"Le logiciel libre, c'est travailler avec des acteurs locaux"

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le 20 Nov 2013
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"Le logiciel libre, c'est travailler avec des acteurs locaux"
"Le logiciel libre, c'est travailler avec des acteurs locaux"

"Le logiciel libre, c'est travailler avec des acteurs locaux"

Avec un brin d'ingéniosité et une bonne dose de vice, un hacker a réussi à pirater des dizaines de milliers de mails et autres informations confidentielles de députés européens et de leurs collaborateurs. Cette révélation de Médiapart (accès abonnés) ce jeudi illustre bien l'un des points soulevés par notre invité Julien Faury, directeur des régions de Linagora : les solutions informatiques "propriétaires" – c'est-à-dire vendues par un éditeur qui en conserve les secrets de fabrication, ici Microsoft – ne sont pas toujours une garantie de sécurité. Elles peuvent même poser des problèmes d'indépendance pour des pouvoirs publics, l'enquête de Médiapart insistant par la suite sur les possibilités ouvertes aux services de renseignements américains.

La ville d'Arles paraît loin de ces considérations. La municipalité fait pourtant partie des pionnières de l'Adullact, une association destinée à mutualiser le travail des collectivités qui en sont membres. C'est l'un des intérêts de l'"open source" : toute l'expertise accumulée peut être librement transférée et mise à profit par d'autres acteurs publics. Libre à eux ensuite de les bricoler pour mieux coller à leurs besoins et ainsi de suite. Avec "la volonté de faire en sorte que l'argent public soit le mieux utilisé possible", souligne notre invité.

Tout cela ne se fait pas sans effort, donc sans budget. Les collectivités ont en général besoin de former les agents, accompagner le changement des habitudes, trouver des solutions aux éventuels bugs, mettre en place des améliorations… C'est là qu'interviennent des sociétés comme Linagora. Les dépenses sont donc déplacées de l'achat de licence vers l'achat de service. Pour Julien Faury, "travailler sur du logiciel libre, c'est travailler avec des acteurs locaux. Un logiciel libre, n'importe qui peut en assurer la maintenance, pour peu d'avoir le savoir-faire. L'argent que décide de dépenser la SNCF dans le logiciel libre, c'est de l'argent qui reste en France."

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