Musée du savon de Marseille, le nouvel appeau à touristes

Actualité
le 28 Nov 2016
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ANF et la Grande savonnerie ont signé vendredi soir le bail de ce qui devrait être d'ici avril 2017 le musée du savon de Marseille, à deux pas du Vieux-Port. Un deuxième musée porté par un petit nouveau qui vient jouer les trouble-fêtes dans un petit monde déjà très concurrentiel.

Musée du savon de Marseille, le nouvel appeau à touristes
Musée du savon de Marseille, le nouvel appeau à touristes

Musée du savon de Marseille, le nouvel appeau à touristes

L’emplacement est presque trop beau pour être vrai. Face au musée d’histoire de Marseille, à quelques mètres du Vieux-Port, en face des galeries Lafayette et surtout, littéralement à deux pas de l’endroit où les cars déposent les croisiéristes qui visitent le centre de la la ville. Pour ce musée du savon de Marseille, on pouvait […]
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Commentaires

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  1. julijo julijo

    Bravo pour le choix du titre : l’appeau.
    C’est tout à fait ça. Mon grand père appelait aussi ça “pipeau”.

    C’est vraiment pour les croisiéristes ou les éventuels touristes. Il faut espérer aussi que ceux ci ne soient pas très finauds…..car on voit vite la “supercherie”.
    Pour ce qui me concerne j’attends avec impatience….voir au même endroit les calissons et le savon…ça va être sympa pour les odeurs !!
    et un savon sans odeur il n’est pas de Marseille !!

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  2. Mars1 Mars1

    Si des touristes paient 12 euros pour ce genre de visite, c’est qu’il n’ont rien de mieux à faire… Les croisiéristes qui n’ont qu’une heure de temps libre au cours d’une excursion, ou ceux qui ne veulent pas dépenser 45 à 50 euros pour une visite guidée au départ de leur bateau, ne vont probablement pas se précipiter dans le “musée” en question. Et le prix d’entrée risque de les éloigner rapidement!
    Est-ce que les boutiques de souvenirs dont l’entrée est gratuite atteignent une fréquentation de 100 000 visiteurs-acheteurs facilement ? Pas si sûr…

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  3. Vam13 Vam13

    Sauf à prouver le contraire, il n’y a pas de savonnerie qui saponifie à Meyrargues.
    Aux dernières nouvelles les bondillons utilisés par la Grande Savonnerie venaient d’Espagne.
    Cette entreprise n’est que du vent, avec un faux maître savonnier (jamais formé), et de très très gros appuis à la mairie.
    Peut-être que Marsactu pourrait aller faire un tour à Meyrargues?

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  4. Vam13 Vam13

    Même l’histoire du savon Le Chat est fausse.
    En 1891, la Maison Fournier (bougies) et C. Ferrier & Cie (savon Le Chat) fusionnent pour devenir les Etablissements Fournier-Ferrier.
    Les établissements Fournier-Ferrier sont absorbés par UNIPOL (Union des Industries de Produits Oléagineux) en 1975 alors qu’UNIPOL se fond dans l’Union Générale des Savonneries de Marseille en 1975, créée pour sauver ce qu’il reste des Savonneries en les rassemblant.
    Devenue le premier fabricant de savon de Marseille, l’UGSM étend sa gamme avec le lancement de la première lessive en poudre au savon de Marseille, hypoallergénique et adaptée à tout type de textile, Le Chat Machine, en 1981.
    L’UGSM est rachetée par Henkel en 1986, essentiellement pour récupérer la marque Le Chat Machine.
    On est loin du raccourci fait par les propriétaires actuels de la marque.

    Une dernière chose, Sylvain DIJON n’est pas plus maître savonnier que vous et moi, il suffit là aussi de chercher un peu…

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  5. barbapapa barbapapa

    Sur la photo, ça sent l’embrouille : “extra pur 72% d’huile” veut dire 72% d’huile de coprah et de palme et peut-être aussi de l’huile d’olive de très mauvaise qualité (on ne fait pas du savon avec de l’AOC)… xème pression et noyaux d’olives + il est écrit à la main “cubes olives” pour laisser à penser qu’il s’agirait d’huile d’olive, mais là le vendeur rétorquera qu’il s’agit de la couleur de l’olive verte, couleur venue d’on ne sait où ?

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    • Vam13 Vam13

      72% d’huile, cela vient de l’édit de Colbert. C’est obligatoire sur un savon de Marseille.
      C’est toujours de la deuxième pression qui est utilisé, c’est d’ailleurs pour ça que Marseille est devenue capitale du savon, il fallait utiliser ce qu’il restait après la première pression qui donnait l’huile d’olive..
      S’il vous plaît, ne mélangeons pas tout.

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    • Clémentine Vaysse Clémentine Vaysse

      Bonjour,
      Je ne suis pas une experte mais il me semble important de rappeler que 72% c’est le taux d’huile végétale. Il s’agit souvent d’un mélange d’huile à plus ou moins grande proportion d’huile d’olive. Je parle sous le contrôle de Vam13 qui me semble connaître très bien le sujet mais l’utilisation du mélange huile de palme/coprah n’est pas une nouveauté. D’ailleurs que ce soit Fer à Cheval, Sérail ou Marius Fabre, sont proposés un savon “vert” à l’olive et un “blanc”.
      Sur la bataille autour de l’IGP et de la recette “traditionnelle”, je vous renvoie d’ailleurs à un article que nous avons écrit il y a un an : https://marsactu.fr/la-bataille-du-savon-de-marseille-est-ouverte/

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  6. Vam13 Vam13

    Je reviens, très tardivement, sur le dernier post de Clémentine. En effet, 72%, c’est le taux d’huiles végétales minimum dans le savon. Aujourd’hui, avec le séchage par centrifugation, le taux dans le produit final oscille entre 84 et 86%.
    Dans le blanc, n’y a pas du tout d’huile d’olives (huiles de palme, coco, coprah).
    Dans le vert, la proportion courante est 80% d’huile d’olive, 20% d’huile de coco ou de coprah.

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