Métropole : Gaudin cerné par les fronts judiciaires
Ce lundi, le conseil d'État se prononcera sur une question prioritaire de constitutionnalité qui pourrait paralyser la métropole. Peu actif dans ces débats, l'élu frontiste Stéphane Ravier conteste lui aussi l'élection de Jean-Claude Gaudin à la tête de la nouvelle collectivité.
Jean-Claude Gaudin intervient avant l'élection du président de la métropole le 9 novembre.
Commentaires
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La stratégie du Front n’est-elle pas de voler au secours de la victoire? La lisibilité politique est en tout cas fumeuse.
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Pour Gaudin, “l’essentiel était ailleurs : lancer coûte que coûte la nouvelle institution.” Ce qui fut fait, et sur les pires bases qui soient, avec des mauvaises manières annonçant des lendemains qui déchantent, et que même les pires adversaires de cette métropole Vallso-Gaudinesque n’osaient espérer ! Voila le tribunal administratif d’ores et déjà installé comme principale instance de délibération de la dite métropole, et requis d’arbitrer les conflits et positionnements changeants de ce qui est devenu la cour de récréation de l’école du pharo (quartier sensible, s’il en est!). Sur le fond des questions juridiques, c’est effectivement plus sérieux, puisque la fumeuse loi Débranchue/Valls/Gaudin prévoit qu’il faudra 1 conseiller marseillais pour 7900 Marseillais, contre un conseiller gardannais pour 20 000 Gardannais et du même ordre pour ces braves gens de Pertuis,…un certain nombre de ces villes ayant été comptabilisées comme le plus petit des villages métropolitains. Et donc, s’il n’y a pas là question de constitutionnalité, cela risquerait fortement de prouver que la démocratie comme l’égalité des citoyens ne sont en rien des questions qui concernent la constitution, ce qui ne ferait qu’aggraver lourdement le malaise relatif à la représentativité, au vivre ensemble et au diverses formes réelles ou fantasmées “d’unité” nationale”, malaise qu’on ressent déjà fort lourdement ces temps ci (je sais pas vous, mais moi si, quand même…). D’où, une relative sérénité dans le camp d’en face , qui plus est auprès de sources généralement bien informées… Cette loi, mauvaise dans ses attendus, délétère dans son projet et ses arrières pensées politicardes, a été écrite selon les canons vallsiens, à la va vite et sur le coin de table, et l’avenir est chargé de milles promesses… L’une des plus riches d’entre ces promesses affleure déjà dans votre article, plus d’un mois avant le coup de trompette inaugural et officiel : Gaudin tombant de son siège et emportant avec lui une institution mort-né, ce qui serait sans doute pour les 1.8 millions d’authentiques métropolitains, le scénario le moins coûteux! Si cela arrivait, il ne faudrait surtout pas rater l’occasion de construire, pour de bon, dans le débat démocratique, et à partir des spécificités, particularismes et réalités de ces territoires, un vrai projet métropolitain!
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La métropole marseillaise, malgré ses nombreuses imperfections (nom ahurissant, absence de compétence urbanisme, conseil s de territoires inutiles et couteux, absence d’élection directe du conseil,…) a le mérite d’exister. Elle est un maillon indipensable pour le renouveau du territoire. Loin du dumping fiscal et de la ségrégation sociale et ethnique actuelle. De l(étalement urbain aussi. Quant aux écarts de représentativité des territoires, il serait résolu par une élection directe par les élections, sur une seule circonscription, du conseil métropolitain. Dans le système actuel, les lozériens sont mieux représentés que les buccorhodaniens au Sénat ou à l’Assemblée nationale. On n’est pas pourtant en dictature.
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