Les associations de défense des Roms à bout de nerfs
Après plusieurs échanges de missives ces dernières semaines, le dialogue se complique entre les associations de défense des Roms et le préfet délégué pour l'égalité des chances. Lundi, alors que ces premières avaient obtenu de l'État le maintien provisoire d'un camp, un autre a été expulsé par surprise.
Les associations de défense des Roms à bout de nerfs
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Les associations qui luttent à Marseille depuis plus de 15 ans sur les squats et bidonvilles avaient réussi depuis 2012 à obtenir la trêve scolaire,la trêve hivernale étant acquise de fait après 3 expulsions en plein hiver et par le hasard du calendrier un 17 décembre 2007,2008,2011(une semaine avant Noêl.
La trêve scolaire n’est pas négociable pour les enfants scolarisés sachant l’effort considérable que les familles doivent faire pour emmener leurs enfants à l’école en vivant dans des conditions aussi difficiles et pour respecter le travail d’accompagnement de l’association L’école au présent et le soutien actif des écoles.
La trêve scolaire rompue est un retour en arrière.
Il y avait 1500 personnes sur les bidonvilles à Marseille,il y en a 800 aujourd’hui.
Que sont devenus les 700 manquants?Nombre d’entre eux ont été logé dans le cadre de la circulaire du 26 août 2012 et accompagné à l’insertion professionnelle car ils n’ont aucun droit s’ils n’ont pas d’emploi.L’on voit ainsi que lorsqu’il y a une volonté politique il est possible de sortir du bidonville et il serait aussi possible de mener une véritable politique du logement en France pour toutes les personnes mal logées.
Nous demandons une véritable politique du logement pour tous,de l’emploi,de l’accès à l’éducation (école obligatoire jusqu’à 16 ans) et monsieur Ravier au lieu de jeter la pierre aux plus pauvres avec votre mépris insupportable vous auriez pu vous intéresser au sort de ces personnes que vous apellez “individus “,mais vous faites une hiérarchie des valeurs entre les êtres humains,j’espère que vous n’avez aucune référence chrétienne …..et je demande au Préfet à l’égalité des droits de surtout ne pas remettre à la rue des personnes qui ont eu un logement avec Adoma missionné par l’Etat pour la résorption des bidonvilles et qui donc n’a pas fini sa mission et il y a même le risque que 3 familles soient remises à la rue certaine avec un travail et leurs droits ouverts.
Dominique Idir
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Qui n’est pas à bout de nerfs ???
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Je continue à parler avec le lien fait par Lisa Castelly sur le facebook de Stéphane Ravier.En dehors des termes habituels employés par ce monsieur pour parler d’êtres humains qui vivent dans des conditions très difficiles je voulais intervenir sur une phrase qu’il a prononcé dans sa video faite par son propre service de propagande:
“les services sociaux se déplacent chaque jour pour leur proposer des solutions de relogements pérennes,à chaque fois les populations roms les refusent,refusent cette main tendue par les services sociaux.”
Je suis aller à la mairie du 13-14 ce matin bien décidée avec ma caméra à demander à ce monsieur quels sont les services sociaux qui vont tous les jours sur les bidonvilles ,qui proposent des logements que les familles refusent.
On me demande mon nom,mon téléphone et on me dit qu’on me donnera rendez-vous.Je reste dans la mairie et j’attends qu’il sorte d’une réunion avec le CIQ.
Au bout de deux heures d’attente une dame m’emmène au premier étage et me dit je lui demande s’il peut vous recevoir.Elle ressort 1 minutes après et me dit qu’il n’a pas le temps mais il sort de son bureau et je lui dit j’ai juste une question à vous poser:quels sont les services sociaux qui vont sur les bidonvilles?il ne peut pas répondre car il n’y en a pas à part pour les diagnostics au moment des évacuations.Il est très énervé et me demande si je suis un flic.Je lui repose ma question et lui demande d’où il sort que les familles refusent un logement.
A ce moment toujours sans réponse il me dit:” à je vois vous faites partie de cette nébuleuse.”..Je ne comprend pas car je suis seule et en face de lui et j’ai donné mon nom et mon téléphone.
Je termine en lui disant je savais d’avance qu’il ne répondrait pas à ma question car ses affirmations sont un mensonge et ses réponses sont lâches et indignes.
bien entendu je n’ai pas pu sortir la caméra,c’est pour ça que j’écris ici.
Merci Marsactu, merci Lisa.
Dominique idir
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