Ma fille, son école maternelle, Roselyne et moi
C'est une école parmi d'autres à Marseille. Jean-Baptiste Mouttet a franchi le portail en tant que parent d'élèves. Journaliste, il raconte les difficultés quotidiennes, la construction d'une petite équipe décidée à se faire entendre.
La cour d'une école, prise à travers le portail. Photo : B.G.
Le week-end, nous publions des échappées. Dans notre boîte à outils commune, cela désigne des articles qui proposent un pas de côté par rapport à l'actualité. Cette fois-ci le pas est double. Le récit que nous publions aujourd'hui est en "je".
Notre journaliste, Jean-Baptiste Mouttet, y raconte une aventure très ordinaire, celle de son engagement comme parent d'élève dans l'école maternelle de sa fille. C'est une école comme une autre, inscrite dans le réseau d'éducation prioritaire d'un quartier situé à proximité du centre-ville. Nous avons à dessein maintenu l'anonymat des personnes et des lieux. Ce qui s'y raconte est vécu par des centaines de parents à travers la ville. Et c'est justement cet ordinaire qui raconte la ville et la vie collective que nous avons souhaité mettre en avant.
Commentaires
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Excellent témoignage, merci.
Choses vécues, connues, tués.
Probablement moins visibles que dans d’autres quartiers.
Mais a l’échelle de la ville, concernant les travaux notamment, ce qui est consternant c’est de voir que RIEN, jamais rien n’est correctement fini.
Les prestataires sont payés (et sûrement grassement), des opérateurs (Telecom, électricité, autres, …) percent des trottoirs et des chaussées qui ne sont jamais rebouches correctement.
Apparemment dans les services de la ville et de la Métropole (naguère même causes, mêmes effets) il semble que PER-SON-NE ne reçoive jamais la consigne de vérifier un service fait.
Et depuis des décennies dans cette ville, on fait, on défait, on attend (longtemps), on refait et c’est mal fait etc….
La situation dans les écoles est surement l’un des pires exemples.
Mais tout le monde a sa part de démissions : une collectivité qui paie mal et emploie mal, des personnels qui même avec raisons abuse des jours de grève, des parents souvent démissionnaires, des entreprises et des prestataires qui se gavent, etc etc….
L’initiative courageuse décrite ici est encourageante. La nouvelle équipe municipale est sous contrainte de ses promesses et du poids d’années de gabegie.
Il lui faut affronter courageusement, et hors joutes politiciennes, les divers facteurs. Y compris les errements de celles ou ceux qui les ont portés au pouvoir municipal.
C’est par ses habitants, du haut en bas et inversement (décideurs compris), que Marseille doit sortir de la culture du n’importe quoi.
In fine on a …. Ce qu’on mérite, globalement.
Merci pour ce témoignage en tout cas.
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Merci pour le témoignage ! Ça fait du bien après les deux précédents articles de votre collègue que je trouvais approximatifs (il n’y a d’ailleurs pas eu de réponse à mes demandes sur les chiffres). Vous devriez aller faire un tour sur le Twitter de ce collectif : https://mobile.twitter.com/collectifcem
Certains communiqués vous éclaireront sur les raisons de l’état des écoles et sur le manque de moyens en fonctionnement alloués par la nouvelle municipalité.
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Merci pour votre témoignage.
Nouvellement parents déléguée en maternelle, je partage tout a fait votre point de vue et votre inquiétude
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Merci pour cet article qui pour moi appelle une suite je pense que nous serons nombreux à attendre un épisode 2,3,4 de vos aventures de parent engagé et démontrant que l action citoyenne est porteuse d espoir et de changement dont nous avons tant besoin….
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J’espère qu’il est jouissif d’être le petit caillou dans la chaussure ! Garder courage, vous allez en avoir besoin.
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