Michèle Trégan : "Pas d'internationalisation des entreprises sans innovation"
Michèle Trégan : "Pas d'internationalisation des entreprises sans innovation"
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C’est sûr que l’innovation permet à un produit d’en surclasser un autre, éventuellement de faire accepter un surcoût de la part d’une économie française dont les coûts de production sont plus élevés que chez nombre de nos concurrents. Mais nous pêchons aussi dans la présentation de nos produits, là où d’autres pays européens ont une « patte » au niveau du design. Avec sa Villa Méditerranée, la région n’est pas vraiment un phare en la matière. En matière d’innovation non plus. Là où d’autres architectes ont résolu avec bonheur de vrais problèmes, les concepteurs de la Villa Méditerranée les ont créés de toute pièce pour montrer comment ils pouvaient être résolus. Y sont-ils parvenus ? Sans compter que ce truc aurait été copié d’un travail d’étudiant, tout aussi médiocre.
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Pour les jeunes entreprises, il y a également le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) qui peut être utile : http://www.sogedev.com/notre-offre-statut-jeune-entreprise-innovante.php Après, reste à répondre à l’ensemble des conditions d’obtentions… par exemple, au-delà de huit ans, le statut JEI n’est plus accessible, et il faut aussi être une PME… en tout cas, la jeune entreprise innovante bénéficie de l’exonération des cotisations sociales patronales, ce n’est pas rien.
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L’élue Trégan semble découvrir que l’innovation représente pour nos entreprises la clé de la croissance interne, le levier pour augmenter les marges bénéficiaires, le Saint Graal du business pour le 21ème siècle. Rien de moins !
Elle est d’une grande naïveté quand elle affirme sur un ton péremptoire que l’innovation représente pour les entreprises françaises la clé de leur réussite à l’international.
Malgré toutes les aides publiques (celles octroyées dans le cadre des pôles de compétitivité se chiffres en milliards d’euros), que vaut l’innovation sans la protection des brevets, des appellations d’origine et des indications géographiques ? C’est le point faible de l’Europe, auquel les entreprises françaises ajoutent leurs point faibles : elles jouent perso (pas assez de clusters et les grands groupes qui amènent leurs sous-traitants à l’étranger font encore figure d’exception), faiblesse des effectifs (en moyenne, 6 salariés par entreprise… allez attaquer le marché chinois avec ça !)… Et une législation à l’étranger qui fait tout pour empêcher leur pénétration : « Buy American Act »… « Buy Chinese » … Restrictions au Japon… patriotisme économique de l’Inde… Ajoutez à cela la contrefaçon, ce sont des millions d’emplois et une centaine de milliards d’euros au bas mot perdus pour nos entreprises, du chômage de masse, une croissance zéro, voire négative, une déflation qui menace en France et dans d’autres pays d’Europe, des déficits abyssaux. On comprend mieux l’intérêt pour l’Union européenne de signer des accords bilatéraux de libre-échange.
On espère que Trégan soutient au moins le projet de Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement («TAFTA » pour les opposants) !
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