Maladies "hospitalières" : "On est en voie de résorption" dans la région

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le 23 Déc 2013
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Maladies "hospitalières" : "On est en voie de résorption" dans la région
Maladies "hospitalières" : "On est en voie de résorption" dans la région

Maladies "hospitalières" : "On est en voie de résorption" dans la région

Tomber malade suite à un séjour à l'hôpital où l'on a été exposé à une infection. Si le phénomène est normalement rare, il est surveillé de près par la communauté médicale. Jean-Christophe Delarozière, médecin assume la direction de l'Arlin, antenne régionale chargée de l'étudier. "On s'occupe de la prévention des infections nosocomiales dans les établissements de santé et les établissements médico-sociaux de la région PACA", explique-t-il.

Deux épisodes infectieux ont touché particulièrement la région. En octobre, certains hôpitaux de Nice ont été touchés par la Klebsiella pneumoniae, une bactérie multirésistante provoquant chez les personnes infectées des pneumonies, des septicémies et des infections urinaires. Depuis mars, Marseille est également confrontée à une infection nosocomiale : la souche O27 du Clostridium difficile. A la base de diarrhées sévères, l'infection a sérieusement inquiété l'agence régionale de santé (ARS). "On est en voie de résorption", commente Christophe Delarozière. Pour Marseille, "on a eu quelques établissements bien touchés mais maintenant nous n'avons plus que quelques cas sporadiques". 

En tant qu'organisme de surveillance, l'Arlin centralise les éventuels signalements d'infections dites "hospitalières", tel que l'on appelle également les maladies nosocomiales. "Il faut à tout prix que les établissements nous signalent au plus vite les cas, rappelle le médecin, et mettent en place des précautions supplémentaires autour de ces cas pour éviter la transmission aux autres patients". Sans doute afin de pouvoir plus facilement communiquer auprès du grand public mais aussi casser un peu l'image des maladies nosocomiales, la communauté médicale évoque désormais plus des "maladies associées aux soins". "Faire de la formation et de l'information", c'est ainsi que Christophe Delarozière résume les missions de l'Arlin. "Quand il y a de nouvelles normes ou de nouvelles recommandations de bonnes pratiques, nous les diffusons aux établissements", détaille-t-il. "Une autre partie de notre travail relève de l'investigation, souvent en collaboration avec l'ARS, quand il y a des problèmes ou des épidémies". L'organisme de surveillance se déplace alors et audite les établissements, pour les contrôles à proprement parler, ils rélèvent de l'ARS. Et pour les inquiets, Jean-Christophe Delarozière précise : "Tout établissement a son indicateur en la matière disponible sur internet". Il reste pourtant réaliste en précisant que "la moitié des infections sont inévitables, même en allant dans le meilleur établissement et les meilleurs médecins". 

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Commentaires

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  1. PC PC

    A l’équipe de Marsactu, et en particulier à Elodie, Clementine, Julien, Benoît,Jean -Marie, et Pierre, si j’en oublie veuillez m’excuser.
    Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année.

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