Le cas Benoît Payan, point de crispation de l’union de la gauche marseillaise
Alors que la gauche cherche à s'unir autour d'un "rassemblement inédit", la question d'une potentielle tête de liste n'est pas encore tranchée. Le nom du socialiste Benoît Payan n'a jamais cessé de circuler, mais pour les membres les plus à gauche de l'échiquier, il représente un repoussoir, voire une cause de rupture.
Le cas Benoît Payan, point de crispation de l’union de la gauche marseillaise
Tout occupé à son union inédite et nourrie d’horizontalité, le mouvement pour un “rassemblement inédit” de la gauche se détourne pour le moment de la question de la tête de liste. En tout cas, pour ce qui est de l’ordre du jour de réunions hebdomadaires de cette union new look, où les étiquettes politiques sont mises de côté. Forcément, en coulisses et, chacun de son côté, l’interrogation ne peut être ignorée, et beaucoup auraient beau jeu de dire qu’ils n’y pensent pas le matin “en se rasant”. Depuis des mois, parmi les noms qui circulent, celui du président du groupe PS au conseil municipal Benoît Payan revient inlassablement, suscitant tantôt l’approbation, tantôt les grincements de dents. En conseil municipal ce lundi, une partie des élus socialistes, Samia Ghali et Patrick Mennucci en tête, ont ainsi refusé de prendre part au vote d’un amendement qu’il proposait, pour marquer leur distance*.
Car le chef de l’opposition socialiste au conseil municipal depuis 2016 est devenu une bonne option pour une gauche locale en manque de représentants de poids. Compte tenu notamment du peu d’intérêt du député France insoumise Jean-Luc Mélenchon pour la chose locale. Élu pour la première fois dans l’hémicycle de Bargemon en 2014, le quadragénaire, vingt ans de militantisme au compteur, a pu se faire un nom au fil des séances. Ses qualités d’orateur et des sujets soigneusement choisis ont contribué à lui donner les traits du représentant d’une nouvelle génération qui se démarquerait de la précédente.
Ses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, enregistrent des milliers de vues et intéressent au-delà des cercles habituels des spécialistes de la politique locale. “Les vidéos qui marchent le mieux sont celles sur le conseil municipal, il parle dans un français compréhensible pour tous de sujets compliqués, il rentre dans les dossiers, c’est quelqu’un qui bosse”, soutient Olivia Fortin, co-fondatrice du collectif citoyen Mad Mars, mais aussi professionnelle de la communication et de l’événementiel.
Le nom qui fait débat
Au début de l’été, Benoît Payan a été désigné par le parti socialiste au niveau national pour travailler à l’union de la gauche à Marseille, s’imposant comme un leader pour son parti comme à l’extérieur. “Il s’est transformé en deux ou trois ans, dit de lui le militant socialiste Laurent Lhardit. Il s’est imposé comme chef de file de l’opposition. Je l’ai rencontré en 2013 et j’étais plutôt dubitatif parce qu’il sortait du cabinet de Guérini. J’ai appris à le connaître depuis. Il sait parler, il est ambitieux. Il fait le job”. Il a surtout l’avantage d’avoir écarté des figures du parti et notamment les anciens candidats à la primaire en 2013, Samia Ghali, en congé du parti, Patrick Mennucci et Henri Jibrayel en retrait ou en retraite annoncée. Même si certains d’entre eux continuent d’agir et de nuire en coulisse.
Mais, ce n’est pas à l’intérieur du parti que le cas Payan crée le plus de discorde. Alors que le “rassemblement inédit” avance et se structure, la figure du socialiste émergent devient un véritable point d’achoppement. En témoigne la réponse faite à Marsactu par Fathi Bouaroua, animateur du “pacte démocratique”, démarche parallèle visant notamment à favoriser l’émergence de candidats issus des quartiers populaires. “Certains participants ne souhaitaient pas aller avec le PS malgré les gages donnés par son leader, Benoît Payan, sur le côté progressiste. (…) À nos yeux, il est clair qu’il ne peut pas être la tête de liste sur la ville. Si c’est le cas, le pacte n’ira pas.”
Des propos sur lesquels il est revenu par la suite estimant que “le poids de l’histoire et la posture de la vielle garde du PS ne peut plus peser sur les jeunes représentants actuels” et que Benoît Payan, “cité comme une hypothèse”, “est dans toutes les têtes, est l’un des rares, parfois le seul, élus à se mobiliser”. Le cas Benoît Payan peut en effet occuper des dizaines de minutes durant les réunions de ce collectif.
Une tension très largement partagée aussi au sein de la France insoumise. Venu de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) Samy Joshua ne se cache pas : “Je n’ai jamais goûté les pratiques hégémoniques du Parti socialiste et il est encore moins légitime aujourd’hui alors que ses résultats sont ce qu’ils sont. Alors, personne ne comprendrait qu’on exclue les militants socialistes par principe mais je n’imagine pas qu’une campagne municipale puisse se faire sous l’égide du parti socialiste.”
Dans une proposition de texte – consultée par Marsactu – en vue de sa prochaine convention municipale à la fin du mois, une partie de la France insoumise, dont le co-animateur de la campagne Mohammed Bensaada, attaque ainsi directement le PS et son animateur : “Le PS existe encore puisque son représentant est aujourd’hui mandaté pour faire l’union autour dudit PS. Mais le PS est un cas particulier et à Marseille, plus encore qu’ailleurs où Hollande/Valls ont déjà provoqué des ravages, il est co-responsable de l’état de cette ville !” Un partisan de cette ligne dure au sein de la France insoumise ajoute : “Pour nous, il est clair que si c’est Benoît Payan la tête de liste, on ne fera pas campagne. On ne va pas mettre le pied à l’étrier à un politicien comme ça”.
“On ne peut pas passer notre temps à montrer du doigt nos partenaires”
La France insoumise travaille actuellement à un consensus interne où ces points de frictions devraient être gommés, mais le fossé est réel. Suppléante de Jean-Luc Mélenchon, Sophie Camard a rejoint l’union dès ses débuts, tandis qu’une partie de ses camarades restaient en retrait. “J’ai parfois eu l’impression que tout se résumait à savoir si on était pour ou contre Benoît Payan et ce n’est pas la bonne question à se poser selon moi. On ne peut pas passer notre temps à montrer du doigt nos partenaires en oubliant qui sont nos ennemis, LREM, la droite et l’extrême-droite.” Pour le chef de file des communistes dans cette démarche unitaire, Jean-Marc Coppola, “le débat le plus délicat est toujours celui des têtes de liste”. Il estime néanmoins qu’il s’agit d’un “faux procès fait à Benoît Payan qui s’est émancipé. Alors qu’on cherche à rassembler, à multiplier, à gagner, on ne va pas commencer par se priver de compétences”.
Au sein du “rassemblement inédit”, on serre en tout cas les rangs pour défendre le soldat Payan. “Attaquer Benoît, c’est attaquer le groupe”, répond Olivia Fortin, co-fondatrice du collectif Mad Mars. Cette néophyte est entrée dans l’arène politique locale avec les encouragements du socialiste. “On ne peut pas le réduire à ce qu’a été le PS il y a 20 ans, ce serait dommage d’éliminer ce potentiel”, avance-t-elle. Théo Challande, qui a été collaborateur de Benoît Payan au conseil départemental salue à son tour un élu avec “une vraie authenticité, sur ses convictions écologistes, humanistes, sociales, indéniables, il fait partie de ce que le PS a produit de mieux aujourd’hui”. Sans pour autant indiquer qu’il serait son favori pour mener la liste.
“À distance de la tambouille politique”
“Je fais tout pour me tenir à distance de la tambouille politique et des petites stratégies”, martèle l’intéressé qui a tout de même le profil d’un militant professionnel. De fait, ce dernier aurait tout à perdre à se pousser du col au sein de la démarche unitaire. “Si on a fait tout ça, c’est pour mettre les égos de côté, appuie Sophie Camard. Personne n’a intérêt à afficher ses prétentions et à faire exploser le cadre, il faut privilégier l’unité et le travail de fond.” Un message au diapason de ceux distillés par d’autres membres de l’équipe de la démarche unitaire. En attendant de raccrocher tous les wagons des derniers hésitants à cette union de la gauche, les paroles sont optimistes et la communication maîtrisée.
Longtemps membre du Parti socialiste, le nouveau co-référent de Place publique – le mouvement allié du PS aux dernières européennes – Jean-Pierre Cochet analyse les forces en présence : “Payan est considéré comme une figure assez incontournable. Dans un paysage politique un peu dépourvu de gens de qualité, il a des qualités intellectuelles et politiques plutôt au dessus du lot. Il a une culture, il connaît la machine, c’est un atout.” Mais le militant insoumis cité plus haut indique aussi : “Il n’existe que parce qu’il y a le vide à côté, que la FI notamment n’a personne qui tient la route”.
La difficile quête d’une tête de liste
Benoît Payan de son côté feint de ne pas être affecté par les attaques. Mais sait qu’elles sont nombreuses. Faisant de lui l’objet de tensions mais aussi d’attention, au cœur de l’arène. Pour s’imposer dans ce mouvement horizontal, il faudra aux aspirants tête de liste compter davantage sur le consensus plus que sur le coup de force. “S’il se déclarait, ça serait crispant. Il est possible que certains quittent le dispositif s’il le fait comme ça, note Jean-Pierre Cochet. La bonne idée, c’est l’évidence de la dynamique enclenchée.” Pour un fin connaisseur des mécaniques socialistes, Benoît Payan pourrait aussi choisir de voir plus loin : “Il est sur le coup d’après. Même s’il n’est pas tête de liste cette fois-là, s’il est confirmé dans le 1/7, il se construit un fief et devient incontournable pour 2026. Au final, qu’on ne veuille pas de lui, ça l’arrange. Cela lui construit un espace politique”.
Le comité de pilotage du rassemblement doit se pencher dans les semaines qui viennent sur la question du processus de désignation de la tête de liste. Plusieurs voix rejettent une primaire qui viendrait “créer de la division”. On préfère pour le moment réfléchir à “un profil” qui pourrait être rassembleur plutôt qu’à un personnage providentiel. “Avant il suffisait d’une personnalité avec une image, qui raconte une dynamique, aujourd’hui il faut raconter le lendemain, montrer aux gens qu’ils seront impliqués”, analyse Nassera Benmarnia, signataire et militante socialiste.
Les membres du rassemblement inédit se tiennent pour le moment sur la ligne de l’unité, à distance des questions de stratégie électorale sur lesquelles travaille une commission dédiée au sein du mouvement. “Je sais qu’on ne nous croit pas quand on dit ça, mais personne ne s’est choisi de siège”, pose Olivia Fortin qui s’émerveille de “la qualité d’écoute”, au sein des réunions hebdomadaires. Mais en octobre, promis, cette fois-ci, c’est la bonne : l’union sera vraiment accomplie, nous jure-t-on, une fois passées les assemblées générales de la FI et de EELV, qui devraient trancher sur leur participation ou non. Ne restera alors plus qu’à lancer une campagne que d’autres ont déjà bien démarré.
*Voir la réponse de Patrick Mennucci dans les commentaires de cet article
Vous ne voulez pas Payan ? vous aurez Ravier……
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voilà vous avez bien dit ce que nous pensons tous
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Dans les communes de 1000 habitants et plus Le maire et ses adjoints sont élus au scrutin secret et à la majorité absolue.
Si après deux tours de scrutin aucun des candidats à la fonction de maire n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative. En cas d’égalité des suffrages, le candidat le plus âgé est déclaré élu (article L. 2122-7 du CGCT). Compte tenu des dispositions législatives auxquelles il est fait référence ci-dessus, ne serait-il pas plus conforme à la règle de droit et sage que la gauche marseillaise présente simplement une liste d’union rassemblant la totalité des candidats de gauche inscrits par ordre alphabétique . Le maire ne serait élu qu’après que la gauche ait gagné les élections. Tous les candidats à un siège de conseiller municipal, s’engageraient sur un programme commun. Ce programme aurait pour priorités d’avancer sur trois grands axes. I LE LOGEMENT social et indigne, II LES DEPLACEMENTS transports en commun, coordination des transports ferroviaires avec les transports urbains et interurbains, pistes cyclables, III L’EDUCATION sport (piscines ) culture (ouverture des bibliothèques les we etc) à l’intention de la jeunesse marseillaise notamment celle des quartiers populaires. Les projets qui coûtent un pognon de dingue : aménagements dispendieux pour quelques regattes à l’occasion des JO, téléphérique vers la Bonne Mère, etc. seraient renvoyés sine die. Le stade vélodrome, alias Orange ,la patinoire pourraient être privatisé pour procurer à la ville des ressources supplémentaires plutôt que de lui coûter : « un pognon de dingue “
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Amusant comme les mémoires sont courtes en politique. Je ne sais pas s’il réussira à être tête de liste mais en tout cas il faut reconnaître un tour de force à Payan, celui d’avoir fait oublier qu’il était jadis l’animal de compagnie des frères Guerini.
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Ok mais dire ça ne fait pas de lui, jusqu’à preuve du contraire, que c’est un malhonnête lui aussi
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Sans être un de ses supporters il convient d’ajouter que la preuve de culpabilité / malhonnêteté de JN Guerini n’a pas encore été rapportée et qu’il est présumé innocent tant qu’aucune condamnation n’est intervenue à son Encontre. J’ai d’ailleurs lu sur Marsactu que de nombreuses charges évoquées n’ont finalement pas été retenues contre lui…
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A six mois exactement des municipales, rien n’est prêt à gauche. Ni projet, ni leader. Et les personnalités courageuses qui tentent de fédérer toutes les tendances se font savonner la planche parfois par leurs propres “amis” politiques.
C’est quand même assez mal barré, et ceux qui recommandent à Payan (ou à d’autres, d’ailleurs) d’attendre 2026 plutôt que de se griller les ailes cette fois-ci n’ont peut-être pas tort.
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Vous avez raison, hélas. Mais décider de passer son tour quand on proclame l’urgence suite à 25 ans d’inertie signerait un constat d’échec politique et démontre, au fond, l’incapacité des gauches à prendre les commandes de la ville.
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Bruno Gilles et Martine Vassal à droite, Benoît Payan et Samia Ghali à gauche, exploses façon puzzle, sans programme ni leader convaincants. Si En Marche a la bonne idée de désigner une femme bobo-compatible, la voie sera libre pour rassembler les bourgeois de gauche et de droite, comme au bon vieux temps de Déferre, et tout ce petit monde pourra retourner méditer ses erreurs sur les bancs de l’opposition
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Pas d’accord avec vous sur Samia Ghali, il faut au contraire que cette génération du PS laissent la place…y compris Mr Menucci! Si Benoit Payan souhaite s’investir pour la ville et qu’il a des convictions, qu’il laisse tomber le PS et rejoigne le collectif citoyens pour la mairie ! Et là c’est du changement et les vieux croûtons, pardon, resterons dans leur vieille bouillabaisse…
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Pour LREM, je pense que la députée Pitollat à la côte avec les électeurs d’ici et correspond à votre description…
En tout cas, on est vraiment à un tournant politique sur Marseille, en espérant sincèrement que les marseillais et marseillaises souhaitent vraiment ce changement ! Mais pas LREM svp !
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Euh… N’ayant exprimé aucune opinion sur Samia Ghali, je ne vois pas où est notre point de désaccord ? Je me contente de la mentionner car elle a fait part publiquement de son intention de se présenter… Quant à la candidature d’une femme au nom de LREM, celle de Corinne Vezzoni à été évoquée dans la presse. Je ne crois pas que Claire Pitollat ait fait acte de candidature auprès de la commission d’ investiture
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C”est tout simplement que les gens qui composent les collectifs et autres comités, que les gens engagés depuis le début à la France insoumise sont lucides et ne sont pas amnésiques. Ils savent bien qu’une alliance politique avec Benoit Payan leur enlève toute crédibilité. Ils perdront définitivement leur ADN. Ils savent qu’on ne peut pas faire du neuf avec du vieux quels que soient les habillages et autres diversions . Benoit Payan a beau tout faire pour se faire une virginité politique et citoyenne, ils n’oublient pas que Benoit Payan est un pur produit du système politique local depuis près de 20 ans : très proche collaborateur de Guérini, collaborateur de Vauzele, collaborateur de Carlotti, proche de Caselli, et aujourd’hui encore membre du PS national… Excusez du peu! En plus, il a toujours pris des positions qui sont à l’opposé de ce que défende et représente ces mouvements citoyens qui émergent: au niveau national, il a soutenu le gouvernement Hollande lors des Lois Travail et lors de la déchéance de nationalité ( il était alors au cabinet de Carlotti ), au niveau local, il a voté la privatisation de l’eau en faveur de la Société des Eaux dirigée par M. Fauchon quand Caselli était Président de l’Agglomération… Et on attend toujours de savoir si il est vrai que sa compagne a été embauchée ( et comment? par voie de concours comme tout à chacun? en fonction d’une expérience précise dans les collectivités locales? sur un emploi cabinet? ) à la Métropole il y a quelques temps par celle qui est aujourd’hui officiellement candidate à la Mairie de Marseille? C’est en effet important de le savoir si Benoit Payan devait se retrouver en face de Madame Vassal.???? Alors, quoi de plus normal aujourd’hui que les collectifs, les pactes démocratiques, les collèges citoyens, les insoumis de la première heure soient plus que réticents?
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Rappels intéressants…
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@R Dayet; Je prends la suite de vos propos, pour vous dire que je les partage (à la notable exception des saillies sur la compagne de Payan qui…. ce qui, à l’heure qu’il est en tous cas, n’est qu’une rumeur) et éviter ainsi d’inutiles répétitions.
Je ne pense pas que l’on puisse réfuter des faits établis et si peu contestés d’ailleurs, par les multiples lamento sur le leitmotiv ” la bataille des égo”, d’autant plus que la plupart, si ce n’est la totalité des gens qui apportent des critiques sur cette hypothèse de “tête” de liste n’ont nullement pour intention de pousser l’ego de Payan pour mettre le leur à sa place et, je rassure les inquiets, c’est bien mon cas!
La nouveauté d’une liste rassembleuse de gauche avec le Maximum de collectifs citoyens de lutte contre les situations qui nous sont faite et contre le pillage des biens publics, doit tenir pour l’essentiel 1 dans son programme avant tout; 2 Dans sa composition, en terme de diversité sociale et d’équilibre entre ses composantes 3 En dernier lieu, dans la nouveauté également des têtes de listes et de la tête de liste, même si c’est moins important qu’on ne le croit car il faudra une forte collégialité dans son fonctionnement (la collégialité ne sera pas une option mais une obligation, de moyens).
Partir avec un tel cheval de tête, c’est assurément verser tout l’attelage dans le fossé. Ni les militants ni les membres des collectifs ne s’y retrouveront, et l’équipe manquera cruellement de joueurs, et de la combativité nécessaire à la chose. Si le P”S” a sa place dans ce rassemblement, il n’y a pas toute sa place, et en tout cas pas comme force principale, dominante, version “gauche plurielle” allant tout droit vers un avenir bien singulier, et déjà vu.
Ce n’est pas la tête ou l’ego de Payan, de Jibrayel, de Gali, d”Andrieux, de Masse ou de tartenpion que je refuse, c’est leurs pratiques politiques avérées, consistantes, répétées, confirmées… que je refuse, et en bloc. Et à Marseille, on a, pour juger de la chose, un échantillon très large et représentatif, très consistant et sur une longue durée pour en juger, sauf à être complètement aveugle.
Déjà, comme les autres, on sort d’en prendre au niveau national, avec hollande, Valls, débranchue, El Khomri, Macron et consorts; et on continue les tournées avec Castaner, Ferrand, Macron…et toute la palanquée des soi disant “convertis” qui ne sont que des continuateurs. Au niveau départemental, passons, pas besoin de dessin…. Et pour ce qui est du local, c’est la totale…. L’ensemble des pratiques politiques qui font crever notre ville ont été concoctées et instaurées, des décennies durant, par une alliance du P”S” dominant et de la droite non gaulliste, alliance dans laquelle Gaudin, dixit lui même, ” a tout appris”de Gaston. Clientélisme,”, familles”, népotisme, cogestion, tous les piliers du système on été coconstruits de la sorte. Partir sous cet oriflamme pour faire du nouveau, et prétendre construire un discours crédible sur cette base relève du délire. C’est également croire que cette ville, en plus de tous les maux qui l’accablent, n’a même plus de mémoire.
Mortelle erreur!
Les ceusses qui croient qu’avec un tel attelage, ils vont prendre une seule voix au FN/RN plutôt que lui en rajouter des centaines ou des milliers se plantent totalement. (Ravier doit déjà en frémir d’aise, s’il est abonné à Marsactu…) Qui croient ainsi gêner la marche des Microniens, vont leur ouvrir un boulevard. C’est perte sèche des deux cotés, la nouveauté sera bien ailleurs…
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merci pour les infos sur b payan
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Une fois de plus des combats d’égo vont faire capoter le projet. C’est hallucinant. On se fiche du passé socialiste de Payan. Vous voulez quoi ? Que LR repasse ? Je suis complètement désabusée. Comme dit sophie camard, tous ces partisans de la ligne dure et pure se trompent de combat. je serais prête à voter pour n’importe qui du moment quil est bien entouré.
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Voila.
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La ligne pragmatique de Camard est assez séduisante. Ce n’est que du bon sens !
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Quel projet? Vous avez vu un projet vous? Et c’est trop facile de dire qu’on se fiche du passé des uns et des autres! On se base sur quoi alors pour fonder notre jugement si ce n’est sur les actes et sur les faits des uns et des autres? juste sur les bonnes paroles? juste sur les beaux slogans ? juste sur les belles photos, les vidéos et les belles déclarations enregistrées sur les réseaux sociaux? Alors vous pouvez être désabusée, mais ce qui compte, c’est la réalité du travail des élus sur le terrain à s’occuper concrètement des problèmes des gens. Beaucoup d’élus cachent leur absence sur le terrain par des discours, par l’idéologie, par les positionnements politiques, et théoriques , Ces mêmes élus intègrent les collectifs, font des marches, signent des tribunes, créent des pactes. Les collectifs, les comités citoyens, les pactes sont devenus les mamelles d’élus qui n’arrivent pas à s’imposer par leur travail. Mais c’est vrai que le travail de terrain auprès des habitants, c’est plus exigeant , c’est plus difficile et c’est plus fatiguant que de faire des vidées et poster des messages sur les réseaux. Alors, oui le passé, les actes et le travail de chacun est important pour juger de la réalité des engagements à venir. Qu’il s’agisse de Camard, de Payan comme pour tous les autres. Et c’est d’autant plus vrai pour eux qu’ils se veulent les porteurs et les leaders d’un rassemblement basé sur la transparence, la citoyenneté et la fin d’une certaine façon de faire de la politique. Quoi de plus naturel dès lors de regarder leur parcours et leur façon de faire ? Ne dit on pas qu’1 homme averti en vaut 2?
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D’accord avec Raymond, il faut tout de même en savoir un minimum avant de se prononcer sur une personne et encore moins voter…car je pense sincèrement qu’une personne ne peut pas diriger seul une ville ou un état mais c’est avec les habitants et citoyens. on vote alors pour un projet qui va concerner notre quotidien et en savoir plus sur les personnes qui vont composer la liste je trouve ça plus rassurant.
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Enfin la question arrive sur la table. On ne s’improvise pas maire d’une ville de 850000 habitants, qui gère un budget d’ 1,5 milliard d’euros (!) et emploie 12000 personnes (!!!). S’il s’agit de faire une lise de témoignage, uniquement avec des gens sans passé (ils en auront un très vite), cela fera une jolie campagne et on votera LREM ou Vassal au second tour pour éviter Ravier. Soit on rassemble large avec des gens compétents. Payan est un des rares capable de le faire. Qui d’autre a le profil, non pas d’incarner une liste protestataire, mais de la rendre crédible pour les 99% de marseillais qui ne lisent pas (hélas) Marsactu ?
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Vous parlez de compétence. Cela me parait juste. Pourriez vous alors nous dire svp les éléments objectifs qui vous permettent de penser que Benoit Payan à la compétence pour diriger une ville de 850 000 habitants et un budget de 1,5 milliards d’euros? Quelle est son expérience? A-t il deja dirigé une collectivité? a t il déja été ne serait ce qu’adjoint de quartier ou d’arrondissement? En quoi son parcours professionnel ou politique est un gage de compétence? quels sont ses actes ou les faits qui vous permettent d’affirmer cela? Rappelons nous que nous parlons tout de même de la 2eme ville de France
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En matière de compétence de gestion quelles étaient celle de Muselier avant d hériter de la région des mains d’Estrosi ou celle de Vassal devenue en temps record présidente du CD et de la Métropole .
Tout est dans les compétences de l équipe qui l entourera et surtout des techniciens s de la ville, qui mériteraient d être revenues
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oui bon la bagarre des ego bat son plein….
Mais, au fait, c’est quoi le PROGRAMME ??????
avec ou sans payan…..
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Le programme, c’est devenir calife à la place du calife et on voit après. Et nous ne manquons pas d’Iznogoud(S)
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Contrairement à ce qu’ecrit Madame Castelly, qui ne m’a d’ailleurs jamais interrogé je n’ai pas voté l’amendement sur la marina des JO non pour marquer une distance à B.Payan mais parce que cet amendement dédouanait Gaudin de sa responsabilité dans le coût du projet.
Si l’amendement avait été débattu en groupe PS nous n’aurions pas eu ce vote divergeant dont l’auteure de l’article tire des conséquences fausses.Mais il ne l’a pas été et nous a été adressé après avoir été déposé sans aucun travail collectif entre élus du groupe PS.
J’ai donc été conduit à expliquer au CM que:
1/ L’augmentation du coût de la marina JO de 10 à 22 millions d’€ a été voté en 2018 sur proposition de Gaudin, B.Payan à approuvé cette augmentation.
2/L’etat finance les équipements olympiques à hauteur de 30% c’est pourquoi il finance 3 millions sur 10 de la marina JO.
3/Les 12 millions rajouté par Gaudin sont à la charge de la ville.
Il est donc absurde de reprocher à l’Etat un trop faible taux d’effort alors que c’est Marseille qui fait monter la note.N’ayant nul besoin de donner des gages à je ne sait quel groupuscule dans mon opposition à la municipalité Gaudin chacun comprendra que je n’ai pas voté pour ce contresens.
Comme je ne pense pas que l’amendement était un moyen de dédouaner Gaudin il doit s’agir d’une erreur tactique de celle qu’on fait souvent quand on ne travaille que pour la com.
Patrick Mennucci
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Comment croire en la sincérité de celui qui veut s’allier avec LREM ?
“Je n’accepterai pas d’être exclu de ces listes dites citoyennes,
pestait en aparté Patrick Mennucci partisan, pour battre
Martine Vassal, d’un accord avec LREMau second tour.”
La Provence du 17/09/2019
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je ne suis pas Marseillaise mais lorsque je lis des oppositions à BPAYAN venant de samia ghali et menucci (pour mémoire ce dernier a été ancien directeur de campagne de Guérini), et puis basta laissez la place, moi j’ai à plusieurs fois écouté B PAYAN, il est effectivement clair dans son discours. A force de se battre entre eux, ils vont finir par faire élire les complices de gaudin. Mais bien évidemment les élus ou ex élus qui vivent dans le 8ème ne risquent rien
Lamentable cette guerre d’égo. Et bien tant pis pour Marseille, les marseillais risquent de rester dans un ville où les immeubles sont en périls ou des rues sont barrées que l’on découvre au fil des balades.
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Excellent art de Marsactu qui révèle aussi les limites du Mouvement sans précédent pris en tenaille entre modérés et gauche radicale. Attendons les prochains épisodes.
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Benoit Payan il bosse, il avance, il parle projet, vision, il écoute, il transmets et il ne s’arrête pas aux attaques personnelles… C’est une vraie chance pour la GAUCHE marseillaise, toute la gauche, dans sa diversité, qui refuse la dérive droitière et libérale de LREM. Il a un passé, et alors? Il ne cherche pas à cacher son engagement au PS dans les années où tout le PS était proche de Guérini parce que Guérini avant les affaires c’était une formidable machine de guerre pour contrer la droite et remporter des victoires électorales. On fait aussi de la politique pour gagner et Benoit Payan porte cette ambition sans pour autant renier ses convictions et ses valeurs qui sont celles que beaucoup de marseillais fatigués des années Gaudin aimeraient voir incarnées à des postes de responsabilité.
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Oui Rémy, je suis également d’accord avec cela (même si tu penses que je suis atteint par la dérive ;-D)
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c’est assez drôle de voir Rémy Barges, ancien Directeur de cabinet de Jean-Noel Guérini, venir défendre Payan. Rémy Barges a été Directeur de cabinet de Guérini pendant de longues années et il a bien connu les rouages de l’exercice du pouvoir de Guerini . Peut être pourra -t-il nous expliquer quel était le rôle de Benoit Payan au sein du Cabinet de Guérini? ce serait un éclairage intéressant pour nous tous
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On a donné pour le discours des soi-disant socialistes Souvenez vous de celui qui “haïssait la finance “
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Je ne suis pas inquiet, le temps que le collectif refondateur ait accompli sa synthèse démocratique, en tenant compte de l’antériorité des ascendants politiques de chacun, pondérée de la quotité participative de toutes ses composantes, tenant compte de la fluctuation du franc suisse, dans une démarche résolument progressiste basée sur un engagement équitablement mesuré de chacun et fédéré autour d’un comité de pilotage idoine, il n’est pas douteux que tout ce petit monde sera fin prêt pour 2038. Pas grave, c’est pas
comme s’il y avait urgence !
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Ahahah ! C’est drôle, et en même temps tragique.
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Drôle mais tellement vrai…
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Même si l’urgence réside dans l’élimination de LR et de faire obstacle à LREM aux appétits gargantuesques pour diriger Marseille, il faut également proposer un programme complet, surtout économique et social, pour espérer remporter une ville malade de son marigot politicien et de sa corruption, et redresser une gestion à la dérive tout en se défiant de la nuisance de la direction de la Métropole et du Conseil départemental qui ne manquera de faire obstacle à tout progressisme. Si les initiatives et les bonnes volontés citoyennes semblent ne pas défaut cette fois-ci, il apparaît qu’un candidat bien rodé au fonctionnement et aux rouages de la politique régionale soit indispensable , dans la conjoncture actuelle. Et il s’agit de Coppola du PCF. Pour ne plus commettre les mêmes erreur avec Payan, comme le système Guérini dont est aussi issu Gachon à Vitrolles, qui pourrait bien faire revenir le RN!
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Karo,
Muselier, Vassal, Payan, tout ça c’est l’ancien monde et le même système politique depuis des années. Pourquoi vous vous acharnez à vouloir coller des Payan, Camard, Copolla ou tartempion aux collectifs et autres mouvements citoyens? Pourquoi vouloir tuer dans l’oeuf des initiatives qui veulent justement tourner le dos à tout ça?
je ne comprends pas?
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Je vous suis M. Dayet. Pour moi, c’est un non sens.
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Karo,
Muselier,Vassal, Payan, tout ça c’est l’ancien monde et le même système politique depuis des années. Pourquoi vouloir absolument coller les Payan,Camard, Coppolla ou tartempion à des mouvements citoyens, des collectifs dont le but est justement de tourner le dos à tout ça? je ne comprends pas?
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@Raymond, on peut vous retourner la question : pourquoi vouloir absolument OPPOSER toute forme de démocratie représentative (avec toutes les dérives possibles qu’on lui connaît) à des mouvements citoyens qui ont vocation (là-dessus, je suis d’accord avec vous) à prendre de plus en plus de place dans la décision politique ? Vous avez du vous renseigner, lire peut-être “Contre les élections” de David Van Reybrouck, penser que l’on serait bien inspirés de s’atteler concrètement à des mécanismes de contre-pouvoir citoyen pour éviter le népotisme et la fatigue démocratique des élections… Mais pourquoi faudrait-il pour cela mettre dans le même sac l’ensemble de la classe politique actuelle ? Mettre Payan, Coppola, Muselier ou Vassal dans le même panier, c’est exactement faire le jeu, l’idiot utile, d’un Ravier, en mettant en avant les similitudes sur la forme pour ne pas se concentrer sur les différences sur le fond. Je suis désolé, vous déploierez tous les arguments que vous voudrez mais une gauche, même vieillie, même sujette à la corruption, ne donne pas les mêmes résultats qu’une droite moderne macroniste ou qu’une vieille droite campée sur ses acquis… Tout simplement parce que, comme le dit @karo, ce sont, derrière la tête de pont (qui n’a au final que peu d’importance) les ÉQUIPES qui comptent. Et que les choix sur les grandes orientations (public/privé, réaménagement/requalification) proviennent fondamentalement de présupposés différents sur la manière d’administrer une ville.
Je ne dis absolument pas qu’il faut s’esbaudir devant une candidature unique à gauche qui laisserait pourtant la seule chance que celle-ci peut espérer avoir depuis 30 ans (si l’on considère Defferre de gauche…) mais que l’on peut construire une liste où la fabrique de réels contre-pouvoirs citoyens soit entériné sans avoir à s’écharper sur Payan, Camard, Coppola ou les autres… S’il est bien un charme comme une récurrente bêtise de la part de l’éléctorat de gauche, c’est de tenir à sa petite certitude plutôt que de tenter le coup, vaille que vaille, d’une alliance parfois contre-nature mais qui produit des effets CONCRETS.
Au final, ce que je ne comprends pas, c’est que vous SAVEZ pertinemment que des listes éclatées à gauche feront mécaniquement élire ceux qui parviennent plus facilement à se réunir (culture du chef oblige…). La question est donc : pourquoi déployer tant d’énergie à avoir raison (car dans le fond, vous avez raison sur bien des points) mais en minorité, donc sans moyens d’action pour mettre en place votre point de vue ?
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Oui c’est ça. L’equipe Et les fondamentaux de la gauche aideront le maire à naviguer juste. Donc il faut juste un nom, crédible pour l’élection. Un peu de pragmatisme par pitié !
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Tout à fait d’accord avec Nicolas. En politique la fin justifie les moyens. Nous voulons le pouvoir, le contre pouvoir on s’en fout ! Et le moyen, le moyen unique, la seule petite chance, c’est le rassemblement de tous derrière un candidat acceptable en mettant le mouchoir sur les querelles, les rancœurs et les rancunes. C’est le procès de la droite marseillaise au pouvoir qui doit s’ouvrir, pas un autre
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41 commentaires sur Marsactu, record battu ? Cela prouve qu’on arrive dans le plus difficile, choisir qui et comment. Cette ville est dans un tel état que le diagnostic et même le programme ne sont pas si diffciles à imaginer. En revanche, choisir ceux/celles et celui/celle qui vont incarner, ca se complique. D’autant qu’avant, c’était plus simple, les partis sélectionnaient. Ca magouillait bien en interne, mais le grand public était peu au courant. Après il y a eu les primaires. Au départ l’idée est vertueuse, mettre les différents candidats dans un débat public et laisser les citoynes engagés décider. On sait ce qu’il advint en 2014, les divisions étalées, Samia Ghali qui refuse le verdict, l’aventure Diouf, et une génération devenue obsolète. Aujourd’hui, de plus en plus compliqué. Il y a les collectifs qui ont joué un rôle majeur, mais qui peut jauger le poids réel d’un collectif, représente-t-il 5 ou 500 personnes, qui parle en son nom… Il y a les partis, qui ont mauvaise presse, mais qui existent, ont des savoir-faire, des moyens, impossible de faire sans/contre eux.
Ce qui est rassurant, c’est que les Payan, Coppola, Camard ou Rubirola ont l’air de pas mal travailler ensemble. Ce qui est inquiétant, c’est EELV qui se fait prier et laisse miroiter un Diouf-bis. Et que certains secteurs préfère perdre les élections que de faire des alliances.
Car tant dans l’article que dans les commentaires anti-Payan, on ne voit pas d’alternative sérieuse, pas de mise en avant de quelqu’un capable de rassembler au delà des lecteurs de Marsactu (que je salue).
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IL faut croire , a un rassemblement unitaire de toute la gauche. Condition sine qua none, pour que les sortants prennent la porte en 2020.
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62 commentaires aujourd’hui. Record battu en effet.
Le débat sur le chantier du mur de La Plaine d’octobre 2018 était de 54.
Ca va être sportif sur Marsactu d’ici les élections ! Mais c’est passionnant.
Dommage qu’on ait perdu en route “La Plaine”. Quelqu’un a des nouvelles ?
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La question de la tête de liste est peut être secondaire sauf pour la campagne. Sauf erreur de ma part le Maire est élu par les conseillers municipaux. Par conséquent il conviendrait de veiller à la composition des listes afin d’avoir un réel contrôle sur le maire.et le démissionner le cas échéant s’il ne respecte pas ses engagements.
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@promeneur indigné : vous devriez replacer ici votre commentaire du 21 sept 13h30, il serait davantage visible que la ou il est (en reponse à un des premiers messages) .
Je le trouve excellent.
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Pas de tête de liste, un collectif , peut aussi devenir un slogan de campagne. Nous avons besoin de tous, personnalités politiques, avec leur expérience et leur connaissance des rouages municipaux, personnalités civiles et quidam volontaires, on n a pas besoin d un.e chef.fe, ni d un.e messi.e, un.e guide ou un.e sauveu.r.se, qui y croit encore ??? Nous avons besoin d une equipe qui bosse, qui remonte les manches, qui s appuie sur une diversité de volontés.
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Je plussoie. Depuis 2016, “on” cherche à nous vendre à grands frais et par tous les moyens possibles de communication la marque Vassal, comme si la publicité pouvait faire croire que l’ambition personnelle suffit à faire projet : “Martine Vassal investit x millions d’euros”, “Martine Vassal a décidé que…”, etc.
Nous n’avons pas besoin d’une marque à l’Hôtel de Ville, mais d’un projet collectif, partagé et porté par une
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[Suite]… équipe. Et pourquoi pas, plutôt qu’un maire, une sorte de directoire ? Il n’est pas interdit d’innover (même si, pour respecter les formes légales, l’un des membres de l’équipe devra être désigné maire).
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A partir de là, il faudra répartir les indemnités mensuelles du maire, des adjoints aux maires, des conseillers municipaux ainsi que des présidents et vice-présidents d’intercommunalités.
Sachant que l’indemnité mensuelle du maire de Marseille avoisine les 9000 euros mensuel , celle d’un adjoint au Maire d’arrondissement les 2 538,00 € par mois, un adjoint au Maire de secteur de Marseille quant à lui engrange 928,00 € par mois qui s’ajoute à l’indemnité des conseillers municipaux qui s’élève à 1 856,00 € par mois. Nous éviterons d’évoquer les autres avantages — retraites, voitures, défraiements —…
We have a dream, money does not count for you anymore.
Le réel, ramène froidement l’idéal, devant le pas de porte qui jouxte le trottoir devant être nettoyé tous les jours.
Les partis politiques ont de l’avenir.
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quand on est même pas capable de se mettre d’accord sur un leader, que personne ne se dégage au sein même de ses propres troupes, comment voulez vous que les Marseillais puissent se rassembler derrière une telle attelage? Pour gouverner une ville, il faut au minimum d’unité, d’autorité, de légitimité. C’est bien beau de parler d’équipe, mais encore faudrait-il qu’il y en ait une! Le problème, c’est que tout cet aéropage est contre nature et que tout le monde se déteste: les Insoumis ne veulent pas des Verts qui ne veulent pas du PS qui ne veut pas des collectifs qui ne veulent pas de Payan qui ne veut pas de Camard qui ne veut pas de Coppola qui ne veut pas de Barles… Vous imaginez tout ce petit monde gérer la deuxième ville de France. Au bout de 15 jours, ce sera la foire d’empoigne. un peu de lucidité svp
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OK. Préparons les municipales de 2038, ce sera plus lucide…
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La recherche d un leader est source de crispation. La formation d une equipe, non.
Enfin, sauf pour ceux qui veulent le leadership…et justement cela, on n en veut pas. On n en veut plus. La personnalisation du pouvoir, avec toutes ses dérives, non merci, ya basta.
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Ce que dit Raymond Dayet est tristement vrai. Trouver une majorité qui met en oeuvre un programme exige unité, autorité et légitimité.
Faire de la politique (dans la conquête d’un pouvoir, ce qui est ici le cas) c’est établir des rapports de forces et passer des alliances ; puis (dans l’exercice de ce pouvoir pour mettre en oeuvre des politiques publiques qui respectent ce programme -autant que faire se peut) c’est forcément faire des arbitrages qui vont “secouer” cette unité et cette légitimité et qui vont exiger de l’autorité : sur la majorité, sur l’administration, sur les partenaires (Etat, Métropole, syndicats, intérêts locaux divers, etc.).
C’est pour cela qu’une liste qui arrive clairement en tête est préférable que des alliances entre forces sensiblement égales se prenant mutuellement en otage après le 2eme tour pour décider du Maire et se répartir les délégations… puis ne cessant plus par la suite de se menacer chaque fois que quelqu’un ne voudra pas se soumettre à la règle majoritaire.
Je vois bien que ce n’est pas satisfaisant de l’exprimer ainsi, mais le problème n’est pas de trouver une tête de liste… le problème c’est qu’aucun leadership ne se dégage… or le leader “fort” est encore plus indispensable en démocratie que dans les systèmes autoritaires où le “chef” ne peut statutairement pas être contesté.
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Il faut lire “Ceux la ” (faute d orthographe)
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C est une façon de voir… il y en a d autres… le leader, l autorité, le leadership, non, ne sont pas indispensable en democratie. Il faut penser et faire la politique autrement. Regardez aileurs, cela existe.
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Où, par exemple ?
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Commentaires intéressants. Evidemment que les choses seraient plus simples si on avait sous la main un parti uni d’opposition qui puisse battre Martine/Ravier/LREM, avec à sa tête un leader intègre et charismatique. Si quelqu’un a ça en stock pour 2020 faites nous signe, en attendant pas le choix: rassemblement, et effectivement c’est pas facile. Je pencherai pour une tête de liste issue de la société civile, évidemment d’envergure et la moins marquée politiquement possible, qui puisse mener une barque certes hétéroclite mais dont le dénominateur commun doit être un programme, pas les intérêts de personne
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