Les cinémas César et Variétés déchirés entre patron et salariés
Pour sauver du désastre les deux cinémas du centre-ville, spectateurs, partenaires et salariés se réunissent cette fin de semaine. Mais le propriétaire, pourtant incapable de verser les salaires et de payer le loyer à la mairie, n'a pas dit son dernier mot.
Commentaires
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c’est étonnant que la ville accepte la situation si longtemps… cela servirait-il ses intérêts ?
y a -t-il des repreneurs potentiels ?
le projet de complexe cinéma prévu à la place de la mairie 1&7 ne signe -t-il pas la mort du ciné variétés ?
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Ainsi qu’elle l’exprime dans l’article, la maire des 1&7 voudrait plutôt voir les Variétés perdurer. Concernant les repreneurs, l’avocat de Galeshka Moravioff évoque plus des “investisseurs”. Il est fort probable que l’association de soutien cherche aussi des pistes de son côté.
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Il n’y a déjà plus de label Art et Essais sur ces salles depuis des années, il est temps qu’elles soient gérées par quelqu’un d’autre en effet. Quand on veut voir un film en VO, on se dirige de plus en plus souvent vers d’autres cinémas qui ont bien flairé la place à prendre : le Chambord, parfois même la Madeleine ou le Prado… Evidemment ça ne fait qu’aggraver la situation des cinémas Variétés/César.
Alors pourquoi pas une forme de “municipalisation” si en effet la Mairie veut vraiment les sauver ?
Marseille est déjà relativement pauvre en écrans, elle ne peut pas se permettre d’en perdre 8 d’un coup !
Exemple à suivre : quand on voit le cinéma l’Utopia à Avignon, qui est en mesure d’avoir une programmation Arts & Essais ambitieuse tout en faisant payer 4 € la place en plein tarif (!), on se demande pourquoi ce ne serait pas possible de faire presque aussi bien à Marseille qui, il y a peu, était “Capitale Européenne de la Culture”…
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Je ne comprends pas que les salariés tolèrent cette situation, car ils disposent d’un moyen imparable pour y mettre un terme. 1/ Faire condamneren référé la société à payer les salaires. 2/ Assigner la société en redressement judiciaire immédiatement après si elle ne paie pas. Ainsi le fonds de garantie les paiera (d’une part) et surtout, le locataire actuel n’aura plus la main pour bricoler des plans de redressement fantaisistes…
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En outre, lorsqu’il y a cessation des paiements – ce qui est le cas ici depuis juin – la déclaration de cette cessation au tribunal de commerce dans les 45 jours est simplement obligatoire. Le dirigeant d’entreprise qui se soustrait à cette obligation s’expose à des poursuites pour faute de gestion.
J’ai du mal à comprendre pourquoi ce Monsieur Moravioff prend un tel risque, et encore plus pourquoi son avocat ne l’en dissuade pas.
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Autant de questions auxquelles il sera peut être répondu dans un prochain article?
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Voici déjà quelques réponses, le tribunal de commerce se prononcera le 5 octobre. https://marsactu.fr/bref/tribunal-de-commerce-tranchera-5-octobre-cinemas-cesar-varietes/
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La société qui exploite les cinémas Le César et Les Variétés se déclare en cessation de paiement devant le tribunal de commerce de Paris :
https://twitter.com/DavidLaMars/status/778583746006097920
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