Les poubelles de Marseille racontent la ville

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le 31 Oct 2014
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Les poubelles de Marseille racontent la ville
Les poubelles de Marseille racontent la ville

Les poubelles de Marseille racontent la ville

C'est le témoignage précieux d'un syndicaliste à la Ville de Marseille. Depuis quarante ans, Pierre Godard, militant SDU-FSU après avoir été encarté à la CGT puis à la CFDT a vu passer trois maires et de nombreuses tentatives pour mettre fin à la saleté des rues. Il consigne ses souvenirs de lutte dans un livre, Éboueurs de Marseille coécrit avec le sociologue André Donzel. Ensemble, ils y soulignent à force d'anecdotes savoureuses l'inertie politique dans un domaine où la cogestion avec le syndicat Force ouvrière est présentée comme une règle intangible. Le travail universitaire de Donzel s'ajoute au vécu du syndicaliste et ancien ...
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Commentaires

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  1. savon de marseille savon de marseille

    C’est très bien observé !
    A Marseille, la route de la collecte sélective encore longue.
    Trop longue.

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  2. Marssien Marssien

    Dans le centre la majorité des professionnels jettent leurs cartons d’emballage à côté des conteneurs OM, ils sont collectés avec les déchets génériques et broyés dans les camions…

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  3. Eric SCOTTO Eric SCOTTO

    Cela n’a sans doute aucun rapport avec la politique mais MPM a installé rue de Rome dans le cadre des travaux (qui n’en finissent pas) du tramway devant ma boutique (Scotto Musique) une série de conteneurs “semi enterrés” qui empêchent le bon déroulement des livraisons de pianos alors que les plans initiaux et encore actuels prévoyaient une aire de livraison.

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  4. pucciarelli pucciarelli

    La SNCM va finir par disparaître sous sa forme actuelle. Minée depuis bien longtemps par des fonctionnements internes erratiques, mais aussi par la mise en place d’une concurrence déloyale (Corsica ferries), j’évoque le sujet dans mon bouquin “La tragédie marseillaise” (Edilivre), elle est sans doute le dernier exemple marseillais du coulage de toute activité industrielle ou commerciale bâtie autour de statuts professionnels et de salaires normaux, devenus anormaux avec l’Europe et ce temps de crise. Les promesses de M. Ayraux sont loin. Il serait intéressant de savoir qui se profile pour récupérer le trafic, au nom de l’efficacité que l’on prête au privé (!). Corsica ferries? En situation de monopole, cette entreprise augmenterait sans doute rapidement ses tarifs. A l’occasion d’une enquête que vous jugeriez pertinente, merci de nous éclairer. Cordialement.

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  5. Dom Dom

    Habitant dans le quartier de la Plaine et mis à part l’intolérable ballet des déchets d’après marché qui va commencer à fleurir les arbres sans feuilles…je dois avouer que depuis quelques semaines la propreté est en nette amélioration…plus de passages, karkérisation fréquente des rues, plus de ramassages…je fantasme peut-être mais je trouve qu’il y a un mieux…même ressenti pour des amis qui habitent la rue Pollak (votre photo) à Noailles. Maintenant le civisme doit aussi suivre l’amélioration du service.

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  6. chevalier blanc chevalier blanc

    Livre remarquable et bien documenté . Mr Godard decrit le clientélisme de l’intérieur du point de vue d’un syndicaliste indépendant, ce qui n’est pas confortable dans les institutions de nos élus locaux

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  7. Anonyme Anonyme

    Quel parcours ridicule(comme son livre ,mais en est il capable?)CGT,CFDT, FSU, n’en jetez plus la poubelle est pleine!!! Cela dénote bien le charisme et l’éthique du personnage.

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  8. julijo julijo

    Terrible, mais vrai, votre titre est significatif : Les poubelles racontent la ville !!! …qui a été capitale européenne de la culture ….
    Je ne manquerais pas d’y penser en me promenant….
    Tant mieux pour “Dom”, mais perso je n’ai pas encore constaté d’amélioration…Habitant du 12e, on n’est pas laissé pour compte en général, et ce n’est pas non plus l’endroit le plus sale…cependant c’est toujours pareil. Beaucoup de laisser aller et de MPM et des “citoyens”…
    Et pourtant, je surveille !! j’attends avec impatience la réalisation de la promesse de Teissier : Marseille propre !!

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  9. marco13 marco13

    En effet, je partage la conclusion : rien n’est encore réglé.
    Y aurait-il un petit mot pour celles et ceux qui passent derrière les poubelles marseillaises ? Malgré les prélèvements des Roms et autres ferrailleurs qui font un vrai travail citoyen (payé à coup de cars de CRS et de coupures d’eau l’été pour les jeter hors de la ville), MPM et Marseille ont le record d’incivisme dont une mesure est la quantité de déchets produits. Il ne suffit pas que les rues soient propres, il faut aussi réduire à la source, réemployer, recycler ces déchets qui sont aussi une richesse. Celà demande un sacré travail intellectuel de remise en question de nos rapports à la matière et à la pseudo propreté.

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  10. loliblue loliblue

    La première plaie de cette ville étant les occupants. Je suis dans un quartier où les gens sont crades : lycéens qui dégueulassent les entrées d’immeuble à midi, commerçants qui jettent leurs déchets dans les containers de rue, au mépris de la règlementation, particuliers qui jettent de tout à même les trottoirs, et ne semblent pas s’inquiéter des voisins (ce sont les mêmes qui fustigent les roms et autres, et qui ne comprennent pas que c’est tout ce qu’ils jettent qui attirent, tous les jours il y a des habits, des meubles, des plantes, de la bouffe, des livres, j’en passe. Allô Mairie n’est pas connue ici). Bref, dans certains secteurs, cantonniers et éboueurs doivent se bouger, mais si les gens sont sales, ce sera toujours inutile, et coûteux ! Car ça nous coûte cher, cette saleté. Et je vous garantis qu’il est facile de donner ce qui est encore en bon état, et de faire recycler ce qui est HS, je le fais tous les jours. Je répare aussi, hors de question de jeter comme ça. Enfin, à quand une réflexion sur le suremballage ? C’est un fléau, qui fait augmenter le prix d’achat des produits, et le coût du traitement des déchets. Une hérésie ! En évitant la grande distrib, on peut le limiter

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  11. Anonyme Anonyme

    Bravo Pierre !
    Tu as passé une partie de ta vie professionnelle à courir derrière les bennes, au bas de l’échelle à la municipalité, refusant surtout tous les compromis, toutes les propositions de carrière, militant intelligemment grâce à ta formation et à ta culture .
    C’est vrai, avec ta pratique syndicale( qui fut aussi la mienne ) tu ne pouvais faire carrière ,et jamais FO ne t’a eu dans ses filets car tu as toujours combattu ce clientélisme néfaste au bon fonctionnement de ce service public tant décrié .Je suis convaincu que ton témoignage va déchainer les haines de ceux qui ne peuvent se reconnaitre dans ce choix de vie et d’engagement …laisse les vomir et continue ton juste combat.

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  12. ALAIN PERSIA ALAIN PERSIA

    C’est un ouvrage bien documenté qui donne l’analyse de PIERRE GODARD .
    Jr ne connais pas ce monsieur mais je confirme que cet un homme intègre et passionné à l’image de son père JACQUES GODARD qui fût entre autres adjoint au maire dans la passé .
    PIEERE GODARD ne s’est jamais servi de ses mandats syndicaux au contraire des autres .

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  13. manumars1 manumars1

    La bordille, c’est toi ! voilà bien le problème des politiques marseillais, désigner l’autre comme responsable. Si Marseille est sale, c’est à cause des Marseillais, circulez, y a rien à voir ! Une simple observation de l’état de toutes les infrastructures phocéennes (et de la cohérence avec les besoins des habitants) laisse à penser que c’est un peu plus complexe…

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