Le musée de la marine se saborde avec le départ des collections de la chambre de commerce

Échappée
le 3 Mar 2018
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La chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence, vieille de 400 ans, va se défaire de ses collections d'objets, tableaux et iconographies mais aussi de ses très riches archives. Le musée de la marine et de l'économie ne fait pas exception. Il fermera ses portes au plus tard en avril.

La salle coloniale du Musée de la marine.
La salle coloniale du Musée de la marine.

La salle coloniale du Musée de la marine.

La décision planait depuis deux ans, elle sera effective dans quelques semaines. Le musée de la marine qui occupe une partie du rez-de-chaussée du palais de la Bourse, siège de la chambre de commerce et d’industrie de Marseille Provence (CCIMP), va fermer ses portes dans quelques semaines. Avec la chambre de commerce lyonnaise qui vient […]
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Commentaires

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  1. EDorier EDorier

    d’où la porte ouverte dimanche dernier ? c’était trop beau pour Marseille, ce musée accessible en vrai … son départ permettra de fermer aussi la porte de la CC aux visiteurs ?

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    • Tarama Tarama

      Ce n’était pas dans le cadre des “Dimanches de la Canebière” ?

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  2. Tarama Tarama

    A mettre en parallèle avec ce commentaire d’un archéologue sur le Mucem :
    “La “Maison LVMH” c’est feu le beau Musée des Arts et Traditions Populaires, supprimé et mis en caisse à Marseille au Mucem (pour l’essentiel un lieu d’expositions temporaires)”
    https://twitter.com/JPDemoule/status/969648340706250754

    “Ambition centre-ville”, “la Canebière est le broadway marseillais”, culture…

    La réalité c’est qu’en quelques années ont disparu de la Canebière le Musée de la Mode, l’Espace Culture, et maintenant le Musée de la Marine.

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  3. Alceste. Alceste.

    Cher CEHERE, à cette liste vous pouvez ajouter le Musée de la faïence à PASTRE qui va finir en hôtel comme le reste , GROBET qui est fermé au public sauf pour les scolaires et qui pose problème à la mairie ,car il ne peut être cédé .
    Cette équipe de pieds nickelés qui dirige cette cité se targue de se comparer à Gênes ou bien à Barcelone. La différence est simple entre eux et nous. Marseille est une ville d’épiciers , eux ont une histoire de marchands transformée d’ailleurs au cours de l’histoire soit en République, soit carrément en pays. Et cela continue encore aujourd’hui. Il suffit de constater les politiques culturelles de nos deux voisines pour voir la différence . Et pour mémoire le MUCEM qui n’set pas l’Amérique non plus , ce n’est pas la ville de Marseille, précision utile face aux tentatives de récupération du maire (idem pour le musée “Regards de Provence”
    Notre adjointe à l’acculturation applique la politique de notre historien d’opérette de maire et le résultat est là , nous mettons tout en caisse et nous fermons .
    A qui le suivant?

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    • VitroPhil VitroPhil

      La comparaison avec Gènes n’est pas si absurde : Autoroute urbaine, vieux port transformé en Luna Park, urbanisme délirant… Je ne sais pas comment Gènes est gérée mais au vu des résultats il me semble trouver quelques convergences avec Marseille.

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  4. VitroPhil VitroPhil

    Le MUCEM c’est un plus pour Marseille à condition que cela n’absorbe pas l’ensemble des collections de la Ville.

    Tous les commentaires précédents soulignent à juste titre que cela ne contribue pas à la mise en valeur de la cannebière… Qu’en pensent les promoteurs « d’ambition centre-ville » ?

    Il est également dommageable de dissocier la thématique du lieu d’exposition. C’est quand même mieux de faire la visite dans un bâtiment dont l’histoire est lié à ce qui est exposé.

    Sans parler du charme d’un lieu accessible à la curiosité furtive des badauds, ce qui n’est certainement le cas du MUCEM.

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    • Hde mars Hde mars

      Ambition centre ville est juste là pour se partager un peu d’argent entre ami

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  5. Alceste. Alceste.

    Pour revenir sur Gênes et Barcelone ,y passant pas mal de temps “because” boulot, l’aspect culturel y est très important ans les deux cas. Les deux villes investissent au lieu de brader le patrimoine, ces deux villes ont une histoire , elles la valorisent. Marseille détruit cette dernière (voir les deniers épisodes type carrière grecque), mais il faut dire aussi que le niveau des maires de Gênes est largement supérieur à celui qui occupe le poste à Marseille aujourd’hui . Ceci expliquant peut être cela.
    . Le renouveau de Gênes , c’est pourquoi il faut sortit de la passerelle routière portuaire de temps en temps , est basé sur le principe suivant: renouveau urbain par le renouveau culturel. Marseille c’est le renouveau urbain par le renouveau commercial avec le succès que nous connaissons. Gênes investit dans le centre historique et maritime et non la périphérie. Par exemple Gênes capitale européenne de la culture en 2004 procède à la rénovation de 60 palais magnifiques dans le centre ville , ce qui engendre d’ailleurs la mise sous protection de cette zone par l’UNESCO.Le port, ouvert sur la ville , contrairement à Marseille, est le lieu d’un des plus grands salons de la marine de plaisance à flot en Europe équivalent au moins sinon plus à celui de Paris. Alors c’est sûr nous avons la Foire de Marseille , mais bon …..
    Voilà deux exemples , et ce n’est qu’un avis personnel , de différences fondamentales, qui font justement la différence.
    Autrement dit, nos édiles n’ont pas à aller très loin pour voir ce qui marche de temps en temps. Mais c’est sûr 10 jours à Miami ou à Shanghai bientôt c’est pas mal pour des vacances gratuites.

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  6. mrmiolito mrmiolito

    “Les collections seront même plus visibles parce que tout est accessible en ligne”. Je suis le seul à trouver cette phrase débile ?
    Quel rapport y’a-til entre la “consultation” d’une oeuvre sur internet, et sa “rencontre”, une confrontation nécessairement physique et qui ne peut être que réelle ?
    Mettre les 2 sur le même plan c’est vraiment problématique, de la part de cette Mme GIRARD, pour le dire gentiment…

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  7. Maltsec Maltsec

    C’est un triste sabordage en effet, il est dommage que Patrick Boulanger n’ait pas été l’homme qui révèle la richesse de ces collections. Il a gagné sa place à l’académie de Marseille. Des collections sans répertoires, sans outils de recherche sont réparties entre le Mucem (institution d’Etat) et le musée d’histoire. Il est temps de tourner la page et de reprendre l’étude de ces collections, Marseille s’en fou, Marseille toujours geignarde, mais cette histoire appartient à la Méditerranée et à l’humanité. Des équipes plus jeunes et ayant la passion du savoir s’attaqueront à ce monument des archives de la CCI, Tournons la page de la gérontocratie marseillaise, c’était inscrit dans leur antique constitution, passez donc la main.

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