Malaise social et grève inédite à l’IFAC Provence
À l'appel de leurs syndicats, les salariés de l'IFAC Provence, une des plus importantes associations d'éducation populaire notamment en charge des temps d'activités périscolaires, se rassemblent ce matin devant la mairie. En grève, ils dénoncent des conditions de travail "intolérables et inacceptables" et le départ de leur secrétaire général.
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M. Gavériaux “réfute l’ensemble des faits que les syndicats imputent à la direction de l’IFAC Provence.” Ce pauvre Monsieur n’a donc face à lui que des menteurs parmi les salariés. Menteurs et syndiqués, ça fait tout de même beaucoup…
C’est fou le nombre de managers, comme ce M. Gavériaux, totalement sourds et inaptes à toute fonction de management. Il est évidemment facile de nier les brimades et vexations : elles ne laissent pas de trace visible. Du moins jusqu’à un certain point : l’actualité nous rappelle, avec l’affaire France Télécom, que les rétrogradations et le harcèlement moral peuvent conduire des salariés aux pires extrémités.
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je ne connaissais pas l’histoire de la naissance de l’IFAC, je comprends mieux maintenant pourquoi cette association a été privilégiée par la mairie…
je ne remets bien évidemment pas en cause les salariés ici en lutte, qui eux s’investissent sans compter pour que tournent ces structures, pour que les enfants soient accueillis au mieux.
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Et moi du coup je comprend mieux pourquoi nous avons eu à supporter Léo Lagrange pendant les 40 ans de Defferisme !
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Il y aurait beaucoup, beaucoup à dire mais… Les salariés et leurs syndicats sont bien dans leur rôle et ont évidement bien raison à se défendre, d’autant plus qu’on a affaire ici, à ce qui peut se faire de pire…en matière de “gouvernance”. Mais de gouvernance “démocratique” il n’y en a jamais eu à l’IFAC qui a été précisément faite pour ça. Créée par Pasqua et Santini, comme un faux nez de l’éducation populaire, pour créer la confusion en la matière et faire jouer une concurrence (libre et tout ce qui a de plus faussée) elle s’est trouvée doublement validée par la victoire de mitterand : Pasqua et Santini ont toujours indiqué que cette victoire avait été permise par la “domination” de la gauche sur la vie associative. D’autre part l’U.E de l’époque et les solfériniens (toujours prêts) ont “élargi” les logiques de marché et de dsp au secteur éducatif, culturel, social,faute de quoi la concurrence libre et… c’est pas rigolo… C’est bien sur, la fameuse loi Sapin, n’oublions jamais ce triste individu, toujours à l’ouvrage. Pendant une petite décennie, l’IFAC s’est donc cantonnée à la région parisienne, avec beaucoup de mal à exporter son modèle, jusqu’à la louable et bénéfique intervention de, de, (allez un petit effort quoi!) Gaudin, qui un des tous premiers à permis la généralisation du système, pour le plus grand bénéfice des marseillais, qui n’ont pas fini de le payer… Sur Marseille, une des premières et bien connue, victime fut la MJC Corderie qui, la malheureuse, “perdit le marché”. (Pour info, 5 directeurs de l’ifac se succédèrent en 6 ans environ, et l’équipement perdit son agrément centre social (caf) dès la deuxième année… mais, à Marseille, tout fini par s’arranger…). Dans tous les équipements gagnés, les gens croyaient entrer dans un équipement associatif, mais d’association, il n’y en avait pas, sauf au niveau national, et le responsable ne prenait pas ses consignes et orientations dans un quelconque C.A, mais auprès du “National”, ou en tant que de besoin, auprès du cabinet du maire (c’était plus rapide!). Et les audits et expertises ont cruellement manqués, dans cette première phase de la décentralisation, pour savoir ce qu’il en était des usages des subventions municipales.( Précisons que le législateurs avait bien pris soin de décentraliser d’abord, puis et seulement puis, de régionaliser la cour des comptes… période heureuse, celle d’avant le “retour de l’état”, par le juridique bien sur). Pour autant, les villes voisines, sauf des petites communes, ont longtemps eu la sagesse de voir un peu venir, avant que de monter dans le train, et s’en portent pas plus mal ! (certains de leurs élus ont tout simplement demandé conseil aux élus marseillais qui voyaient bien, pour certains, que le résultat n’était pas brillant, mais qui ne pouvaient moufter…). C’est comme qui dirait un critère de jugement; quand vous voulez voir où on peut trouver une politique éducative qui ait quelque qualité regardez quelles communes ont accordé une bonne place à l’ifac et allez voir ailleurs…Enfin, vous faites comme vous le sentez, j’vous dit ça j’vous dis rien!
– Bon, ceux qui pensent, en la matière, que le defferrisme c’était L.Lagrange et le Gaudinisme l’IFAC, se trompent, bien évidemment. Le Defferrisme est toujours là, avec Gaudin, bien après Defferre, et fonctionnant toujours, pour l’essentiel, comme un système conçu pour que rien ne change, quitte à s’adapter. Et donc, depuis la loi Sapin, les DSP sont plutôt réparties, jusqu’à récemment en tous cas, selon un système que j’énonce grossièrement, car contrairement au bon pastis, ce n’est pas une science, ça fait système et ça se reproduit donc aisément :Deux bons tiers pour l’IFAC, un assez bon tiers pour L Lagrange, et un tout petit tiers pour les autres, sinon ça finirait par se voir! Les négociations ne sont pas trop violentes, ce qui reste compatible avec la discrétion… (et puis ça fait système on vous dit). Les arbitrage intervenaient juste à la fin, pendant longtemps entre sénateurs (le coeur bien au chaud, les yeux dans la bière… comme disait Brel des notaires) à la buvette du sénat, pas autour d’un pastis (ni d’une bière d’ailleurs). Entre Guau Guau et Gué Gué, je n’apprends rien à personne, et à Marseille bien sur, tout finit par s’arranger…
___ Tous ces détails ne sont pas trop intéressants, mais leur motif est important, pédagogiquement parlant: Tenter de dire, une fois encore, que le defferrisme, on en est pas sortis, on y est encore…Bientôt l’anniversaire : 1947- 2017.
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Merci pour, tout à la fois, la leçon d’histoire, la pédagogie, et le style!! Z’avez pas songé à vous faire embaucher/débaucher chez/par Marsactu ?
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