Les écoles de Marseille tiendront-elles le rythme ?

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le 15 Fév 2013
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Les écoles de Marseille tiendront-elles le rythme ?
Les écoles de Marseille tiendront-elles le rythme ?

Les écoles de Marseille tiendront-elles le rythme ?

C'était l'annonce que s'était réservé Jean-Claude Gaudin pour ses voeux à la presse. Fin janvier, le maire de Marseille a adressé une fin de non recevoir au ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon : "trop cher". Ce que le maire ne dit pas, c'est que cela pourrait s'avérer très compliqué, y compris en terme d'infrastructures. Et ce n'est pas le délai d'un an jusqu'en 2014 qui va permettre à la ville de rattraper son retard. En parallèle de cette fin de non-recevoir, le Dasen (Directeur académique des services de L'Éducation nationale) a pourtant déjà fixé le cadre : une demi-heure à la ...
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Commentaires

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  1. Gibus Gibus

    Sauf erreur de ma part, ces activités périscolaires n’auront rien d’obligatoire, contrairement à ce qu’affirme la fin de votre article. Actuellement, il existe déjà une disparité territoriale pour l’étude après la classe où même les différents arrondissements de Marseille ne sont pas logés à la même enseigne. Mais là aussi, l’étude ou la garderie avant ou après la classe n’a rien d’obligatoire.

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  2. Marius Marius

    La photo ci-dessus montrant le syndicat FO des enseignants est très mal choisie.

    Car si l’on se renseigne, on apprend que ce syndicat est ultra minoritaire chez les enseignants, il n’est pas représentatif.

    De plus, il semble attirer ce qu’il y a de plus corporatiste dans la profession.

    Tout indique que la masse des professeurs des écoles n’est pas contre le principe d’une semaine mieux organisée, mieux adaptée aux rythmes des enfants, ce qui coince c’est les modalités pratiques de mise en place.

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  3. Raphaël Raphaël

    Cette réforme des rythmes scolaires est l’exemple même des décisions technocratiques prisent sans concertation et sans connaissance de la réalité quotidienne. Il est évident que cela va profondément renforcer les inégalités territoriales et sociales entre communes riches et pauvres (leçon de piano à Gémenos, bagarre dans la cour à Marseille). Le risque est de renforcer également les stratégies d’évitement déjà largement à l’œuvre dans les choix de résidence pour les jeunes couples. Chaque commune aura à cœur de proposer les activités périscolaires les plus attractives pour capter les populations à plus fort revenu. Bien évidement, dans cette compétition Marseille part archi perdante d’autant que comme l’indique Gibus les activités ne seront pas obligatoires pour les communes. Il est fort probable qu’à Marseille on se contentera du service minimum et que l’on proposera au personnel municipal quelques heures supplémentaires pour arrondir les fins de mois. C’est donc FO qui sera en charge de définir le contenu pédagogique, bref tout un programme…ou alors se sera le privé qui prendra le relais pour ceux qui en auront les moyens. C’est assez incroyable qu’un gouvernement socialiste ait pondu une telle mesure. La rentrée 2013 va être explosive; cette réforme va leur exploser au nez à quelques mois des municipales.

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  4. Marius Marius

    Pas d’accord avec l’adjectif “technocratique” employé ci-dessous par Raphaël pour désigner la décision ministérielle de la semaine de 4,5 jours.

    C’est une décision PEDAGOGIQUE et EDUCATIVE, car la semaine de 4 jours, invention de MM. Sarkozy et Darcos pour complaire au secteur des loisirs et du tourisme, est une faute lourde contre la physiologie des enfants.

    Celle-là, oui, a été une décision technocratique !

    Maintenant, qu’il y ait des difficultés d’application, cela paraît certain, mais en Francce on trouve toujours de l’argent pour divers gaspillages, et on en manque pour l’indispensable.

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  5. Mia Mia

    Il faudrait mille mises au point pour clarifier cette situation pour le grand public:
    1) Les principaux syndicats des professeurs des écoles – snuipp et se-unsa – sont d’un immobilisme effarant depuis que la gauche est au pouvoir. Si le précédent gouvernement avait fait passer, en douce et au mépris de tous les acteurs, une telle réforme, ce serait la révolution. Mais là, c’est le PS qui est au pouvoir, donc motus et bouche cousue. Et tant pis si les mômes morflent, tant pis si les professeurs des écoles passent du statut de cadre à celui de “professions intermédiaires”, si on impose cette réforme bâclée et bidon.
    2) Les “parents” pour qui Peillon a fait cette réforme sont-ils vraiment pris en considération? Car lorsqu’on les fait parler, force est de constater que la fcpe ne représente pas grand monde.
    3) A vouloir respecter le rythme des enfants, à éviter les coupures si “néfastes”, personne n’a pensé à réduire les vacances d’hiver ou de pâques, industrie touristique oblige et Peillon s’y plie!
    4) Comparez le budget des différentes communes octroyés à chaque enfant lors des rentrées scolaires et extrapolez sur les activités “proposées” pendant une demi-heure qui ne rimera à rien… Et si les “agents municipaux” ou animateurs sont absents, comment se fera le transfert de responsabilité pour garder les enfants?
    4) Rappelons que les directeurs sont les responsables des locaux: seront-ils en mesure de garantir que des activités qui se passent dans une classe hors des heures de cours seront calmes et respecteront tant le travail et le matériel des enseignants que ceux des élèves?
    5) Au cas où les directeurs ne voudraient pas assumer cette responsabilité (observez selon les écoles et les quartiers les disparités des activités péri-éducatives proposées aux élèves dans l’enceinte de l’école), ça deviendrait la responsabilité de qui? Ou alors, pour nous permettre d’exercer dans des conditions plus tranquilles, devrions-nous, les “nantis” professeurs des écoles assurer ces heures sous la contrainte? Quelle autre catégorie socio-professionnelle l’accepterait? Car nous sommes rentrés dans l’Education Nationale, pas dans les ordres!

    ON CHERCHE JUSTE A BRADER L’EDUCATION POUR MIEUX GOUVERNER DES MOUTONS. Je suis prête à entendre M. Peillon le jour où il acceptera de faire ses heures avec mon salaire.

    VIVEMENT LE MOMENT OU NOUS DEVRONS FAIRE 35H DANS LES ECOLES ET SANS AVOIR DE TRAVAIL A FAIRE A LA MAISON ET SANS RECEVOIR PARENTS, EDUCATEURS ET TOU SLES AUTRES ACTEURS DU SYSTEME EN DEHORS DE CES HEURES. Rien ne nous y oblige: nous sommes des catégories intermédiaires…

    ET LE GOUVERNEMENT LE SAIT ET LE CRAINT, IL N’Y A QU’A VOIR LES RECENTES CAMPAGNES POUR RECRUTEUR DES PROFFESSEURS !!!

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