L'OM joue le catenaccio avec les médias

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le 17 Juil 2013
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L'OM joue le catenaccio avec les médias
L'OM joue le catenaccio avec les médias

L'OM joue le catenaccio avec les médias

"Libérez Santos". A l'automne 2008, à l'OM ou autour, tout le monde demandait la libération de cet ultra marseillais accusé d'hooliganisme à Madrid. Aujourd'hui c'est la liberté de la presse face à l'OM qui pourrait être imprimée sur des t-shirts. En effet, hier après midi, le club a envoyé aux journalistes régulièrement présents aux conférences de presse […]
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Commentaires

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  1. piere piere

    l’om prend le pari que les journalistes n’ont aucune conscience professionnelle et se plieront à ses conditions.
    si ce n’est pas le cas, un blackout de quelques semaines sur le sujet devrait vite faire revenir les dirigeants olympiens à la raison (en plus, ça nous fera des vacances).
    suis curieux de voir la suite.

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  2. Simon L Simon L

    Nous y sommes … le foot-ball, le businesse qu’il génère, l’état d’esprit qu’il crée, la société qu’il suppose – docile et consommatrice – est symbolique du monde sous contrôle qu’on nous fabrique. Il ne s’agit pour l’instant que de foot, mais cette absence de transparence, de refus du regard critique, cette volonté de tout contrôler et rentabiliser est dans les gènes de ce 21em siècle.
    L’OM comme l’air qu’on respire, l’eau des rivières n’est la propriété exclusive de personne … mon grand-père allait au stade voir ses joueurs vedettes ( Skobblar et les autres) de l’époque qui ne se prenaient pas pour des stars prétentieuses et inaccessibles … l’OM c’est son public d’abord, c’est Marseille !!! Ils veulent en faire un produit financier, tout a commencé avec Tapie, honte d’avoir amené ce type dans ma ville.
    Tout cela me rend triste, mais c’est inscrit dans l’ordre des choses, c’est le foot-totalitaire, sous contrôle qui préfigure un monde du même genre. Plus de critiques, plus de liberté cette volonté de tout contrôler fait peur. Mais bon j’espère me tromper

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  3. PourVoir PourVoir

    Il n’y a pas d’économie marchande sans propriété privée. Dans ce vaste mouvement d’appropriation, il est assez normal de voir une entreprise qui ne vit que par la publicité de ses actes (enfin, ceux des joueurs quand il en a qui jouent ou qu’on laisse jouer) – et donc le relais médiatique gracieux dont elle jouissait jusqu’alors – devenir schizophrénique au point d’voir la propriété des commentaires, des images et des sons qu’elle émet. La prochaine étape est la prétention d’avoir un droit de censure sur les propos des journalistes. D’ailleurs n’est-ce pas en cours ? Il doit bien exister une chaîne TV OM ? Je ne sais pas. Je suppose. Si ce n’est pas le cas, il faut la créer. C’est pas très cher. Et puis on la crypte et comme ça on ramasse un peu d’argent au péage. En éco on dit que c’est du bénef marginal. J’explique pour ceux qui ont un BTS commercial ou +, car les autres ont déjà compris : Jeanne me disait : “Ma fille, tant qu’il y a un sous à grappiller, grappille.”
    La question qui se pose à trop vouloir grappiller est non pas celle du coût marginal mais celle des limites techniques. Je laisse aux moralistes la question éthique de la limite où commence le scandale.
    Quand une entreprise de spectacle veut contrôler sa médiatisation sans aller jusqu’à la financer en totalité, elle doit passer par la réglementation. Selon notre éducation cela nous évoque l’Inquisition ou le Stalinisme ou Big Brother. Pour moi, c’est juste le mouvement de la bureaucratisation : la rationalité poussée à son extrême justice. En quelque sorte, le corps pensant de l’OM fait bien son boulot. Satisfecit.
    Il se trouve néanmoins que l’entreprise de spectacle a besoin d’intermédiaires et d’amplificateurs qu’elle ne peut suppléer sans se ruiner plus encore qu’elle ne l’est déjà. Elle a besoin d’un public captif et admiratif, friand d’info toujours nouvelles et croustillantes. Sans un certain désordre son activité inter-matchs serait bien morne et, qui sait, le public pourrait se tourner vers d’autres offres, enrichir d’autres entreprises. C’est la concurrence, la dure loi du sport. Imaginons un instant Olympe ployant sous l’opprobre du déficit, un genou dans la fange de sa vente

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  4. PourVoir PourVoir

    Il n’y a pas d’économie marchande sans propriété privée. Dans ce vaste mouvement d’appropriation, il est assez normal de voir une entreprise qui ne vit que par la publicité de ses actes (enfin, ceux des joueurs quand il en a qui jouent ou qu’on laisse jouer) – et donc le relais médiatique gracieux dont elle jouissait jusqu’alors – devenir schizophrénique au point d’voir la propriété des commentaires, des images et des sons qu’elle émet. La prochaine étape est la prétention d’avoir un droit de censure sur les propos des journalistes. D’ailleurs n’est-ce pas en cours ? Il doit bien exister une chaîne TV OM ? Je ne sais pas. Je suppose. Si ce n’est pas le cas, il faut la créer. C’est pas très cher. Et puis on la crypte et comme ça on ramasse un peu d’argent au péage. En éco on dit que c’est du bénef marginal. J’explique pour ceux qui ont un BTS commercial ou +, car les autres ont déjà compris : Jeanne me disait : “Ma fille, tant qu’il y a un sous à grappiller, grappille.”
    La question qui se pose à trop vouloir grappiller est non pas celle du coût marginal mais celle des limites techniques. Je laisse aux moralistes la question éthique de la limite où commence le scandale.
    Quand une entreprise de spectacle veut contrôler sa médiatisation sans aller jusqu’à la financer en totalité, elle doit passer par la réglementation. Selon notre éducation cela nous évoque l’Inquisition ou le Stalinisme ou Big Brother. Pour moi, c’est juste le mouvement de la bureaucratisation : la rationalité poussée à son extrême justice. En quelque sorte, le corps pensant de l’OM fait bien son boulot. Satisfecit.
    Il se trouve néanmoins que l’entreprise de spectacle a besoin d’intermédiaires et d’amplificateurs qu’elle ne peut suppléer sans se ruiner plus encore qu’elle ne l’est déjà. Elle a besoin d’un public captif et admiratif, friand d’info toujours nouvelles et croustillantes. Sans un certain désordre son activité inter-matchs serait bien morne et, qui sait, le public pourrait se tourner vers d’autres offres, enrichir d’autres entreprises. C’est la concurrence, la dure loi du sport. Imaginons un instant Olympe ployant sous l’opprobre du déficit, un genou dans la fange de sa vente

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