Manuel Valls à Marseille : "Je ne laisserai personne jeter l'opprobre sur la police"
Manuel Valls à Marseille : "Je ne laisserai personne jeter l'opprobre sur la police"
Il n'a pas plu. Déjà ça de gagné. Manuel Valls n'a pas eu besoin d'enfiler son bel-imper-blanc-de-l-inspecteur-gadget, comme lors de son premier déplacement marseillais en tant que ministre de l'Intérieur. Et il n'y a pas eu d'assassinat non plus. Juste un petit braco à la kala du côté de Vitrolles (page 4 dans La Provence du jour), un magnifique flag de subornation de témoin à Marignane, une paralysie quasi-totale du réseau de bus suite à un coup de sang de la CGT en réaction à de récentes agressions d'agents RTM, et une grève dans les musées et dans les cantines scolaires. Une journée bien ordinaire.
Après une visite surprise "au Derby" jeudi soir, Valls a donc pu faire tranquillement son tour des popotes, commissariat de Noailles sur la cane, cane, Canebière, discours au Pullman pour le congrès national du syndicat Alliance, et petit tour à Frais-Vallon, où il a fait son Ayrault en venant en métro. Et tout ça avec une grappe de journalistes embedded. Pour le reste Valls a fait du Valls. Le vice-président a expliqué lors d'un point presse au commissariat de Noailles qu'il n'abandonnerait pas Marseille "qui est dans la République", a promis "123 policiers qui vont arriver dès le premier novembre", une "réorganisation de la BAC", et le premier flic de France a également beaucoup insisté, malgré le bacgate pour défendre ses hommes : "Je ne laissera personne ni à Marseille, ni ailleurs en France, profiter de la situation actuelle pour jeter l'opprobre sur la police".
Le regard noir, Valls s'est également beaucoup démené pour défendre Pascal Lalle, son actuel patron de la sécurité publique, et ex "DDSP" à Marseille, récemment mis en cause par le site internet du Point dans l'affaire de la Bac Nord. Magnéto Esther :
Et à la fin de sa conférence de presse, il a justement laissé la parole à son nouveau directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel, qui dans son bel uniforme à boutons dorés a détaillé une autre innovation de son ministre : "une cellule de déontologie" censée mettre fin aux "compromissions que vous connaissez". Une commission "qui ne sera pas un gadget", et qui si on a bien compris, sera notamment composée de "trois moniteurs de sport" mais qui seront "spécialement formés". Nous voilà rassurés :
Commentaires
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Et bientôt il va devoir s’occuper de EELV !!
près de 400 000 euros en espece dans les coffres d’une élue PARISIENNE
il n’y a pas qu’à Marseille que la gangrene sevit !!!!
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Monsieur le ministre, faudrait pas nous prendre pour des rigolos,pour des moins que rien,des decervelés.
Que faut-il dire à votre police, merci continuez ce n’est rien.
l’opprobre? qui jette l’opprobre si ce n’est eux mêmes.
Alors faites votre boulot car nous nous faisons notre boulot de citoyen.
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Je regrette que la visite de M.VALLS ait fait l’objet d’une exploitation médiatisée à son seul profit le matin par P.MENNUCCI qui a mis dans l’embarras le ministre.
On attend plus de retenue d’un parlementaire qui se complait à faire des effets d’annonce au lieu et place du ministre .
De fait M.VALLS a été inaudible toute la matinée.
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“Dans une periode de crise economique et de risque terroriste, je ne laisserai personne insulter la police.” C’est vrai qu’avec son petit business et ses dessous-de-table, la police s’occupe AUSSI de la crise economique. On devrait avoir davantage de corruption et de nepotisme, ca finirait probablement par resorber le chomage.
M. Valls, vous etes un farceur.
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De l’opprobre sur la police en général non, mais de l’eau propre dans la BAC oui !
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Rien ne vous choque ? 123 policiers c’est mieux que rien me direz vous ? 123 pourquoi pas 120 ou 130 ? un chiffre rond ? Tout simplement parce que notre ex président de la République a supprimé environ 11000 postes de fonctionnaires de police et de gendarmes, et que les nouveaux recrutements sont en cours dans les écoles de Police (dont certaines ont été fermées par l’ancienne majorité) alors la sémantique sécuritaire de Sarkosy n’a jamais été suivie dans les faits sur ce sujet là, la preuve par 123
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