Noailles entre colère et tristesse

Reportage
le 6 Nov 2018
8

Ce lundi, trois immeubles de la rue d'Aubagne se sont effondrés. Si aucun bilan officiel ne fait encore état de victimes, plusieurs personnes vivaient à l'intérieur. Une catastrophe qui remet la question de l'habitat indigne à Marseille sur le devant de la scène.

Le 5 novembre 2018, le travail des pompiers pour retrouver des survivants commençait. (Photo : Guillaume Origoni)
Le 5 novembre 2018, le travail des pompiers pour retrouver des survivants commençait. (Photo : Guillaume Origoni)

Le 5 novembre 2018, le travail des pompiers pour retrouver des survivants commençait. (Photo : Guillaume Origoni)

“Ce matin, elle est venue nous dire qu’elle était en train de faire les démarches pour quitter cet endroit. Ce soir on n’a toujours pas de nouvelles d’elle.” Dans le local de l’association Destination familles, rue d’Aubagne, l’humeur oscille entre colère et tristesse. Ce lundi matin, aux alentours de 9 heures, deux immeubles situés aux […]
10 ans d'indépendance
UNE FIERTÉ, UNE FÊTE
UN COMBAT

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Dark Vador Dark Vador

    “Des immeubles comme ça, il y en a plein le quartier. Il suffit de rentrer chez les gens, vous verrez la misère dans laquelle ils vivent. Mais on préfère les laisser mourir et construire à leur place des hôtels de luxe.” Encore des “menteries” qui vont faire de la peine à Jean-Claude…

    Signaler
  2. Otox Otox

    Oui, encore du “Marseille basssssshheeeeinggg”!

    Signaler
  3. Tarama Tarama

    Colère et tristesse, c’est bien ça.

    Comment une telle catastrophe est-elle possible ? Comment, ailleurs, au Parc Corot ou à Air Bel, vit-on dans des conditions d’insalubrité et de précarité telles , qu’elles mettent la vie des habitants en danger.

    Tout ceci traduit l’incurie des pouvoirs publics, à tous les niveaux (national, municipal, ministères, législateurs, bailleurs sociaux, etc.).

    Marseille a ceci de particulier que les pauvres vivent dans la ville, et parfois même en son centre. La pauvreté y est donc révélée au grand jour, quand ailleurs ce serait dans des contrées lointaines du nom de Villeurbanne, Sarcelles, etc., passant souvent sous le radar médiatique.
    Marseille est un révélateur.

    Je suis infiniment triste pour les victimes et leurs proches dont la vie a subitement basculé dans l’horreur.
    Et en colère que de telles choses puissent arriver dans un des pays les plus riches du monde.

    Signaler
  4. picto13 picto13

    Tristesse, colère, indignation …. C’est bien sûr à cause de la pluie que les immeubles s’effondrent. La faute à pas de chance, sacrée météo !
    Et toujours ce vieux refrain rance ” les pauvres ne votent pas, alors ça ne sert à rien de dépenser des sous pour eux”. Colère, tristesse, indignation.
    Pendant ce temps on a beaucoup d’argent à offrir aux promoteurs pour étouffer la ville sous le béton…

    Signaler
  5. Luciole Luciole

    “Il y a peu de chance de retrouver des survivants, le troisième immeuble s’est effondré sur les décombres des autres.”

    Est-ce qu’il était absolument nécessaire que le troisième immeuble soit détruit au moment où il l’a été? ou n’était-ce pas possible de retarder le moment de sa destruction pour finaliser ou en tout cas poursuivre au max l’opération de secourisme des personnes présentes sous les décombres des 2 précédents immeubles?

    Mme Artaud, ou l’ensemble de Marsactu vous est-il possible svp de nous en dire plus sur la destruction du 3e immeuble, et des raisons pour lesquelles elle a été provoquée aussi tôt?

    Signaler
  6. titi titi

    Votre article me rend tellement triste !

    Signaler
  7. corsaire vert corsaire vert

    Tristesse et colère aussi …de ruines dangereuses dans ce genre il y en a beaucoup à Marseille et elles pourrissent sous le regard endormi de la municipalité que la mort de plusieurs personnes n’arrache qu’une larmette devant les caméras .
    Depuis des mois une maison s’effondre peu à peu , rue Eugène Potier , elle est aussi accolée à une autre habitée …
    Nous l’avons signalé aux services municipaux à plusieurs reprises et après quelques jours d’agitation , retour à la case départ = rien ….
    C’est vrai nous sommes dans le 3 ème arr !!! Rucciotti n’est pas interréssé

    Signaler
  8. Jean Pierre DANIEL Jean Pierre DANIEL

    Continuer à ouvrir votre enquête vers une analyse concrète de la politique de la mairie et des autres partenaires publics. Reconquête du centre après avoir investit le littoral. Tout autour de ces immeubles martyres en effet l’hotel de luxe à la lisière de Noailles, la reprise en main de la place de La Plaine, l’a re-qualification du cours Lieutaud entamée. Il faut raconter tous ces chantiers du point de vue des victimes de la rue d’Aubagne.
    Merci.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire