Marseille Provence 2013 : le Ravi fait le bilan à mi-parcours
Marseille Provence 2013 : le Ravi fait le bilan à mi-parcours
Deux ans déjà que Marseille a été désignée capitale européenne de la culture pour 2013. Et plus que deux ans pour construire le Mucem (c’est pas gagné…), transformer le Silo en « Olympia sur mer » (avec un toit ou pas), bâtir une programmation qui tient la route etc. Bref, deux ans pour tenir un pari ambitieux et long comme le bras, comme l’explique le Ravi dans un dossier bien fourni.
On y lit une interview sans concession de Valérie Saint-Do, rédactrice en chef adjointe de la revue Cassandre/Horschamp. « Il serait temps que les femmes et les hommes politiques aient le courage d’affirmer qu’aider la culture est nécessaire car c’est un enjeu de civilisation fondamental« , lance-t-elle, déplorant le besoin « d’alibis économiques ou touristiques« . Elle s’inquiète également du couple réduction des fonds publics/appel au privé et de l’impact de la volonté d’excellence européenne sur la patricipation des artistes locaux.
Chasse aux subventions
Dans les articles suivants, le mensuel régional développe justement le désenchantement de certains acteurs provençaux et la difficulté à ramasser les subventions de certaines villes. Quand elles ne tentent pas de jouer perso, comme le montre un autre papier, intitulé et ça fait peur « le soufflé 2013 retombe en Provence« .
2013, c’est aussi juste un an avant les municipales, note le canard à tête de santon. « En ce qui me concerne et Michel Vauzelle, nous n’aurons aucun regard clientéliste dans ce dossier. Mais si quelqu’un se met dans la tête de tirer la couverture à lui ou de « politiser » 2013 dans un objectif électoral, c’est lui qui en portera les désagréments« , répond Patrick Mennucci, qui est depuis mars – et de manière inattendue note sarcastique le Ravi – vice-président PS à la culture du Conseil Régional. Nous voilà rassurés…
Permission de minuit
Pour finir ce tour d’horizon des empoignades qui nous attendent : une tribune sur la gentrification crainte dans le centre-ville de Marseille (l’arrivée de riches au détriment de l’exclusion de pauvres) et le combat des puissants comités d’intérêt de quartier (CIQ) pour une fête un peu moins bruyante et nocturne. La présidente de la fédération Monique Cordier cite l’exemple de la Fête Bleue, événement on the move s’il en est qu’elle a co-organisée en juin avec la Chambre de commerce et d’industrie. « Nous n’avons pas hésité à faire venir des DJ sur un plateau devant l’Hôtel de ville, il y avait des milliers de jeunes et c’était une grande réussite. Mais à minuit tout était fini. C’est une bonne heure. » Ca promet.
Marseille 2013 a du mal à choisir un logo, sur Marsactu
Commentaires
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“Minuit une bonne heure…”, peuchère, même les villes les plus coincées comme Lyon se lâchent jusqu’à 1 ou 2h !
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Bjr, vos conseils peuvent parfois être bons, mais là en l’occurence c’est un flop ! Ce fanzine est vraiment pas au niveau, trop inégal, il n’est pas tjs mauvais mais là ce numéro en particulier, c’est…pas bon. Mal écrit, compil…bref quand Rue 89 fait son marché, elle a le nez plus creux, si elle a rien prit c’est qu’il y a avait rien à prendre.
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