Le député insoumis Sébastien Delogu condamné à 5 000 euros d’amende pour trois coups de pied
Sébastien Delogu (LFI) est condamné pour "violences volontaires" par le tribunal correctionnel de Marseille, pour avoir donné des coups de pied à deux fonctionnaires du lycée Saint-Exupéry (16e), en marge de mobilisations contre la réforme des retraites.
Sébastien Delogu et son avocat Yones Taguelmint avant son procès à Marseille, le 7 janvier 2024. (Photo : CMB)
Clara Martot Bacry
Commentaires
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nous on aimerait connaitre le cheminement intellectuel qui pousse a agresser des “hussards noirs” de la république
nos “représentants de la nation” devraient aller partager une journée avec les profs et les personnels de direction des établissements “REP +” de l’éducation nationale, cela leur permettrait peut être de faire montre d’un peu plus d’humilité…
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Demander un cheminement intellectuel….C’est osé !
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ca a un côté lamentable cette affaire.
accusé de 3 coups de pied qui ne sont pas prouvés, des témoins très évasifs, une médiatisation importante.
redoutables media qui en font tout un fromage, alors qu’il n’y a personne pour le procès sarkozy, peu de monde pour les dérives de bayrou, pas de trace des questions pour castex……bref.
gageons que si ce n’avait pas été delogu on en aurait moins parlé !
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Très « évasif » en effet :
« Dans une autre vidéo, on l’entend perdre ses nerfs, exaspéré : “J’ai l’écharpe ! C’est moi qui fais les lois !”, hurle-t-il.
“Le ton de Mélenchon”
“Il était très virulent. Il parlait sur le même ton que Mélenchon à la télé”, peste à la barre David R., le proviseur adjoint. Selon ce dernier, le député ne s’est pas contenté de mots : “Il s’est placé face à moi, et tout en parlant avec un policier, il m’a asséné un coup de pied. Je suppose qu’il espérait une réaction de ma part pour légitimer la violence qu’il essayait d’instaurer”, estime le fonctionnaire. L’unité médico-judiciaire a relevé une ecchymose d’un centimètre, et lui a accordé un jour d’interruption temporaire de travail. “En 20 ans, je n’avais jamais été agressé. J’ai donc été stupéfait d’être frappé, pour la première fois, par un élu de la République avec une écharpe bleu blanc rouge”, tempête-t-il.
Également au cœur du “pugilat”, Élise L., la CPE, raconte avoir voulu “s’interposer” au milieu d’une vingtaine de personnes. “C’est à ce moment que j’ai reçu un premier coup de pied. Je suis incapable de dire de qui. Puis un deuxième. Je peux clairement dire que c’était monsieur Delogu”, assure la plaignante. Même si, “en toute sincérité, concède-t-elle, je ne pense pas qu’il m’était adressé.” Son ITT a également été évalué à un jour. »
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a moins que vous ne traitiez de menteurs le proviseur adjoint et la CPE, ce qui est lamentable dans cette affaire c’est de poursuivre dans le déni et le mensonge…
j’ai plutôt tendance à faire confiance aux fonctionnaires de l’EN dans cette affaire
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Je m’insurge simplement contre le traitement de cette affaire, ultra médiatisée.
Je ne mets pas en cause ces deux victimes, ni le manque de preuves, selon d’autres témoins. Je ne traite personne de menteur, et ai généralement du respect pour quiconque, EN ou pas.
Je trouve très normal que delogu soit condamné, je ne le défend pas.
Je regrette simplement que d’autres affaires ( tout autant croustillantes ) ne trouvent aucun écho ds les médias.
J’espère avoir éclairci mon premier commentaire, qui ne me semblait pas brumeux pourtant.
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Donc, ça nous met le coup de pied à 1,66666 euros. Cher, mais abordable pour qui tient vraiment à botter les fesses d’un fonctionnaire. Mais Seb va faire appel (du pied); à cet occasion, le prix va peut-être augmenter…
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Alors pas du tout 🤣
Le chef a droit a 1600 € pour un coup et la CPE a 800 pour deux…..
Normal 👍
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Peut on voir les vidéos quelque part?
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https://m.youtube.com/watch?v=S66vTam0sOk
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MDR !
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le 2 poids/2 mesures perdure en France, notamment lorsqu’un tribunal statue quant aux mouvements de contestation :
– lorsque certains policemen frappent très violemment à la tête des manifestant(e)s, lorsqu’ils en estropient d’autres avec des armes surpuissantes, lorsqu’ils tuent quelqu’un(e) en marge de ces manifestations, les images de caméra-video disparaissent à chaque fois ( ou ont été étrangement effacées par “mégarde” ) et, là, on ne tient pas compte de la parole des témoins.
Beaucoup de ces policemen ne sont même pas appelés à comparaitre.
– lorsque dans une video, on reconnait le manifestant incriminé ( Delogu ) au moment incriminé et que dans la mélée, on ne le distingue pas clairement donner un coup de pied ( y compris même dans ou sur le pied d’un contre-manifestant qui semblait molester un lycéen ), le tribunal considère qu’il a quand même donné des coups.
Ce qui semble le plus étonnant, c’est que compte-tenu du gabarit impressionant de Sebastien Delogu ( gars vraiment costaud ) , s’il avait réellement donné 3 coups de pied dans les jambes d’autrui, les blessures auraient été autrement plus graves qu’une ecchymose ( le certificat d’un jour d’arrêt semble risible : si on est blessé réellement, il faut plusieurs jours d’arrêt, pas un seul )
Ce 2 poids/2 mesures, ça fait au moins 2 siècles qu’il perdure.
Question : est-ce que le proviseur qui s’en prennait à un élève a été confronté à la Justice ?
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1- La violence des uns ne doit jamais être une excuse pour la violence des autres sauf en cas de légitime défense mais je ne crois pas que M. Delogu avait véritablement à craindre des actes du proviseur adjoint ou de la CPE.
2- Si un élève a été brutalisé par le proviseur, il faut qu’il porte plainte. C’est votre point de vue de sous entendre qu”il ne peut pas le faire et ce n’est pas le mien. Je suis même prêt à l’aider dans sa démarche, si besoin. Mais cela n’offre pas d’excuse à M. Delogu pour ses coups de pieds.
3- Deux poids – deux mesures : c’est minimum 4 millénaires (avant on manque de sources) mais justement : si on veut y mettre fin (soyons réaliste “y mettre frein”) , il y a 3 axes de combats : “éducation”, “transparence de l’information” et “arrêter de désigner des coupables à nos problèmes”.
Au vu de votre commentaire, je suis aussi curieux de savoir ce que vous dites de l’intervention de membres qui se revendiquent de la CGT et qui ont récemment et violemment dispersé une manifestation de riverains de l’Estaque contre les bruits incessants provenant de la forme 10 qui les empêchent de dormir toutes les nuits (je ne suis pas concernés mais je me sens “solidaires”) : 2 poids 2 mesures ?
N’y voyez aucun reproche sous jacent contre le syndicalisme qui me semble être une nécessité mais seulement contre la violence des corps que l’on dit constitués et qui ne sont pas l’apanage de l’état.
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1- La violence des uns ne doit jamais être une excuse pour la violence des autres sauf en cas de légitime défense mais je ne crois pas que M. Delogu avait véritablement à craindre des actes du proviseur adjoint ou de la CPE.
2- Si un élève a été brutalisé par le proviseur, il faut qu’il porte plainte. C’est votre point de vue de sous entendre qu”il ne peut pas le faire et ce n’est pas le mien. Je suis même prêt à l’aider dans sa démarche, si besoin. Mais cela n’offre pas d’excuse à M. Delogu pour ses coups de pieds.
3- Deux poids – deux mesures : c’est minimum 4 millénaires (avant on manque de sources) mais justement : si on veut y mettre fin (soyons réaliste “y mettre frein”) , il y a 3 axes de combats : “éducation”, “transparence de l’information” et “arrêter de désigner des coupables à nos problèmes”.
Au vu de votre commentaire, je suis aussi curieux de savoir ce que vous dites de l’intervention de membres qui se revendiquent de la CGT et qui ont récemment et violemment dispersé une manifestation de riverains de l’Estaque contre les bruits incessants provenant de la forme 10 qui les empêchent de dormir toutes les nuits (je ne suis pas concernés mais je me sens “solidaires”) : 2 poids 2 mesures ?
N’y voyez aucun reproche sous jacent contre le syndicalisme qui me semble être une nécessité mais seulement contre la violence des corps que l’on dit constitués et qui ne sont pas l’apanage de l’état.
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