mais sans être sûr que 2 ou 3 ne s’effondrent pas.
Je rase le quartier ?, Je réhabilite le quartier ?
Un pan entier de Marseille doit être repensé sur une feuille blanche entachée de 8 morts . A cette feuille ,il faut rajouter celle de l’abandon volontaire par Gaudin et de son équipe de la rue d’Aubagne et environs.
J’ose espérer qu’au prochain conseil municipal , Vassal aura la décence de se taire sur ce sujet ou alors de reconnaître leurs erreurs pour être gentil. Les premières conclusions de le l’enquête n’étant pas très favorables à l’ancienne équipe.
La politique du pourrissement volontaire a des conséquences redoutables sur les habitants d’une part , mais sur le temps aussi . Cette requalification risque de prendre au moins 10 ans. Bon courage RUBIROLA .
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Je ne suis ni architecte, ni urbaniste et je ne suis plus élu local. En revanche je suis assez vieux et assez impliqué dans la vie publique de Marseille pour me souvenir de la Mission Centre Ville installée par Gaston Deferre et avec comme premier directeur son propre directeur de cabinet d’alors, Loïc Fauchon. Quoi que l’on pense de l’un comme de l’autre, on ne peut pas leur reprocher ni de manquer de volonté, ni de manquer d’autorité. Hélas ça n’a pas duré. Malgré l’énergie de ce début, on ne peut pas dire que 35 ans après on s’en soit sorti !
Entre temps on a vu réhabiliter les centres de Montpellier, Bordeaux Aix en Provence, Toulon, Nice… avec des projets politiques sociaux et urbains différents mais qui en tout cas ont avancé et, pour les plus tardifs (Toulon), avancent encore.
Qu’on ne dise donc surtout pas que ce n’est pas possible et qu’il faut se contenter de quelques numéros rue d’Aubagne ! C’est bien d’une réhabilitation de l’ensemble du Centre que Marseille a besoin, quand les habitants meurent sous les décombres et que les immeubles s’enfoncent dans la boue des égouts qui fuient, on ne résoud pas le problème avec du replatrage et des consolidations homéopathiques, comme on en fait depuis des décennies dans les cités des Quartiers Nord !
Si d’autres villes, en France, ont su le faire c’est bien que les outils techniques, administratifs et budgétaires existent, même avec le carcan des contraintes administratives françaises.
Ce qu’il faut c’est d’abord de la volonté politique.
Rubirolla et ses élus ainsi que les fonctionnaires qu’ils commencent à nommer doivent s’y atteler d’arrache pied dans le respect de leur projet politique progressiste, inclusif et écologiste. Ils doivent épuiser les ministres, les préfets et les directeurs d’administration centrale de leurs demandes, de leurs pressions et de leurs dossiers, ils doivent maintenant faire de la politique. Vraiment.
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Cher Félix tout est possible en matière de réhabilitation à condition d’avoir les bonnes personnes au bon endroit et bon moment
Malheureusement, ces trois conditions ne sont pas réunies depuis 20 années à Marseille. Le milieu politico-immobilier a joué à fond dans notre ville et nous en voyons le triste résultat. 20 ans de magouilles avec les promoteurs, doublé par un non entretien des éléments structurants de cette ville, je pense au traitement des fluides plus particulièrement.
Politique et argent ne font jamais bon ménage. À Rubirola de faire le choix inverse de celui effectué par Gaudin et Vassal
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Pour être honnête, à part la courte parenthèse Vigouroux, résumer l’incapacité de l’administration marseillaise à la seule gouvernance de Gaudin serait une erreur. La gouvernance deferriste a installé la co-gestion avecFO, a mis en place les principes de recrutement basé sur des critères tous plus étranges les uns que les autres (jouer au 1er canton par exemple, les plus anciens comprendront …) et surtout a instauré le clientélisme comme principe cardinal de gouvernance. Gaudin quant à lui a seulement innové dans la vente de Marseille aux promoteurs. Ce qui n’est pas rien.
C’est pourquoi, c’est une immense page de 50 ans d’incompétences en matière de gouvernance qu’il s’agit de tourner et ce sera long. Mme Rubirola doit absolument s’appuyer sur la société civile marseillaise sinon elle risque d’échouer compte tenu de l’ampleur de la tâche.
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Kitty, Gaston est mort en 1983. Cela commence à faire. On peut remonter à l’époque Sabiani aussi.
Le meilleur maire a bien été Vigouroux durant sa courte periode.
Gaudin a eu tout son temps pour depouiller la ville.
Concernant le foot à une époque l’un des critères d’embauche à la caisse d’épargne c’était le foot aussi. Tout une époque
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