Pour le théâtre Toursky, Richard Martin exige une rallonge de Jean-Claude Gaudin
Le théâtre du Toursky dénonce la baisse des subventions de la Ville au cours des dernières années. En réponse, cette dernière a annoncé lancer un audit pour évaluer le positionnement et les besoins de la structure.
Pour le théâtre Toursky, Richard Martin exige une rallonge de Jean-Claude Gaudin
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La pire façon de traiter un problème de financement avec une collectivité locale !
“La culture c’est nous ! “dit Richard Martin ; comme l’autre disait “la République c’est moi ! “. Il faut redescendre sur terre et ne pas jouer aux vertus outragées quand un audit est demandé par votre principal financeur.
Réflexe d’enfant gâté qui prétend terroriser ses interlocuteurs en prenant des airs de tragédie grecque.
Et ce, sans sympathie particulière pour l’équipe de la ville de Marseille.
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Richard Martin se victimise alors que depuis des années il vit assez bien de subventions publiques, 2 millions d’euros ce n’est pas rien ! … Je ne défends pas la mairie ni Gaudin, suis allé rarement au Toursky, mais qu’a fait Martin ou que fait-il pour la multitude de structures culturelles – bien moins gâtées et faisant du bon travail – qui ont vu leurs subventions disparaitre ces dernières années et pas seulement à Marseille ? Le Toursky n’est pas visé en particulier, c’est son tour ! On peut le regretter , curieux en tout cas de voir le résultat de cet audit, s’il a lieu et s’il est publié.
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J’ai cru comprendre que les subventions s’élevaient à 945 000 € pour 2019 et non pas 2 000 000 €… J’ai trouvé cette information dans un très bon média : Marsactu, dont je vous recommande la lecture sur ce sujet. Il me semble même que Lisa Castelly a écrit un article sur la situation du Théâtre Toursky. Mais je dois certainement me tromper ….
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La mairie veut savoir s’il y a pour quelques spectacles des cumuls de salaires d’auteur, de metteur en scène et d’acteur.
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Le droit d’auteur n’est pas considéré comme un cumul de salaire.
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En comparaison, le site de la Réunion des Opéra de France indique pour le budget de l’Opéra de Marseille :
” BUDGET :
20 > 30 M€”
avec sans doute une petite contribution de l”Etat également.
Ce n’est pas très précis et il faudrait analyser le budget de la ville de Marseille en détail pour avoir tous les chiffres de la répartition du budget de la culture ici.
En tout cas un audit n’est jamais neutre : la ville paie une société qu’elle choisit pour lui faire dire ce qu’elle veut faire dire car l’entreprise d’audit est là pour se conformer au désir du payeur de l’étude. C’est exactement comme le fameux “Grand débat” de Macron.
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L’opéra c’est environ 21 millions d’euros, dont 400 000 de l’Etat et 1M du département.
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La mairie (qui pilote), ses élus à la culture (sans pouvoir et qui donnent leur aval) et sa direction à la culture pilotée par Sébastien Cavalier) à la manœuvre ont toujours les mêmes procédés (que j’ai bien connu en tant que directeur du cipM :
• diminuer chaque année les subventions (nous sonnes passés de 305 000 € en 1996 à 180 000 € en 2017…)
• devant la catastrophe voulue décider d’un audit (pour le cipM ce fut Le Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), qui au bout d’un an d’entretiens, de rapports, d’analyse a proposé de diminuer drastiquement les activités pour rentrer dans le budget; notamment d’arrêter toutes les activités qui faisaient la singularité du cipM (véritables résidences de création, actions à l’international, ateliers de traductions croisées, revue critique CCP, publications…)
• Ils ont ainsi contraints la nouvelle direction du cipM a faire de l’animation poétique et non plus un travail de fond pour la poésie et les poètes.
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Vous avez raison de souligner cette méthode innovante de la Municipalité pour régler ses problèmes : quand elle le veut tuer son chien, elle ne l’accuse plus d’avoir la rage, elle l’évalue. C’est plus discret et plus technocratique. C’est tout à fait risible quand on sait que l’évaluation vaut toujours pour les autres et jamais pour elle qui refuse toujours l’évaluation du Plan pour la Lecture Municipale voté en 2015 et sur le point d’être reconduit sans évaluation – pourtant requise par les textes.
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