Un débat organisé par le think tank Écologie des Solutions qui ne plait pas à tous les Verts
L’histoire fait débat. Jeudi 26 juin, le think tank Écologie des Solutions, coprésidé par Fabien Perez (Les Écologistes) et Christophe Madrolle (Union des centristes et des écologistes), organise le “grand débat des écologistes marseillais”, peut-on lire sur l’affiche partagée par l’élu UCE sur son compte X. Pour échanger sur l’écologie, six intervenants sont attendus : Christophe Madrolle, Fabien Perez, Christine Juste (Les Écologistes), Amine Kessaci (Les Écologistes), Sébastien Barles (Les Écologistes), Anne Claudius-Petit (Renaissance) et Didier Réault (LR).
Une liste d’invités teintée de vert qui ne semble pas plaire à tout le monde chez les Écologistes. Dans un communiqué, Hassen Hammou, membre du bureau politique exécutif du parti, met les points sur les i : “Christophe Madrolle organise un débat dans le cadre de son think tank sur l’écologie des solutions, une initiative liée à la droite locale en vue des prochaines municipales […] Des élus ou militants écologistes y participeront à titre individuel.”
L’Écologiste précise que “cette initiative n’engage en rien le mouvement écologiste. Aucune discussion n’a eu lieu en ce sens dans les groupes locaux, et aucune alliance avec la droite n’est à l’ordre du jour.” Belle ambiance chez les Verts.
Commentaires
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Belle ambiance, mais il faut reconnaître que l’hyperlaxie de certains fait mal aux adducteurs.
Seb Barles est donc capable de parler aussi bien avec Delogu qu’avec Réault : c’est bien, c’est même très bien, l’oecuménisme. Mais les convictions, c’est encore mieux, et si la droite avait la moindre conviction écolo, ça se saurait. Et surtout ça se verrait dans son action à l’Assemblée nationale, voire au gouvernement.
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A jamais les premiers à avoir plus de partis écologistes que d’électeurs.
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Ils y a les bons infréquentables et puis il y a les mauvais infréquentables.
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Barles et convictions : voilà l’oxymore de la semaine.
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Les “chefs” écolos à Marseille sont pitoyables depuis trop longtemps. On a eu Benhamias et Madrolle qui ont toujours cherché des bonnes places sur les listes. Barles est malheureusement du même tonneau. On manœuvre, on déstabilise et surtout on ne bosse pas, on ne creuse pas les dossiers et on balances des discours à l’emporte-pièces.
Triste, trop triste, lorsqu’on se penche sur les enjeux.
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La vision de Blast sur les manœuvres de fond : https://www.blast-info.fr/articles/2025/printemps-marseillais-a-quelques-mois-des-municipales-la-majorite-explose-d3KuDaE-QL64w23o76wIrA
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L’article omet quand même la dynamique “Printemps Marseillais” que les ecolos cités ont tenté d’empêcher avant de venir gratter des places d’adjoints au 2e tour. Il oublie aussi de préciser que Mme Rubirola avait été dégagée de leur “groupe” à ce moment là. Il ne parle pas non plus de ces élus eelv suspendus par leurs pairs ces derniers temps, ni même des rapprochements affichés avec Delogu et maintenant avec la droite. Bref. C’est surtout un article pour descendre Payan.
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Finalement, le seul mérite de Benoît Payan c’est de nous avoir épargnée une mandature de Michèle-molle du genou et de la tête-Rubirola à la Mairie.
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Un très très long article qui s’autorise à se décrédibiliser lui-même en reprenant tranquillement cette affirmation risible venue d’un roman de fiction politique : “C’est aussi la ville que les écologistes ont gagnée en 2020, portés par Michèle Rubirola, première femme écologiste élue maire d’une grande ville française, avant que cette victoire ne nous soit volée dans une recomposition politique brutale et injuste.”
Ben voyons ! Ca s’appelle réécrire l’Histoire, ni plus, ni moins.
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Outre la réécriture de l’Histoire des élections municipales de 2020 à Marseille, cette affirmation omet aussi l’élection de Jeanne Barseghian à Strasbourg. Décidément, ils ont tout faux.
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Pas bien présent sur internet ce “réservoir de pensée”, l affiche : https://x.com/cmadrolle/status/1935384390747701364
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Ils sont déjà cuit à La Coque.
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