Malgré sa promesse, Martine Vassal maintient son vice-président allié au RN

Actualité
le 4 Oct 2023
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Après avoir cofondé une association avec le député RN Franck Allisio, Éric Le Dissès devait être démis de ses fonctions métropolitaines et départementales. Trois mois plus tard, Martine Vassal se réfugie derrière des arguments juridiques incorrects pour le conserver dans ses exécutifs. Et maintient l’ambiguïté sur une possible alliance avec l'extrême droite.

Martine Vassal, lors de la présentation de son bilan de mi-mandat à la tête d
Martine Vassal, lors de la présentation de son bilan de mi-mandat à la tête d'Aix Marseille Métropole, à Venelles en 2023. (Photo C.By.)

Martine Vassal, lors de la présentation de son bilan de mi-mandat à la tête d'Aix Marseille Métropole, à Venelles en 2023. (Photo C.By.)

En juillet, elle avait répondu que c’était déjà fait. Et puis en fait non, mais c’était comme si c’était fait. Une question d’agenda, un rendez-vous à caler pour la rentrée. Depuis plusieurs mois, pour Martine Vassal présidente DVD du département et de la métropole, le cas Éric Le Dissès était entendu. Fondateur avec le député RN Franck Allisio d’un nouveau parti au nom évocateur, le RPR, le maire de Marignane devait faire les frais de son positionnement politique. “Il ne peut plus être membre des groupes politiques et il va perdre ses délégations”, assurait l’entourage de la présidente, joint par Marsactu à la mi-juillet, ainsi que nous l’écrivions dans notre newsletter Pointue !.

Las, comme l’a noté La Provence, Éric Le Dissès conserve ses vice-présidences dans ces deux institutions. Avec un périmètre certes restreint par des arrêtés signés en septembre : délégation à l’aéroport pour la métropole, à l’étang de Berre pour le département. Exit donc les JO 2024, les grands événements métropolitains et les ports départementaux.

Argument juridique bidon

Un maintien a minima que l’entourage de la présidente justifie par une contradiction juridique. Martine Vassal ne peut que lui retirer ses délégations, pas ses vice-présidences. Or, l’intéressé n’entendrait pas démissionner. Comme il est “illégal” de conserver un vice-président sans fonction, le voici de nouveau en charge de quelque chose.

En réalité, cette présentation ne résiste pas aux textes qui régissent le fonctionnement des collectivités. S’il est vrai que la présidente de la métropole ne peut que retirer une délégation, pas une vice-présidence, c’est seulement parce que c’est une prérogative du conseil de métropole, qui a élu les vice-présidents. Pur parallélisme des formes qui oblige donc à un vote de défiance dans l’hémicycle. Côté département, le cas est légèrement différent : l’assemblée n’a pas le pouvoir de démettre un vice-président, mais il est possible de le laisser sans délégation. Et sans l’indemnité qui va avec, le total des vice-présidences assurant 1932 euros bruts par mois à Éric Le Dissès.

C’est à lui d’assumer en conscience une éventuelle démission.

Lionel de Cala, membre de la majorité départementale

“J’applique la loi, pas comme certains”, objecte dans un premier temps Martine Vassal, lorsque Marsactu l’interroge directement, ce 3 octobre. Cette référence aux revers multiples subis par l’équipe municipale devant le tribunal administratif n’est pas fortuite. Elle positionne le sujet comme un simple débat avec la gauche marseillaise, seule voix politique qui porte cette critique depuis plusieurs mois. Au sein du groupe majoritaire au département, Provence unie, qui court de LR jusqu’à des élus divers gauche, Lionel de Cala explique avoir “acté le départ d’Éric Le Dissès sans que ça ait généré de débat particulier. Il ne participait pas du tout à la vie du groupe et ses positions l’ont placé de fait à l’extérieur.” Quant au maintien d’Éric Le Dissès dans l’exécutif, le président de groupe considère que “c’est à lui d’assumer en conscience une éventuelle démission”.

Un pont avec le RN selon la gauche

Pour la gauche marseillaise, ce dossier est un signal de plus d’une tentation de la droite à construire une future majorité avec l’extrême droite. Le 7 juillet, en conseil municipal, le maire s’est notamment appuyé sur un entretien publié par Valeurs actuelles dans lequel Martine Vassal semble tendre la main au RN : ​”Pour l’instant, il n’y a pas de gens qui viennent du RN dans notre union, mais des gens qui sont d’une droite affirmée. Mais je voudrais bien connaître la vision proposée par le RN. La dernière fois, ils n’ont rien proposé pour la ville. Moi, je travaille sur des projets et sur des visions.” Propos déformés, a répondu Martine Vassal, à qui le maire a ironiquement conseillé de demander une rectification.

Ce lundi 2 octobre, face aux explications sur la supposée impossibilité de démettre Éric Le Dissès de ses fonctions, le groupe Pour une métropole du bien commun réitère dans un communiqué : “Martine Vassal tente de masquer son rapprochement avec l’extrême droite par des explications administratives fallacieuses.”

La métropole est un établissement public de coopération intercommunal, j’ai même proposé à monsieur Payan d’être vice-président

Martine Vassal

Confrontée par nos soins, ce mardi, à l’absence de base légale à sa décision, Martine Vassal change de registre. “La métropole est un établissement public de coopération intercommunal, j’ai même proposé à monsieur Payan d’être vice-président”, avance-t-elle. Une manière de rappeler que ces instances se tiennent, par usage, souvent très éloignées des étiquettes politiques. Jusqu’à l’extrême droite dans ce cas d’Éric Le Dissès, donc.

“Pas de distinguo” entre le RN et la France insoumise

Façon d’insister, aussi, sur le fait que 92 des 240 élus qui composent l’hémicycle sont des maires, à qui il peut être imprudent de proposer de trancher la tête d’un des leurs sans s’assurer du résultat. Surtout quand la commune dudit maire pèse 4 voix dans une majorité serrée. “C’est un maire, il a été élu, je respecte le suffrage universel. Lui, il ne s’est pas planqué derrière quelqu’un pour se faire élire”, cingle encore Martine Vassal à destination du maire DVG de Marseille.

Ce faisant, Martine Vassal creuse le sillon de son entretien au “magazine de la droite qui s’assume”, le plus souvent classé à l’extrême droite. Relancée sur la possibilité d’accueillir un maire issu du RN dans un futur exécutif, Martine Vassal n’exclut rien, tout en se posant en concurrente : “On verra. Je souhaite qu’il y en ait le moins possible et je fais tout pour.”

Vient alors un dernier renvoi de balle à Benoît Payan : “Vous ne croyez pas qu’en 2026 il s’alliera avec la France insoumise ?” La répartie laisse ouverte la possibilité d’une réciproque. Et confirme l’équivalence des “extrêmes” martelée depuis les législatives 2022 : “Je ne fais pas de distinguo. Quand on est en tête des manifestations pour appeler à taper sur la police… Pour moi, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.”

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Au moins ça a le mérite d’être clair.
    L’ennemi designé c’est Payant, et c’est la gauche. Ennemi. Pas seulement adversaire politique. Le traitement n’est pas le même.
    Le FN RN R! Eux, ce sont de possibles partenaires.
    Toute la Droite est dorénavant sur cette position. Et martèle les mêmes phrases (éléments de langage de communicants) pour que l’opinion publique entende bien que 1/ la gauche la nupes lfi eelv = “incompetence” et “danger absolu !”, “Extrême gauche”, “ecoterrorisme”, “islamogauchisme”… sont des expressions faites pour cela.
    2/ le RN MLP = des partenaires politiques “normaux” , leurs discours racistes et xénophobes “ce que pensent les Français” etc…

    Il n’y a, derriere, que stratégie politique.
    Aucune réalité, aucune valeur, aucun principe.

    Les LR ont du mal à se remettre des 4,5% aux présidentielles , et ici de leur échec aux municipales. Ils ont aussi perdu des sièges au Sénat. La Gauche en a gagné (et plus que le RN). Cette réalité ils la refusent.

    Les citoyens, l’intérêt commun, les principes républicains, ils s’en contrefichent.

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    • Peuchere Peuchere

      Idem pour le PS qui ne se remet pas de ses 1,7% a la présidentielle et qui s’est jeté dans les bras de LFI avec la meme conclusion que vous

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Elle est belle, la droite “républicaine” ; ils sont beaux, les alliés de Macron ici. Mais quand son ministre de l’Intérieur, ancien de l’Action française, estime que Marine Le Pen est “trop molle”, c’est un blanc-seing donné aux alliances avec un parti xénophobe et profondément anti-démocratique.

    Les éléments de langage politicien, qui masquent mal l’absence de valeurs et le carriérisme de ces élu·e·s sans vision ni envergure, sont déjà un peu usés à force d’avoir servi. Faire un parallèle entre le RN et la France Insoumise en est un, comme si l’on pouvait reprocher à cette dernière d’avoir un programme basé sur l’exclusion de l’autre et sur le mépris de l’Etat de droit. Je ne suis pas un sympathisant de LFI, mais ce parallèle dépourvu de sens n’a en réalité qu’une conséquence : banaliser l’extrême-droite.

    Ces gens sans scrupule me font vomir.

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    • julijo julijo

      tout à fait de votre avis, et même envie de gerber.

      cela devient de plus en plus clair, il ne s’agit presque plus d’ailleurs, de « banaliser », ça c’est quasiment fait, mais d’intégrer, d’assimiler, et nos élus métropolitains apportent leur concours, et trouvent ça normal.

      nous vivons une période dangereuse pour la démocratie.

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  3. vékiya vékiya

    la fusion est En Marche

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  4. Andre Andre

    Quel tintamarre! Si ce type a été élu, c’est bien parceque des électeurs ont voté pour lui, et librement. Ça s’appelle le suffrage universel. Qu’on le veuille ou non.
    Là est le vrai problème. Pour quelles raisons des électeurs de plus en plus nombreux se tournent ils vers le RN ou assimilés ?
    Tant qu’on n’aura pas résolu cette équation et tenté d’y apporter des réponses, tout le reste n’est que commentaires futiles sur des manoeuvres politiciennes qui le sont tout autant.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Pour quelles raisons ? Peut-être parce que les électeurs en ont marre d’entendre les Gaudin, les Vassal, les Hollande, les Macron leur mentir en permanence et sur tous les sujets. Combien de fois ai-je entendu quelqu’un dire “après tout, donnons une chance au RN, on n’a pas encore essayé et il n’est peut-être pas pire que les autres !”

      Ces manoeuvres politiciennes futiles que vous soulignez contribuent, en le banalisant et en le légitimant, au vote en faveur du RN ou du groupuscule zemmouroïde.

      Si la droite avait tenu une ligne républicaine sans complaisance pour l’extrême-droite, et si l’on prenait un peu moins les électeurs pour des poissons rouges, nous n’en serions peut-être pas là. Mais je sais : avec des “si”, on met Paris en bouteille.

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    • Andre Andre

      Cher Electeur, vous reprochez à la droite classique de ne pas tenir de ligne politique sans complaisance envers le RN. Sans doute . Mais franchement, la vraie question n’est pas là. Ce que vous évoquez n’est pour moi qu’un jeu politicien, comme d’ailleurs le soit disant “front républicain” que je considère n’être qu’un cache sexe.
      Si des gens, dont beaucoup votaient à gauche, dans le secret de l’isoloir votent RN, ce que je regrette, c’est bien parceque les partis républicains ont failli et notamment à gauche. Ladite “gauche” depuis 40 ans a intégré les préceptes du capitalisme financier. On n’a jamais autant privatisé qu’avec Jospin. De même, on ne donnera pas confiance aux citoyens en contournant les résultats d’un référendum qui dérange la classe politique.
      Quant à cette nouvelle gauche, elle se perd dans des problématiques sociétales qui ont sans doute leur importance, sachant cependant que l’addition des minorités, en démocratie, ne fait pas une majorité. Ce n’est pas en manifestant aux côtés des Frères musulmans, qui sont des fachos, contre l’islamophobie (secrètement désirée?) qu’on combattra le RN.
      Pour moi, le problème du vote RN est bien plus profond que la simple conséquence de prises de position politiciennes ou d’ errements tactiques d’un tel ou d’un tel.
      Si on continue comme cela, je prédis l’effondrement politique de la gauche avec pour corollaire l’arrivée au pouvoir du RN grâce au vote populaire. Grâce au vote de gens qui ne sont pas plus fachos, bébêtes et influençables que vous et moi.

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    • Andre Andre

      NB : nous sommes d’accord quand vous écrivez qu’on doit cesser de pousser les électeurs vers le RN
      en leur mentant effrontément sur des problèmes de fond. “Mon ennemi c’est la finnance”, quelle honte, quand on sait ce qu’il a fait après …

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  5. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    La République considérant, au sens du Droit et avec raison en ce sens, ces gens et leurs partis comme légitimes, seule la Démocratie peut permettre de se débarrasser d’eux et de leur tambouille.

    Aux urnes citoyens, sinon ne ne nous plaignons pas.

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    • Andre Andre

      Et oui, a moins de fermer les bureaux qui ont voté en faveur du RN (sic) il n’y a pas d’autre alternative. En attendant, inutile de se plaindre de tel arrangement, décision, etc…

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  6. Alceste. Alceste.

    8ème, vous vous attendiez à quoi concernant Vassal. GAUDIN à déjà fait le coup pour les régionales, cela est tout sauf une découverte.
    Le RN progresse, plutôt que de les affubler de tous les noms posez vous la question du pourquoi de la gauche les électeurs votent maintenant pour ce parti.
    Pour votre envie de vomir, prenez du Primperan, depuis que j’ai voté Payan avec les résultats que nous avons , c’est un palliatif efficace.
    J’ai passé une commande pour les 3 prochaines années de son mandat.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Prévoyez pour les 9 prochaines années alors

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  7. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Vassal qui invoque « l’application de la loi » (elle qui ne l’applique pas toujours) et la légitimité du suffrage universel (alors qu’elle s’est prise une dérouillée et ne doit sa présidence à la métropole que par les petits chèques promis aux maires), cela ne manque pas de sel.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      La légitimité du suffrage universel, c’est quand on gagne. Quand on perd, les électeurs ont tort, et il convient de ne tenir aucun compte de leur avis.

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  8. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Que reste-t-il à la droite et que reste-t-il de la droite ? Rien. Ils ont donc besoin de tenir toutes les portes ouvertes en même temps : une main tendue vers Macron, l’autre vers ce qui sortira de la mêlée à l’extrême droite. C’est dur d’être à la fois plus libéral sur le plan économique, plus autoritaire sur le plan de l’ordre public, plus ondoyant sur le plan des valeurs que Macron… Donc trouver une identité de droite distincte de Macron, fondée sur le libéralisme et sur l’ordre c’est particulièrement difficile… quant à avoir une opinion sur le genre, les droits des femmes, la fin de vie, les LGBTQA+, la GPA, etc. c’est beaucoup leur demander de réfléchir à des trucs compliqués…
    Le poids de l’extrême-droite les contraint à pencher de ce côté avec deux arguments : 1. Celui, usé, du racisme qui prend aujourd’hui un ripolin nouveau sur le dos des réfugiés et des musulmans. Mais Ciotti peut en baver des litres, c’est dur de faire plus sale que Zemmour ; 2. Celui plus récent de l’ « anti-écologie » que Vauquiez vient d’annoncer, il a d’ailleurs raté son tour : Bardella avait tiré le premier…
    Anti-écologie ça veut dire : soyons contre Zéro Artificialisation des Sols et permettons aux Maires de continuer à actualiser la rente foncière en donnant des permis de construire ; soutenons un agriculture à base de glyphosate et de subventions publiques… ça pour Vassal c’est pas mal hors Marseille… à Marseille cela ne lui fait toujours pas un programme… elle va continuer sur les diatribes anti-migrants pour cultiver la fibre raciste d’une partie de la population…
    On le voit, elle peut difficilement se distinguer d d’Allisio et foutre Le Disses à la porte…

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    • Alceste. Alceste.

      Felix WEYGAND , je vous propose un petit exercice intellectuel .Pouvez vous nous dévelloper ceci : Que reste-t-il à la gauche et que reste-t-il de la gauche ?

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Alceste ! Si j’étais méchant je rentrerais cette question dans Chat GPT (je l’ai d’ailleurs fait, c’est rigolo) et je recopierais intégralement la réponse.
      Comme je suis gentil : il ne reste pas grand-chose à la gauche française ces temps-ci, mais le projet d’émancipation individuelle et de justice sociale reste le programme de la gauche, et il se trouvera encore des personnes dignes honnêtes et sincères pour s’en emparer… quels que soient les défauts de celles et ceux qui semblent incarner ce projet en ce moment.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Macron a fait éclater la gauche, il a fait éclater le centre et il s’attaque maintenant à la droite et à la droite de la droite. Il ne reste pas grand-chose aux “Républicains” et aux DVD (sic) hormis l’extrême droite pour essayer d’exister.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      On a commencé à sentir le retournement de veste quand Mme Vassal a donné sa démission de LR sans se rapprocher de Macron comme Mr Muselier.

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  9. Alceste. Alceste.

    Mr Weygand, j’avoue mon ignorance, nul n’est parfait. CHAT GPT ?

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  10. Alceste. Alceste.

    F.WEYGAND, je viens de regarder votre “machin”.
    Dis moi pas, que c’est pas vrai que la gauche soumets son programme politique à l’intelligence artificielle pour en sortir des idées ?.
    Parce que là, c’est la mort clinique.

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  11. Andre Andre

    Felix Weygand, nous sommes d’accord. Les idées de justice sociale, d’émancipation et de laïcité restent incrustées dans l’esprit de nombreux français. Mais une pensée politique doit être incarnée pour avoir une chance de se matérialiser, à plus forte raison dans le système politique français. Je vous avoue, bien que je n’ai jamais retourné ma veste ou mon pantalon (comme chantait Dutronc) car ils en sont là, que j’ai aujourd’hui du mal à me dire de gauche si celle-ci est incarnée par des gens comme Mélenchon ou Rousseau. Pour rester au niveau local, qui la représente dignement aujourd’hui?

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    • petitvelo petitvelo

      Difficile de rester digne longtemps en politique… les plus dignes ont déjà du quitter les responsabilités

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