Les cinémas César et Variétés déchirés entre patron et salariés

Actualité
le 16 Sep 2016
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Pour sauver du désastre les deux cinémas du centre-ville, spectateurs, partenaires et salariés se réunissent cette fin de semaine. Mais le propriétaire, pourtant incapable de verser les salaires et de payer le loyer à la mairie, n'a pas dit son dernier mot.

Le cinéma Les Variétés - archives Marsactu
Le cinéma Les Variétés - archives Marsactu

Le cinéma Les Variétés - archives Marsactu

Voilà des mois que les deux cinémas dépérissent sous le regard affligé des spectateurs. Après une grève des salariés l’hiver dernier en raison de retards dans le paiement de leurs salaires, aucun signe de redressement n’a été remarqué. Samedi soir, l’association de soutien créée en juillet sous le nom “Les Amis et partenaires des Variétés” organise […]
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    c’est étonnant que la ville accepte la situation si longtemps… cela servirait-il ses intérêts ?
    y a -t-il des repreneurs potentiels ?
    le projet de complexe cinéma prévu à la place de la mairie 1&7 ne signe -t-il pas la mort du ciné variétés ?

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Ainsi qu’elle l’exprime dans l’article, la maire des 1&7 voudrait plutôt voir les Variétés perdurer. Concernant les repreneurs, l’avocat de Galeshka Moravioff évoque plus des “investisseurs”. Il est fort probable que l’association de soutien cherche aussi des pistes de son côté.

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  2. mrmiolito mrmiolito

    Il n’y a déjà plus de label Art et Essais sur ces salles depuis des années, il est temps qu’elles soient gérées par quelqu’un d’autre en effet. Quand on veut voir un film en VO, on se dirige de plus en plus souvent vers d’autres cinémas qui ont bien flairé la place à prendre : le Chambord, parfois même la Madeleine ou le Prado… Evidemment ça ne fait qu’aggraver la situation des cinémas Variétés/César.
    Alors pourquoi pas une forme de “municipalisation” si en effet la Mairie veut vraiment les sauver ?
    Marseille est déjà relativement pauvre en écrans, elle ne peut pas se permettre d’en perdre 8 d’un coup !
    Exemple à suivre : quand on voit le cinéma l’Utopia à Avignon, qui est en mesure d’avoir une programmation Arts & Essais ambitieuse tout en faisant payer 4 € la place en plein tarif (!), on se demande pourquoi ce ne serait pas possible de faire presque aussi bien à Marseille qui, il y a peu, était “Capitale Européenne de la Culture”…

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  3. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Je ne comprends pas que les salariés tolèrent cette situation, car ils disposent d’un moyen imparable pour y mettre un terme. 1/ Faire condamneren référé la société à payer les salaires. 2/ Assigner la société en redressement judiciaire immédiatement après si elle ne paie pas. Ainsi le fonds de garantie les paiera (d’une part) et surtout, le locataire actuel n’aura plus la main pour bricoler des plans de redressement fantaisistes…

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      En outre, lorsqu’il y a cessation des paiements – ce qui est le cas ici depuis juin – la déclaration de cette cessation au tribunal de commerce dans les 45 jours est simplement obligatoire. Le dirigeant d’entreprise qui se soustrait à cette obligation s’expose à des poursuites pour faute de gestion.

      J’ai du mal à comprendre pourquoi ce Monsieur Moravioff prend un tel risque, et encore plus pourquoi son avocat ne l’en dissuade pas.

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  4. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Autant de questions auxquelles il sera peut être répondu dans un prochain article?

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