Un Marseille-Cassis sous état d’urgence
Le Marseille-Cassis aura bien lieu le 30 octobre malgré l'état d'urgence. Des commerçants cassidains s'inquiètent d'un possible acte terroriste et réclament l'annulation de la course.
Une coureuse lors du Marseille-Cassis 2013 - Flickr/Akunamatata
Commentaires
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Quelle honte, jouer la mauvaise carte pour quelques sous et surtout la satisfaction des égos, indépendamment du fait que la plupart des cassidains subissent cette attraction depuis des années: envahissement des campagnes, des résidences, de la ville, plage transformée en pipi drome, parkings réservés aux grosses commissions, jardins publics dévastés; sans compter l’interdiction de sortir de dix heures à quinze…….
Merci d’avoir pensé aux frégates pour prévenir les attaques.
Prions, il ne nous reste que cette voie, pour qu’il n’arrive rien et que la raison revienne sur ce territoire qui n’est la propriété de personne et ou la maladie du gabian semble frapper cruellement!
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Ce territoire n’est pas plus la propriété des “cassidains” autoproclamés que des autres… Le lobby des petits propriétaires retraités nimbystes, frileux et conservateurs, ennemis de tout et de rien, éternels râleurs égoïstes, est en train de tuer ce pays.
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Pour ce qui est du non respect des lieux par les coureurs (ordures, déjections, vandalisme) c’est effectivement inadmissible et mal géré par les organisateurs et les forces de l’ordre. Mais ce qui ressort de votre commentaire c’est surtout que quelques Cassidains aimeraient bien se débarasser du Marseille-Cassis et entendent profiter des potentiels problèmes de sécurité pour ce faire …
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Il est évident que ce qui gène ces quelques mauvais coucheurs est non pas les risques qui menacent les coureurs, mais les contraintes même de sécurité, comme l’interdiction de stationner et de circuler durant un week-end qu’ils pouvaient espérer juteux.
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Tout à fait d’accord avec mikeoscar : “jouer la mauvaise carte pour quelques sous”
C’est plus la SCO Sainte Marguerite, c’est la SCO Sainte Subvention.
Faire prendre délibérément un risque pareil à 40.000 personnes, ainsi qu’aux forces de l’ordre chargées de la sécurité de cette course, c’est tout simplement honteux.
Un collectif s’est créé à Cassis contre la tenue de la course ce 30 octobre.
Pour suivre :
https://fr-fr.facebook.com/pages/Le-Chai-Cassidain/137192832995082
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Voilà un lien bien intéressant. Cela ramène ces râleries au niveau qui est le leur : la discussion de comptoir en fin de soirée avinée.
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Au delà de la question de l’opportunité de maintenir, ou non, cette manifestation dans le contexte actuel, je veux souligner cette anomalie grave qui consiste à choisir, au sein des médias, ceux qui ont le droit d’avoir des informations.
Pour qui se prend la SCO Ste-Marguerite, avec la complicité inadmissible de la Préfecture ? Qu’est-ce que cette atteinte à la liberté de la presse, et comment la justifie-t-elle – étant entendu qu’elle n’est pas justifiable ?
L’état d’urgence ne peut pas tout expliquer. En particulier, il n’est prévu ni pour museler la presse, ni pour remplacer le journalisme par la publicité.
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J’ai été choqué, comme vous, du comportement de la SCO vis à vis de la presse ce jeudi 20 octobre en Préfecture, révélatrice d’une conception pour le moins “SCOviétique” de la liberté d’opinion. Le plus désolant est que le Préfet de Police, en charge de la protection des libertés publiques, n’a aucunement protesté contre la décision de la SCO de filtrer les médias à l’entrée de la conf de “presse” pour n’y laisser accéder que la presse “partenaire”(la Provence et FTV) qui n’a pas protesté non plus contre cette atteinte aux fondements mêmes des valeurs qu’elle est censée porter. Manifestement, le Marseille Cassis est l’occasion de bien des entorses…
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La parano galopante de certains…
A Marseille plusieurs courses rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu ces derniers mois, ça ne fait pas une ligne dans les médias.
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Complètement. D’ailleurs c’est assez paradoxal que ce soit de Cassis que viennent les protestations alors qu’il semble bien plus simple de contrôler le périmètre sur le port que sur le boulevard Michelet.
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Ce sont les mêmes qui ont tout fait pour saborder le parc national, toujours au nom de leur tranquillité et des privilèges qu’ils s’octroient sur le domaine public.
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Et à Marseille, plusieurs manifestations ont été annulées par décision du Maire en raison du risque terroriste : feux d’artifice du 15 juillet, feu d’artifice du 15 août, meeting de la patrouille de France du 13 août, le tout avec l’adhésion sans réserve du Préfet de Police, qui l’a fait savoir.
Le même Préfet de Police qui aujourd’hui considère que laisser déferler 40.000 personnes dans la cuvette que constitue le port de Cassis n’est pas un problème. Il ne s’agit pas de “parano”, comme vous l’écrivez, mais simplement de bon sens.
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Il ne vous aura pas échappé que les manifestations citées suivaient de quelques jours l’attentat de Nice. Il était important de rassurer la mémé, base de l’électorat du sieur Gaudin.
Maintenant, il faut raison garder. Si vous voulez arrêter de vivre, libre à vous, mais c’est juste donner raison à la bande de cinglés qui nous menace.
Ce qui dérange les cassidains autoproclamés, c’est la présence d’estrangers dans leur village, qui plus est peu susceptibles de consommer dans leurs gargottes.
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J’ai du mal à comprendre la réaction des cassidins, ces “gaulois” qui, il me semble, s’en mettent plein les poches à l’occasion de cette course
Y participant depuis des années, je trouve sain de la maintenir au delà des aspects financiers; sinon, on fait plus rien et on reste cloitré chez soi en attendant que daesch soit vaincu….
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Votre contribution appelle plusieurs observations de la part du cassidain (et non cassidin) que je suis.
1/ mettre en relation une perspective de gain (“s’en mettre plein les poches”) avec un risque bien réel pesant sur des milliers de participants n’est pas approprié.
2/ la question n’est pas d’annuler toute manifestation en attendant la fin du terrorisme intégriste mais de prendre en compte l’ampleur de cette manifestation (40.000 personnes dans une cuvette) pour constater qu’il n’est pas possible aux forces de l’ordre de gérer l’ingérable, malgré l’immense implication dont la gendarmerie fait preuve.
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C’est quoi, l’ingérable ? Une flottille de daesch venant de la mer ? La cuvette est facilement refermable et contrôlée, justement. Un tel espace est une aubaine pour tout organisateur, contrairement à des espaces ouverts comme les plages du Prado, par exemple.
Des courses encore plus importantes ont eu lieu sans problème ces dernières semaines (Paris-Versailles, par exemple), sur des parcours et des lieux d’arrivée bien plus difficiles à sécuriser. Il n’y a qu’à Cassis que l’on a entendu des râleurs…
Les seuls risques pour les participants, ce sont la pluie (a priori écartée) et la voracité des “commerçants” qui les attendent à l’arrivée.
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