Médias, politiques, patrons : ceux qui massacrent Marseille
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En gros il y a deux types de villes en France: Paris et Marseille. Partout ailleurs – à Lyon, Reims, Bordeaux, Tours, Nantes et Angers, etc, ils se retrouvent dans une sorte de “Paris” à l’échelle réduite, plus “provincial”, mais avec cette même bourgeoisie de notables, ces mêmes centres-villes, avec leurs beaux magasins, leurs”beaux quartiers”. Arrivés à Marseille, les “parisiens” s’y perdent, perdent leurs repères: ville de quartiers, ville planète, un centre et des centres ailleurs, sans plan et sans contours, si peu haussmannien; un chaos qui, ne respire pas ce calme bourgeois, rassurant, qu’on trouve par ailleurs.
D’où une méconnaissance de la deuxième ville de France, qui frise le ridicule. D’où aussi cette tendance à vouloir réduire cette ville à une caricature – histoire de se rassurer. Au fond cette ville leur est toujours resté étrangère.
Mais du coup elle sert d’exutoire de toutes ces choses qui font, depuis toujours, peur aux petits bourgeois: l’insécurité! – Paris est certainement beaucoup plus dangereux! L’étranger! – Il y en a largement autant à Paris, et les problèmes liés à l’immigration sont beaucoup plus importants. La saleté! – je vous invite de visiter certaines banlieues. La pauvreté! – ailleurs, on cherche toujours à cacher la misère. Les gens simples, ouvriers, classes populaires! – à Marseille, ils ont la parole, à Paris ou Lyon, on les cache aussi. Les pots de vins, et autres relations douteuses entre le pouvoir et l’argent (parfois sale)! – à Paris, ça dépasse probablement tout ce qu’on peut imaginer ici. Mais tant pis – car lorsqu’on parle de Marseille, c’est surtout pour rassurer les petits bourgeois – chez eux, à Paris et dans leurs provinces – et dans leurs certitudes…
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