Municipales dans les Bouches-du-Rhône : quelques enseignements après le dépôt des listes
308 listes ont été validées par la préfecture dans le département hors Marseille pour les municipales des 15 et 22 mars prochains. Marsactu s'est penché sur ces listings afin d'en dégager les principales caractéristiques.
Municipales dans les Bouches-du-Rhône : quelques enseignements après le dépôt des listes
Aix-en-Provence et Arles sont l’objet d’une âpre lutte au premier tour. Pas moins de dix candidats sont sur la ligne de départ, dont de petites formations, comme Lutte ouvrière à Arles ou encore le parti animaliste et la liste “Pour Aix” de Jean Batista (lire son portrait) à Aix-en-Provence. Parmi les communes de moins de 10 000 habitants, Cabriès et Sausset-les-Pins sont briguées par six listes.
En dehors de Marseille, le Rassemblement national n’est présent que dans 26 communes du département, avec des grosses impasses pour le parti de Marine Le Pen. S’il candidate dans les quinze villes les plus importantes, celui-ci ne sera pas sur certaines communes où il avait fait de bons scores à la dernière présidentielle : Fos-sur-Mer (39 % au premier tour, 60 % au second), Chateaurenard (33% au premier tour, 51 % au second) ou encore Port-de-Bouc (30 % au premier, 50,2 % au second). C’est le symbole d’un parti qui a encore du mal à recruter mais qui a aussi souhaité éviter certaines candidatures fantaisistes.
Seuls trois candidats porteront les couleurs de La République en marche dans le département – toujours hors Marseille – selon la nuance politique attribuée par la préfecture. Il s’agit des députés Monica Michel à Arles, Anne-Laurence Petel à Aix et du néophyte Alexis Rochet à Sausset-les-Pins. Un faible chiffre à nuancer toutefois. 43 candidats sont étiquetés “divers centre” par la préfecture dont le référent départemental du parti, Bertrand Mas-Fraissinet, seul candidat contre la maire sortante de Cassis Danielle Milon (divers droite).
Lamanon avait déjà revoté en 2016 après la démission de nombreux conseillers municipaux. Quatre ans plus tard, le maire de cette commune de 2000 habitants, Auguste Colomb, ne se représente pas. Pas moins de quatre listes se disputent son fauteuil, ce qui donne à la commune la palme de l’engagement avec un habitant sur 25 candidats à un poste au conseil municipal.
Treize maires sortants et quatre candidats se présentent sans opposition. C’est le cas d’un des deux maires La République en marche du département Jean-Louis Canal (Rousset), du promoteur Serge Perottino (Cadolive), du président de l’Union des maires Georges Cristiani (Mimet), du monsieur agriculture de la métropole Christian Burle (Peynier) ou encore du responsable culture de cette même intercommunalité Daniel Gagnon (Cornillon-Confoux). Une situation que Georges Cristiani a regretté dans les colonnes de La Provence “un déficit démocratique” et une situation “symptomatique d’une véritable fatigue démocratique”. 41 communes n’auront quant à elles droit qu’à un duel.
(avec Julien Vinzent)
Commentaires
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et ces maires s’étonnent ? cristiani a tout fai t pour qu’effectivement il n’y ait pas d’engagement démocratique; demandez aux élus d’opposition, aux non élus d’opposition: lisez le bulletin municipal dont d’ailleurs depuis 2001 on ne sait toujours pas qui est l’éditeur-imprimeur, et ses articles en forme de kompromat, aucune info des conseillers, aucun moyen ….fatigue démocratique ??
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a Marseille, il y a effectivement une liste lrem, qui ne s’en cache pas…..mais il y a sur d’autres listes, celles de vassal, gilles, et d’autres encore, des candidats qui “adoptent” le profil de la tête de liste, mais ils ont à un moment ou à un autre (ailleurs) été étiquettés lrem…militants. ils sont pour certains largement reconnus et remarqués, pour leur opportunisme un peu délirant. Alors une fois élus, que feront-ils ? l’avenir nous le dira…ou pas.
en s’intéressant un peu à la vie politique et urbaine de la ville, on peut les reconnaître….donc : méfions nous des contre-façons !!!
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