[Nous, la politique] “Il n’y a pas de programme pour nous sortir de cette crise”

Série
le 18 Fév 2022
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Jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle, Marsactu part à la rencontre de citoyens pour sonder leur relation à la politique et aux politiques. Et offre à un groupe de personnes, liées entre elles par un centre d'intérêt, un milieu social, un combat, un lieu de vie... l'occasion de débattre. Pour ce premier épisode, Marsactu se pose, à l'heure du café, avec des femmes mobilisées au quotidien dans des actions de solidarité au sein de leur cité des quartiers Nord, la Castellane.

Fadila, Soraya et les autres ont toutes très à cœur de suivre le débat de la présidentielle. (Photo : LC)
Fadila, Soraya et les autres ont toutes très à cœur de suivre le débat de la présidentielle. (Photo : LC)

Fadila, Soraya et les autres ont toutes très à cœur de suivre le débat de la présidentielle. (Photo : LC)

Il n’a pas fallu plus de quelques minutes de discussion pour que le nom retentisse au-dessus des gobelets de café et du cake marbré encore intact. “Je parle de Zemmour, évidemment !”, s’emporte déjà Chérifa. Le premier tour de l’élection présidentielle a lieu dans moins de deux mois, mais à la Castellane comme à peu près partout en France, le polémiste semble être le seul candidat dont la ligne est clairement identifiée – et en l’occurrence, rejetée. Ce mardi après-midi de février, elles sont six femmes à avoir répondu à l’invitation de Marsactu pour parler politique. On les retrouve dans une salle du centre social, dont elles sont toutes des habituées. Leur point commun, au-delà de vivre ou d’avoir vécu parmi les quelque ...
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Merci beaucoup Marsactu de donner à entendre la voix de ces femmes courageuses et dignes, ces Marseillaises que l’on écoute rarement (mais sur lesquelles tant de gens fantasment).
    On ne dira jamais assez que les “zones de non-droit” et “territoires perdus de la République” sont des quartiers et des habitants laissés à leur triste sort, abandonnés de la République, dont les droits ne sont pas respectés, dont la parole n’est pas prise en compte, par manque de moyens et de volonté politique, par racisme et mépris social.
    Savoir que seul Jibrayel reste une référence politique pour ces dames est bien triste.
    Merci Lisa Castelli pour ce reportage bien écrit.

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    • Alceste. Alceste.

      Oui très bien ,mais les devoirs?

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  2. Jeanne 13 Jeanne 13

    Merci Lisa pour ce sujet
    Le discours des habitants est bien plus précieux que celui véhicule par les médias officiels et les sondages
    L analyse politique de ces femmes des cités fait un peu peur malgré tout …
    Belle initiative à continuer marsactu

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  3. Patafanari Patafanari

    Il faudrait proposer aux fils de ces dames les emplois de gardiens de musée occupés par les employés municipaux « invalides « de la Gaudinerie, qui, de ce fait, ne peuvent effectuer parfaitement leur mission et sont cause de la fermeture fréquente des dits établissements . Leur jeune âge, leur expérience de « chouf « et la garantie de l’emploi seraient garant d’une surveillance efficace de nos lieux de culture et d’une espérance de vie accrue.

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