Lorenzo et Bobby, destins croisés avant la fin du bidonville de la Parette

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le 13 Juin 2014
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Lorenzo et Bobby, destins croisés avant la fin du bidonville de la Parette
Lorenzo et Bobby, destins croisés avant la fin du bidonville de la Parette

Lorenzo et Bobby, destins croisés avant la fin du bidonville de la Parette

L’un est blond, l’autre pas. Tous deux Roumains, ils vivent dans le bidonville de La Parette, à Saint-Jean-du-Désert. Ce mercredi 18 au petit matin, ils doivent être expulsés. Le premier, Lorenzo sera relogé avec femme et enfant. Le second, Bobby, vit depuis près de 15 ans à Marseille. Lui et sa jeune famille attendent encore une réponse pour bénéficier d’un toit un peu moins précaire. La majorité des autres devront plier bagages et trouver un autre lieu de vie. Le 11 juin dernier les associations de solidarité avec les Roms avaient invité les journalistes pour une conférence de presse. Comme cet automne, la chaleur en plus, ils voulaient faire entendre leur colère à quelques jours de “l’éviction” annoncée des 400 habitants du camp de la ...
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Commentaires

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  1. Claire Claire

    Je me souviens bien de toi Bobby, bonne chance à toi et aux tiens

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  2. fred fred

    Bel article. Merci.

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  3. julijo julijo

    Très intéressant.
    Ca laisse un peu sans voix (que dire ?), et une impression diffuse de honte et de gaspillage d’énergie.
    Une grande déception que ne puissent être relogés ceux qui le souhaitent.
    Envie aussi de souhaiter bonne chance à ceux qui vous reprendre l’errance…et la reconstruction de cabanes plus loin….
    Pour ce qui concerne le quartier de la Parette, le terrain sera évidemment utilisé pour construire encore quelques immeubles de soi-disant standing……qui sur-endetteront quelques acquéreurs…
    On vit dans un monde bizarre…..

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  4. Electeur du 5 Electeur du 5

    Bien triste pour ces pauvres gens… Les voisins vont quand même mieux respirer sans les feux brulants les plastiques.

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  5. Bisounours Bisounours

    Précédemment, dans des commentaires, ceci :
    (…)”mes grands parents venaient d’Espagne et ont toujours été reconnaissants envers leur pays d’accueil : qu’on soit d’ici ou d’ailleurs il y a des règles à respecter : ceux qui au fil des siècles et des vagues migratoires ont accepté ces règles et les ont transmises à leurs enfants sont les bienvenus ce sont eux qui font la richesse de notre pays. Ceux pour qui la France est une vache à lait commode et qui n’ont même pas la reconnaissance du ventre n’ont rien à faire chez nous.”
    Et je me disais qu’écrire cela c’était faire insulte à ses parents et grands parents quand on se souvient de ce que veut dire “s’intégrer”.
    Pour le moment, je n’ai pas encore lu sur cette page les franches affirmations qui peuvent fleurir quand l’occasion est favorable :
    “On peut ne pas être “Français de souche” et ne pas supporter les excès des nouveaux arrivants et leur prétention à avoir tous les droits. (…)”Activités illégales”, “nuisances” “familles pas là pour s’insérer mais pour faire du business” ? Oust! Dehors! Et les associations qui les soutiennent (et dont on aimerait connaitre les motivations) peuvent les accompagner…”
    Ou encore :
    “Une chose est de faire des grandes déclarations humanistes, une autre choses de vivre au quotidien cette invasion et d’en supporter les conséquences (vols, dégradations, odeurs, agressions et,si on en croit La Provence de cette semaine, retour très attendu de la gale et de la teigne dans les écoles). Arrêtons de jouer les bons apôtres et voyons la réalité en face : la France ne peut plus absorber toute la misère du monde et les contribuables n’en peuvent plus de payer.”

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  6. GM GM

    Merci Marsactu pour ce bel article !!

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  7. Anonyme Anonyme

    Quand on ne peut pas nourrir ses enfants on en adopte pas d’autres,

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